lundi 28 février 2011

Suivez en direct les événements en Libye ce lundi: La France lance une opération humanitaire à Benghazi

10h48: Le gouvernement libyen poursuit sa politique de l'autruche
«Il n'y a eu aucun massacre, aucun bombardement de villes et aucune violence désordonnée contre les civils», a affirmé ce lundi à la BBC Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement libyen.




10h45: 1.000 réfugiés par heure passent la frontière tuniso-libyenne
Un journaliste de la BBC rapporte que près de 1.000 réfugiés venus de Libye traversent la frontière avec la Tunisie chaque heure.




10h35: Saif Kadhafi rallie ses troupes
Dans une vidéo non datée et non sourcée, relayée par Al-Jazira et le Guardian, on peut voir l'un des fils de Mouammar Kadhafi, Saif, arme à la main, encourager les fidèles du pouvoir


Suivez les évènements en cliquant sur ce lien.... http://www.20minutes.fr/article/677843/monde-suivez-direct-evenements-libye-lundi-france-lance-operation-humanitaire-benghazi

dimanche 27 février 2011

Suivez en direct les événements en Libye ce dimanche: Près de 100.000 personnes ont fui la Libye cette semaine, selon le HCR

Le face à face continue entre le pouvoir de Kadhafi et les manifestants anti-gouvernementaux...
11h22: Kadhafi doit partir, dit la Grande-Bretagne
«Bien sûr il est temps que le colonel Kadhafi s'en aille», a dit le ministre des Affaires étrangères William Hague à la BBC. «La nuit dernière, j'ai signé une directive révoquant son immunité diplomatique au Royaume-Uni, mais également l'immunité diplomatique de ses fils, de sa famille, de son foyer, donc notre position sur son statut de chef d'Etat est très claire», a-t-il ajouté.




11h10: Près de 100.000 personnes ont fui la Libye cette semaine, selon le HCR
La majorité sont des travailleurs immigrants, précise le Haut commissariat pour les réfugiés.
Rien que samedi, plus de 10.000 personnes, en majorité des Egyptiens, ont fui vers la Tunisie par le principal point de passage frontalier de Ras Jedir, a indiqué le Croissant-Rouge local. Les douaniers libyens ont d'ailleurs déserté ce poste-frontière, mais militaires et policiers fidèles à Kadhafi sont toujours présents.




11h: Catherine Ashton reste prudente
La chef de la diplomatie européenne a prévenu que la répression aura «des conséquences» pour les dirigeants libyens, sans toutefois appeller clairement au départ de Kadhafi, contrairement aux Etats-Unis ou à la France. Explication de cette prudence: certains des 27 pays de l'UE militent encore pour la retenue, par crainte de répercussions sur les citoyens européens encore présents en Libye ou, dans le cas de l'Italie ou de Malte, d'un afflux de réfugiés d'Afrique.


10h30: «Crise humanitaire» en Tunisie
Plus de 10.000 personnes, en majorité des Egyptiens, ont fui samedi la Libye vers la Tunisie par le principal point de passage frontalier de Ras Jedir. Le Croissant-Rouge local parle d'une «crise humanitaire» et appelle à l'aide.


10h: Violents affrontements à Zaouiah, 50 morts
Des violents affrontements entre des soldats fidèles au chef d'Etat libyen et des rebelles ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche à Zaouiah, située à 50 km à l'ouest de Tripoli. Au moins 50 civils ont péri lors des violences et beaucoup ont été blessés, a indiqué un témoin. «L'artillerie lourde était montée sur un véhicule et ils (les forces fidèles à Kadhafi) ont réuni de manière indistincte des habitants sur la place. Des jeunes, des enfants, des personnes âgées et des femmes sont morts», a déclaré le témoin à Reuters.
«IIs ont enlevé au moins 30 jeunes hommes agés entre 17 et 35 ans vers un endroit inconnu», a-t-il ajouté. Des témoins ont indiqué à Reuters que Zaouiah était contrôlé par des opposants au régime de Kadhafi mais que les alentours étaient aux mains des soldats pro-gouvernementaux. L'information n'a pas pu être confirmée.




9h: Les sanctions de l'Onu, un «soutien moral» aux anti-Kadhafi
La décision du Conseil va apporter un «soutien moral à notre peuple qui résiste», a estimé l'ambassadeur adjoint de l'Onu en Libye Ibrahim Dabbashi. «Cela nous aidera à mettre fin à ce régime fasciste qui est toujours debout à Tripoli», a-t-il ajouté.






7h: Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte des sanctions sévères contre le clan Kadhafi
Les quinze membres du Conseil ont considéré que «les attaques systématiques» contre la population civile en Libye «peuvent être assimilées à des crimes contre l'humanité» et décidé de demander la saisie de la Cour pénale internationale (CPI).
Parmi les sanctions, adoptées à l'unanimité, l'ONU a ordonné un gel des avoirs à l'étranger du dirigeant libyen, de sa famille et de ses proches, et une interdiction de voyager, et décidé d'un embargo sur les ventes d'armes à la Libye.




Au treizième jour d'une révolte sans précédent, le colonel Kadhafi continue de résister à l'insurrection. A Tripoli, des miliciens pro-Kadhafi patrouillent dans la rue, et les Libyens sont terrés chez eux, alors qu'à Misrata, la 3e ville du pays, des mercenaires auraient été héliportés.


Le pouvoir estime que la situation était «excellente» dans les trois-quarts du pays, alors que l'opposition prépare un gouvernement de transition dans l'est du pays, qu'elle contrôle.


Suivez la situation en direct en cliquant sur ce lien.... http://www.20minutes.fr/article/677279/monde-suivez-direct-evenements-libye-dimanche-pres-100000-personnes-fui-libye-semaine-selon-hcr

samedi 26 février 2011

Libye: Kadhafi s'accroche à un pouvoir de plus en plus limité

Il appelle encore ses partisans à prendre les armes...
Le régime de Mouammar Kadhafi en Libye continue de vaciller. Alors que l’est du pays échappe déjà au contrôle du guide de la Révolution libyenne, trois nouvelles villes, situées à 150 km au sud-ouest de Tripoli, sont passées ce vendredi hors de son contrôle. Plusieurs quartiers de la capitale seraient même passés aux mains des opposants, selon un témoin cité par Reuters. Les ambassadeurs de Libye en France et auprès de l’Unesco ont également lâché Kadhafi, tout comme les représentants libyens du Conseil des droits de l’Homme et la délégation nationale à la Ligue arabe, dont le siège se trouve au Caire. Cette dernière a annoncé qu'elle rejoignait le camp des insurgés, et a dénoncé les «crimes abominables» commis contre des civils sans armes.


REVOLTE - Il appelle encore ses partisans à prendre les armes...
Le régime de Mouammar Kadhafi en Libye continue de vaciller. Alors que l’est du pays échappe déjà au contrôle du guide de la Révolution libyenne, trois nouvelles villes, situées à 150 km au sud-ouest de Tripoli, sont passées ce vendredi hors de son contrôle. Plusieurs quartiers de la capitale seraient même passés aux mains des opposants, selon un témoin cité par Reuters. Les ambassadeurs de Libye en France et auprès de l’Unesco ont également lâché Kadhafi, tout comme les représentants libyens du Conseil des droits de l’Homme et la délégation nationale à la Ligue arabe, dont le siège se trouve au Caire. Cette dernière a annoncé qu'elle rejoignait le camp des insurgés, et a dénoncé les «crimes abominables» commis contre des civils sans armes.


>> Revivez tous les événement de vendredi ici


Et pourtant, Mouammar Kadhafi n’abdique pas. Au contraire, il a de nouveau harangué la foule lors d’un discours prononcé à Tripoli, promettant le sang à tous ses opposants. «Nous allons les battre et nous les vaincrons», a-t-il lancé à la foule, appelant ses soutiens à le défendre. «Tous les dépôts d'armes seront ouverts pour armer le peuple», a-t-il ajouté. Un peu plus tôt, son fils, Saïf al Islam, avait affirmé que le clan Kadhafi ne lâcherait rien: «Nous avons des plans A, B et C. Le plan A est de vivre et de mourir en Libye. Le plan B est de vivre et de mourir en Libye. Le plan C est de vivre et de mourir en Libye.»


Paris ne veut pas d’une intervention militaire
De nouvelles manifestations ont secoué la ville de Tripoli, fief de Kadhafi, où les combats ont fait rage. Plusieurs témoins rapportent que les forces de l’ordre libyennes ont ouvert le feu sur des manifestants et cinq d’entre eux, au moins, ont été tués. Des policiers et des militaires se sont quant à eux déployés en grand nombre vendredi le long de la route menant de l'aérodrome militaire Mitiga, près de Tripoli, au centre de la capitale libyenne.


Sur le plan diplomatique, la communauté internationale reste très inquiète. L’UE a débloqué trois millions d’euros pour fournir une aide d’urgence aux Libyens et aux personnes qui fuient le pays. En visite en Turquie, Nicolas Sarkozy a redit que «Kadhafi doit partir». Interrogé sur l'éventualité d'une intervention militaire visant à arrêter la répression en Libye, il a répondu: «S'agissant d'une intervention armée, vous savez à quel point la France considère avec énormément de prudence et de réserve toute tentative de cette nature.»


Enquête sur les avoirs de Kadhafi à Paris
L'Union européenne a annoncé vendredi qu’elle prendrait une décision en milieu de semaine prochaine au plus tard sur l'imposition de sanctions à la Libye. Une réunion a toutefois permis d'arrêter une liste de sanctions : gel des avoirs financiers, interdiction de visas et embargo sur les armes ainsi que sur les matériels de gestion des troubles à l'ordre public tels que les gaz lacrymogènes.Les Etats-Unis ont suspendu les activités de leur ambassade en Libye et ont décidé d'adopter des sanctions unilatérales contre le gouvernement du colonel Mouammar Kadfhafi, a annoncé vendredi Jay Carney, porte-parole de la Maison blanche.


Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a quant à lui engagé le Conseil de sécurité à agir rapidement sur un projet de sanctions internationales visant à obliger les dirigeants libyens à mettre fin à leur violente répression. «Il est temps que le Conseil de sécurité envisage une action concrète, a dit Ban au quinze membres du conseil. Les heures et les jours qui viennent seront déterminantes pour les Libyens.»


Selon le projet de résolution de l'ONU, les violences commises contre des civils en Libye pourraient même constituer des «crimes contre l'humanité» justifiant des poursuites de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Le texte, élaboré par la France et la Grande-Bretagne et distribué vendredi aux membres du Conseil de sécurité, préconise aussi un embargo sur les livraisons d'armes à la Libye, des interdictions de déplacement et des blocages de fonds visant de hauts responsables du pays.


Par ailleurs, une double enquête préliminaire a été ouverte en France sur les avoirs éventuels du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak, a annoncé vendredi le parquet de Paris
http://www.20minutes.fr/article/676951/monde-libye-kadhafi-accroche-pouvoir-plus-plus-reduit-

vendredi 25 février 2011

Suivez en direct les événements en Libye ce vendredi: L'Otan se réunit en urgence pour faire le point sur la situation

Le régime de Mouammar Kadhafi perd toujours plus de terrain face aux insurgés...
11h09: La sécurité renforcée à Sanaa, au Yémen, en prévision de manifestations
Les autorités yéménites ont renforcé la sécurité à Sanaa en prévision de manifestations concurrentes de partisans et d'opposants du gouvernement, qui pourraient être exploitées par des «éléments terroristes» selon le ministère de l'Intérieur. Des milliers de protestataires campent depuis des jours devant l'université de la capitale pour réclamer la démission du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, alors que les partisans du chef de l'Etat prévoient de défiler eux aussi. Dix-sept personnes ont trouvé la mort depuis le début, il y a neuf jours, d'une vague de contestation inspirée par les révolutions en Egypte et Tunisie. Le président Saleh a répondu qu'il ne cèderait pas «à l'anarchie». Des témoins rapportent que les forces de l'ordre ont formé des cordons autour des groupes de manifestants rivaux, dont les nombres devraient fortement croître après la grande prière du vendredi, afin d'éviter des affrontements.




10h47: Manifestation prévue à Tripoli après les prières du vendredi
Les opposants au régime Kadhafi ont prévu de manifester dans la capitale libyenne après les prières du vendredi, à 10h, heure locale (11h, heure française). Un habitant a déclaré à la BBC que «les gens sont enfermés chez eux, la ville est en état de siège (...) les gens ont peur et la panique se répand».






10h05: L'Union européenne va prendre des «mesures restrictives» pour stopper les violences en Libye aussi vite que possible
C'est ce qu'a déclaré ce vendredi la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. Elle a évoqué des sanctions du type «restrictions sur les voyages, gel des biens» frappant les responsables libyens et que «personne jusqu'à présent ne parlait d'une action militaire» contre la Libye.




9h13: Réunion d'urgence de l'Otan sur la Libye
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a convoqué une réunion d'urgence du Conseil de l'Alliance ce vendredi après-midi à Bruxelles pour faire le point sur la situation en Libye. Anders Fogh Rasmussen a précisé qu'il rencontrerait, en préalable à la réunion, les ministres de la Défense de l'Union européenne «afin de discuter avec eux des moyens pragmatiques d'aider ceux qui en ont besoin et de limiter les conséquences de ces événements». La priorité doit être donnée aux évacuations de civils et à une éventuelle assistance humanitaire, a-t-il ajouté. Le secrétaire britannique à la Défense, Liam Fox, a déclaré que Londres discutait avec l'Alliance d'une meilleure coordination des efforts pour évacuer les expatriés encore présents en Libye au cours des jours à venir. A Bruxelles, de hauts responsables européens ont indiqué que l'Union européenne étudiait un certain nombre d'options pour évacuer 5.000 à 6.000 ressortissants de l'Union européenne, ajoutant qu'une des possibilités était la création d'une force d'intervention humanitaire.




8h55: Le gouvernement libyen annonce des aides pour la population
Le gouvernement libyen, qui tente de s'accrocher au pouvoir face au soulèvement populaire, a décidé d'augmenter les salaires, les aides alimentaires et les allocations familiales, annonce la télévision d'Etat. Chaque famille recevra 500 dinars libyens (290 euros) et les salaires de certaines catégories de fonctionnaires seront relevés de 150%, précise-t-elle.




8h41: La Corée du Sud veut que les Coréens du Nord s'inspirent des révolutions arabes
L'armée sud-coréenne largue des tracts sur la Corée du Nord évoquant les soulèvements populaires dans le monde arabe ainsi que des vivres, des médicaments et des postes de radio dans le cadre d'une campagne psychologique contre le régime de Pyongyang, a déclaré un député conservateur sud-coréen. Ces objets sont glissés dans des paniers attachés à des ballons envoyés au-dessus du territoire nord-coréen, avec des minuteurs pour qu'ils tombent sur des zones choisies, a expliqué Song Young-sun.




8h26: Le projet de résolution franco-britannique sur la Libye demande un embargo sur les armes, des sanctions financières et la saisine de la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité, a déclaré sur France Info la ministre des Affaires étrangères française, Michèle Alliot-Marie.
«La situation est absolument dramatique», a-t-elle dit sur France Info. «Il ne peut pas y avoir d'immpunité sur ces choses-là», a-t-elle ajouté.




7h52: 12.000 ressortissants chinois déjà évacués de Libye
La Chine a déjà évacué 12.000 ressortissants de Libye, soit un tiers environ de ses expatriés présents dans le pays, rapportent les médias officiels. Cette évacuation massive, effectuée avec l'appui d'une frégate de la marine, concerne essentiellement des travailleurs employés sur des chantiers ou par des entreprises gérés par Pékin dans le pays. En 2010, les échanges entre la Chine et la Libye ont représenté 6,6 milliards de dollars (4,8 milliards d'euros), soit une hausse de 27% par rapport à 2009. «La Chine a subi des pertes économiques directes de grande ampleur en Libye», a déclaré jeudi le ministère dans un communiqué, mentionnant le pillage de sites de construction, la destruction de véhicules et d'outils ou encore le vol d'argent.




7h49: L'ONU examine des sanctions contre la Libye
Le Conseil de sécurité de l'ONU va étudier un projet franco-britannique de sanctions contre le régime libyen, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques. Aucun vote n'est néanmoins attendu ce vendredi lors de la réunion des 15 membres du conseil, selon des diplomates occidentaux ayant requis l'anonymat. Ces derniers ont néanmoins exprimé leur espoir de voir un vote intervenir la semaine prochaine. Lors de la réunion de ce vendredi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon fera un point sur la situation en Libye, où les opposants à Mouammar Kadhafi semblent avoir pris possession de l'est du pays et se rapprochent de la capitale Tripoli. Jusqu'à présent, la Russie et la Chine, qui ont le droit de veto en tant que membres permanents et qui sont traditionnellement réticents à engager des sanctions contre un pays, n'ont pas semblé être opposés à des mesures. Certains diplomates ont laissé entendre que le gel des avoirs de Kadhafi et des autres dignitaires du régime pourrait faire partie des mesures.




7h45: Les opposants prennent le contrôle de Misrata en Libye, tout est calme à Tripoli
Les opposants au régime de Mouammar Kadhafi ont pris le contrôle de Misrata jeudi soir après avoir repoussé une contre-offensive, a déclaré un habitant de la troisième ville de Libye, située à 200 km à l'est de Tripoli. Les informations sur la situation de Misrata ont longtemps été confuses. Les opposants à Kadhafi ont annoncé mercredi avoir pris la ville. Des résidents ont affirmé que des mercenaires et des soldats loyalistes avaient lancé une contre-offensive jeudi, mais qu'elle avait été finalement contenue. Des violents combats ont eu lieu jeudi à proximité de l'aéroport. «Les protestataires ont arrêté vingt mercenaires, surtout des Africains, et deux soldats libyens. Je les ai vus enchaînés. On dénombre sept morts parmi les civils (...) et environ 25 blessés», a précisé un témoin. D'autres ont confié que tout était calme en revanche à Tripoli.




7h42: Obama salue la levée de l'état d'urgence en Algérie
Barack Obama a salué jeudi la levée de l'état d'urgence en vigueur depuis 19 ans en Algérie mais a toutefois exhorté les autorités algériennes à respecter davantage les droits des citoyens. «Il s'agit d'un signe positif qui montre que le gouvernement algérien écoute les préoccupations de son peuple et répond à ses revendications», a déclaré le président américain. «Nous attendons de nouveaux pas du gouvernement qui permettront aux Algériens d'exercer pleinement leurs droits universels», a-t-il ajouté. L'Algérie a officiellement levé jeudi l'état d'urgence, répondant ainsi à une exigence de l'opposition dans un contexte de révoltes populaires à travers le monde arabe. La levée des mesures d'exception était une revendication commune à tous les mouvements d'opposition qui ont participé à des manifestations hebdomadaires dans la capitale en prenant exemple sur les soulèvements survenus en Egypte et en Tunisie.




Malgré le cap qu'essaye de tenir Mouammar Kadhafi, son régime perd toujours plus de terrain en Libye. Sur place, les villes tombent peu à peu aux mains des insurgés en dépit des contre-offensives menées par les mercenaires engagés par le pouvoir. Devant les violences engendrées, la communauté internationale, sous l'égide de l'ONU, envisage des sanctions rapides.


pour suivre les évènements de la journée
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jeudi 24 février 2011

Suivez les événements en Libye en direct ce jeudi: La ville de Zouara, à 120 km à l'ouest de la capitale libyenne, aux mains des opposants

Les manifestations antigouvernementales ne semblent pas près de faiblir...
11h19 Deux filles de l'opposant El-Mismari ont été enlevées à Tripoli




Deux filles de l'ex-chef du protocole de Mouammar Kadhafi, Nouri El-Mismari, exilé en France, ont été enlevées mercredi à Tripoli par des hommes du dirigeant libyen, pour démentir à la télévision des propos tenus par leur père, a indiqué ce jeudi à l'AFP son avocat, Me Frédéric Landon.


11h10: Une bombe explose dans une manifestation au Yémen, un mort
Elle a explosé durant une manifestation sécessioniste dans la ville de Laoudar, dans le sud du Yémen, et a fait également deux blessés ce jeudi, a déclaré un responsable local, rapporte Reuters. Elle porte à 16 le nombre de morts depuis le début de la semaine dernière.




10h42: Aziz Miled, l’«ami» de MAM et Ollier accusé d’avoir transporté des mercenaires de Kadhafi
L'homme d'affaires tunisien, qui a transporté et accueilli les deux ministres lors des fêtes de fin d'année à Tabarka,aurait transporté des mercenaires à la solde de Kadhafi, selon Mediapart. La compagnie Nouvelair, dont il est PDG, a en effet loué à la compagnie nationale libyenne quatre de ses avions la semaine dernière. Au moins deux de ces appareils ont été utilisés par le régime de Tripoli pour transporter des mercenaires à sa solde entre des villes libyennes.


10h28: Le Brent proche des $120 le baril
Le pétrole brut a atteint un nouveau plus haut de 29 mois jeudi, le Brent de Mer du Nord s'aprochant de la barre des 120 dollars le baril, en raisons des craintes que les troubles en Libye se propagent à d'autres pays producteurs de pétrole de la région et ne viennent pénaliser la croissance mondiale.
«Il y a eu une nouvelle flambée du pétrole et les troubles généralisés au Moyen Orient ont anéanti toute la confiance sur les marchés», commente Mark Priest chez ETX Capital. «On ne peut pas espérer de retournement à moins que la situation ne se résolve soudainement en Libye.»




10h25: Les manifestants campent toujours à Manama, au Bahreïn
Toujours massés ce jeudi matin dans le centre de la capitale du Bahreïn, Manama, les manifestants campent dans le calme, relève TF1 News, citant l'AFP.




10h21: Contrôle de la ville de Zouara, proche de la capitale, par les opposants de Kadhafi
Selon des travailleurs égyptiens en fuite rencontrés à la frontière libyenne, la ville de Zouara, à 120 kilomètres à l'ouest de la capitale libyenne Tripoli, est tombée aux mains des révolutionnaires, rapporte Reuters. Les Egyptiens ont affirmé qu'il n'y a plus aucun policier ou militaire et que des «comités populaires» armés contrôlent cette ville située au bord de la mer Méditerranée, la plus importante à l'ouest de la capitale.




10h18: 5.000 personnes ont fui de Libye vers la Tunisie entre mercredi et ce jeudi




Elles ont traversé la frontière via le principal poste frontalier de Ras Jedir, a déclaré le président du comité régional du Croissant Rouge, Monji Slim, à Ben Guerdane, près de la frontière entre les deux pays, note l'AFP. Des centaines de Chinois sont en attente, a également déclaré ce responsable.


10h12: Pour le ministre libyen de la Justice, Kadhafi va se suicider, sur l'exemple d'Hitler
Le leader libyen Mouammar Kadhafi va se suicider «comme Hitler l'a fait» a déclaré le ministre libyen de la Justice démissionnaire, Moustapha Abdel Jalil, dans une interview au journal suédois Expressen publiée ce jeudi et relevée par l'AFP. L'ex-ministre confirme également la présence de mercenaires africains.




9h36: Aucun risque d'une révolution en Chine
La Chine n'est pas menacée par une révolte du type de celles en cours dans le monde arabe, affirme un haut responsable chinois. «L'idée qu'une révolution du jasmin pourrait survenir en Chine est absolument grotesque et irréaliste», avait dit mercredi le chef de la commission des Affaires étrangères au sein de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCCPC), qui conseille le gouvernement.




9h10: Des soignants témoignent des atrocités à Benghazi
Le Dr Jérôme Cau, médecin français, a expliqué sur RTL qu'après les premières manifestations, l'hôpital a reçu tellement de blessés que«la première nuit, on opérait à la chaîne. Ensuite, moi je n'étais plus là, mais les médecins ont continué à opérer pendant 3 ou 4 jours sans dormir, jusqu'à ce qu'ils n'aient plus les moyens, c'est à dire plus de compresses, plus d'analgésique mais les soins étaient assurés en permanence. Même si en tant que médecin et chirurgien on est habitué à des situations des plus extrêmes, là c'est totalement démesuré, c'est incroyable c'est une catastrophe».
Nadia, responsable d’une équipe d’infirmières, a elle aussi raconté sur RTL son expérience au Benghazi Medical Center. «Il y a eu les premiers tirs de missiles sur la population. Après il y a eu vraiment un défilé d’ambulances sur l’hôpital, ça ne faisait qu’empirer, en fin de journée on a reçu un flot continu de patients. (...) On peut parler de carnage surtout par rapport à la quantité de gens tués de gens blessés sur le peu de jours. C’est tout sauf de la répression ordinaire je pense».




8h51: Le gouvernement libyen appelle au désarmement et à la délation
Le Comité du peuple pour la sécurité, organisme du gouvernement libyen, a appelé les opposants à rendre leurs armes et promis de récompenser tout renseignement sur les dirigeants du mouvement de protestation. «Celui qui rend son arme et se repent sera exempté de poursuites judiciaires. Le comité appelle les citoyens à collaborer et à l'informer sur ceux qui ont mené la jeunesse ou l'ont corrompue avec de l'argent, du matériel ou des excitants et des pilules hallucinogènes», dit l'institution dans un communiqué, lu par un officier à la télévision libyenne, et promettant «une forte récompense».




8h29: Alain Juppé espère que Kadhafi vit «ses derniers moments de chef d'Etat»
Sur France Inter, le ministre de la Défense et des anciens combattants a aussi réclamé un durcissement des sanctions «de tous ordres» contre le régime libyen, n'excluant pas une fermeture de l'espace aérien voire l'arrêt des achats de pétrole. «On parle parfois de non ingérence (...) mais il y a un autre devoir adopté par les Nations Unies, c'est la responsabilité de protéger», a-t-il ajouté. La France envisage de «nouvelles rotations» pour évacuer des ressortissants européens de Libye, a-t-il continué.








7h37 : Aqmi soutient la révolte libyenne et condamne Kadhafi
«Nous avons été touchés par le carnage et les lâches massacres perpétrés par Kadhafi, le meurtrier d'innocents, contre son peuple et nos frères musulmans désarmés, qui ne font que se soulever contre son oppression, son infidélité, sa tyrannie et sa puissance», dit Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) dans un communiqué rapporté jeudi par le SITE.
«Nous venons vous défendre contre les despotes qui ont usurpé vos droits, pillé vos richesses, et vous ont empêchés de disposer du minimum pour prétendre à une vie digne, à la liberté et la dignité les plus élémentaires», poursuit Aqmi. Le groupe apppelle les «musulmans Libyens» à poursuivre leur «révolution et à l'accentuer pour faire partir le tyran criminel».






6h52: Le président du Yémen ordonne de «protéger» les manifestants
Le président du Yémen Ali Abdoullah Saleh a donné l'ordre aux forces de sécurité de protéger les manifestants qui appellent à le chasser du pouvoir. Le communiqué, transmis par l'attaché de presse yéménite à Washington, précise que Saleh a «ordonné aux forces de sécurité d'offrir une protection complète aux manifestants».






6h15: Difficile évacuation des ressortissants étrangers en Libye
Les gouvernements de plusieurs pays tentent par tous les moyens de rapatrier leurs ressortissants: on estime à 1,5 millions le nombre d'étrangers se trouvant en Libye sur une population de 6,3 millions d'habitants. Près de 10.000 citoyens membres des 27 pays de l'Union européenne se trouvent encore en Libye, selon un haut responsable de la commission européenne.
«Il y a plusieurs centaines d'étrangers pris au piège dans le pays. Un certain nombre d'entre eux se retrouvent dans des villes en proie au chaos et d'autres sont dans des camps dans le désert», a déclaré Jon Drake, analyste des risques chez AKE.


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mercredi 23 février 2011

Suivez les événements en Libye en direct ce mercredi: Sarkozy demande la suspension des relations avec la Libye

11h57: Le roi Abdallah de retour en Arabie saoudite
Le souverain avait passé trois mois à l'étranger pour un traitement médical. Des centaines de personnes en tenue blanche ont effectué une danse du sabre, traditionnelle chez les Bédouins, sur des tapis déroulés à cet effet à l'aéroport de Ryad, en guise de cérémonie d'accueil du souverain, qui aurait 87 ans.




11h46: Premier conseil des ministres du nouveau gouvernement égyptien
Et il ne devrait pas être modifié, malgré les critiques des Frères musulmans, a-t-on appris auprès des milieux politiques. Lors de ce premier conseil des ministres, le gouvernement doit tenter en priorité de résoudre les problèmes d'insécurité et d'approvisionnement en biens de première nécessité.










11h42: Le Qatar ne veut pas isoler la Libye mais veut l'arrêt des violences
«Nous ne voulons pas isoler la Libye, mais ce à quoi nous assistons en Libye doit cesser le plus rapidement possible», a déclaré le cheikh Hamad bin Djassim bin Djbar al Sani, le Premier ministre du Qatar.


11h32: Calme irréel dans l'Est de la Libye, malgré le soulèvement
Les habitants des campagnes le long la route à l'est de Benghazi, dans l'est de la Libye, se rendent à leur travail mercredi, dans le calme, et peu d'éléments montrent qu'il y a en Cyrénaïque un soulèvement contre le régime du colonel Kadhafi.




11h: Sarkozy demande la suspension des relations avec la Libye
La France proposera à ses partenaires de l'Union européenne l'adoption rapide de sanctions concrètes contre tous ceux qui sont impliqués dans les violences en Libye, a déclaré Nicolas Sarkozy. «Je souhaite que soit examinée la suspension des relations économiques, commerciales et financières avec la Libye jusqu'à nouvel ordre", a dit le président français en conseil des ministres, selon le texte de son intervention.
«La poursuite de la répression brutale et sanglante contre la population civile libyenne est révoltante. Un tel usage de la force contre sa propre population est indigne. La France demande à nouveau l’arrêt immédiat des violences en Libye et appelle les dirigeants de ce pays à engager sans délai un dialogue politique afin que cesse la tragédie en cours», indique encore le texte.


10h30: Le bilan de 1.000 morts en Libye est «crédible» pour Frattini
Les estimations faisant état d'un millier de morts en Libye sont crédibles, a jugé mercredi le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini. Il a déclaré, à l'instar de certains militaires libyens passés dans le camp des insurgés, que la Cyrénaïque, province de l'est de la Libye, échappait désormais aux forces fidèles au régime du colonel Mouammar Kadhafi.




10h10: La Libye devra rendre des comptes sur les massacres, dit Paris
Les responsables des «massacres en cours» en Libye devront rendre des comptes à la communauté internationale, a déclaré Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique du président français Nicolas Sarkozy. «Nous exigeons du colonel Kadhafi qu'il arrête de tirer sur sa population», a-t-il déclaré.
Jean-David Levitte a tiout de même précisé que la France n'est «pas dans une logique d'intervention», mais a évoqué la possibilité de sanctions contre le régime libyen, citant des interdictions de séjour et des gels d'avoirs de dirigeants libyens.




9h40: Le roi d'Arabie annonce une série de mesures sociales
Le roi Abdallah d'Arabie, 87 ans, a annoncé, avant son retour au pays prévu dans la journée, le déblocage d'une série d'allocations pour la population saoudienne, a rapporté la télévision nationale. Les jeunes qui étudient à l'étranger et la sécurité sociale bénéficieront entre autres de ces largesses, décidées alors qu'une vague de contestation parcourt nombre de pays du monde arabe. Des allocations logement seront également versées.




9h20: L'intervention de Kadhafi «fait peur» à Wauquiez
«Cette vidéo fait peur, elle donne des frissons dans le dos: le langage qui est utilisé, l'outrance et la violence des propos, l'absence totale de perspective politique, la France condamne tout cela avec la plus ferme détermination», a affirmé le ministre des Affaires européennes sur Canal Plus. «La France étudiera très vite, dès qu'on aura résolu le problème des ressortissants français, la prise de sanctions contre le régime de Kadhafi», a aussi souligné Laurent Wauquiez.




9h10: Wauquiez assure que le lien avec la Tunisie est intact
«Bien sûr, ils sont allés plus vite que ce qu'on pensait qu'il était possible», a-t-il déclaré mercredi le ministre des Affaires européennes sur Canal +. «Bien sûr il faut qu'on apprenne à reparler ensemble, il y a des interlocuteurs qui ont changé, mais ce lien il est intact, parce qu'il est très profond, historique.»
Laurent Wauquiez a aussi pris la défense du nouvel ambassadeur de France en Tunisie, Boris Boillon: «Sur ses premiers pas, oui, il a fait des erreurs, il s'en est expliqué, il a fait ses excuses, on tourne la page maintenant», a dit le ministre. «Laissez-lui le temps, c'est un très bon diplomate. On en reparle dans trois mois et vous verrez qu'il y aura déjà du chemin qui aura été parcouru.»




9h07: Un collaborateur de Saïf al Islam Kadhafi démissionne
Ce proche conseiller a déclaré avoir démissionné en signe de protestation contre la violence de la répression des manifestations. «J'ai démissionné de la Fondation Kadhafi dimanche, afin d'exprimer ma consternation face aux violences», a déclaré Youssef Saouani dans un message adressé à un correspondant de Reuters. Il était le directeur exécutif de cette fondation.




8h50: L'Italie craint entre 200.000 et 300.000 émigrants si Kadhafi tombe
C'est le chiffre qu'a donné le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, dans une interview publiée par le Corriere della Sera. «Nous savons à quoi nous attendre si le système au pouvoir en Libye tombe: une vague inhabituelle de 200.000 à 300.000 immigrés. Soit dix fois le phénomène des réfugiés albanais que nous avons connu dans les années 1990», a-t-il dit. «Ce sont des estimations basses. Ce serait un exode biblique», a-t-il continué.




8h42: Libération de prisonniers politiques à Bahreïn
Les autorités bahreïnies ont entrepris ce mercredi de libérer des prisonniers politiques, parmi lesquels 23 personnes accusées de complot contre la monarchie sunnite, a déclaré un député de l'opposition chiite. «C'est une bonne décision», a déclaré Ibrahim Mattar, du parti Wefak, en précisant que plus de 100 détenus avaient été libérés avant l'aube, mais que des dizaines d'autres étaient toujours derrière les barreaux.




7h15: Barack Obama invité à intervenir sur la situation en Libye
La pression s'accentue sur le président américain Barak Obama pour que les Etats-Unis interviennent en Libye et tentent de mettre un terme à la répression sanglante. Des voix s'élèvent aux Etats-Unis pour demander l'adoption de sanctions et de mesures immédiates contre le régime du colonel Kadhafi, allant du bombardement des aérodromes libyens à une zone d'exclusion aérienne dans l'espace libyen.




7h: Tobrouk explose de joie et célèbre la libération de l'Est libyen
Des rafales de tirs de joie ont retenti dans les rues de cette ville côtière de plus de 100.00 habitants en Cyrénaïque, contrôlée depuis trois jours par la population, selon ses habitants. Des manifestants anti-gouvernement ont brûlé des copies du livre vert de Mouammar Kadhafi. Des militaires passés dans le camp des insurgés ont assuré que l'Est de la Libye échappait au contrôle de Kadhafi.




2h36: Arrivée à Roissy des premiers Français rapatriés de Libye
Le premier des trois avions affrétés par le Quai d'Orsay pour ramener en France les ressortissants Français de Libye, s'est posé à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle à Paris tôt ce mardi.




2h24: 197 civils et 111 militaires tués en Libye, selon le gouvernement
Naji Abu Ghrouss, porte-parole du ministère de l'Intérieur libyen, l'a annoncé lors d'une conférence de presse, précisant que 33 civils et deux militaires avaient été tués à Tripoli, et 104 civils et dix militaires à Benghazi.
Les raids aériens menés dans le pays ont pris uniquement pour cible des caches d'armes et n'ont bombardé aucune ville, ont affirmé de nouveau les autorités libyennes.
Suivez le direct en cliquant sur ce lien.... http://www.20minutes.fr/article/675059/monde-suivez-evenements-libye-direct-mercredi-sarkozy-demande-suspension-relations-libye

mardi 22 février 2011

Suivez les événements dans le monde arabe en direct ce mardi: 8h40: La répression en Libye a fait au moins 300 morts selon la FIDH

Les manifestations antigouvernementales continuent, en Libye, au Bahreïn et au Yémen...
8h58: Pas de péril pour l'approvisionnement en pétrole, selon Besson
La crise libyenne ne menace pas pour l'instant l'approvisionnement de la France en pétrole, a déclaré ce mardi le ministre français de l'Energie Eric Besson sur RTL. La violence en Libye, gros exportateur de pétrole, a fait bondir les cours du brut.




8h54: Réunion d'urgence de la Ligue arabe sur la Libye
La Ligue arabe se réunira en urgence ce mardi pour faire le point sur la situation en Libye. La réunion se tiendra au niveau des ambassadeurs et aura lieu à 17h00 (16 heure, heure de Paris), a indiqué la Ligue.




8h52: Les ambassadeurs libyens quittent le navire
L'ancien ambassadeur de Libye en Inde, Ali Essaoui, a indiqué que les ambassadeurs de Libye en Chine, en Pologne, en Tunisie, à la Ligue arabe et aux Etats-Unis avaient quitté leur poste et il a dit s'attendre à d'autres démissions de diplomates si la répression se poursuivait.


8h50: Des mercenaires africains opèrent en Libye
L'ancien ambassadeur de Libye en Inde a affirmé mardi qu'ils y réprimaient les manifestations antigouvernementales, ce qui a incité des militaires à se ranger du côté de l'opposition. Les militaires «ne supportent pas de voir des étrangers tuer des Libyens. Ils se sont ralliés au peuple», a-t-il ajouté. Le diplomate a précisé tenir ces informations de sources en Libye.
Ali Essaoui a également déclaré que l'armée de l'air avait bombardé la population à Tripoli, comme l'ont affirmé lundi plusieurs témoins. «Les Libyens ne peuvent rien faire contre les avions de chasse. Nous appelons la communauté internationale à sauver les Libyens», a-t-il ajouté.




8h40: La répression en Libye a fait au moins 300 morts selon la FIDH
La répression des manifestations hostiles au régime de Mouammar Kadhafi a fait de 300 à 400 morts au moins en Libye, selon Patrick Baudoin, président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), qui a dit tenir cette information de la Ligue libyenne des droits de l'homme.




8h30: L'Egypte va renforcer ses effectifs à la frontière libyenne
L'armée égyptienne va renforcer ses effectifs à la frontière avec la Libye et ouvrir le passage de Salloum pour permettre l'accueil en Egypte de personnes malades ou blessées, a déclaré ce mardi une source militaire.




8h: La Chine espère le retour de la «stabilité sociale» en Libye
La Chine est préoccupée par la situation en Libye et espère voir le pays «restaurer la stabilité sociale et la normalité», a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères. Pékin demande à Tripoli d'enquêter sur les incidents ayant visé des entreprises ou des ressortissants chinois dans le pays, a ajouté le porte-parole du ministère.




7h: L'armée de l'air a bombardé Tripoli, selon un diplomate libyen
L'ambassadeur de Libye en Inde, qui a démissionné pour protester contre la répression sanglante des manifestations anti-gouvernementales, a rapporté ce mardi que l'armée de l'air avait bombardé la population à Tripoli.
«Je lance un appel aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. Il est temps maintenant d'être juste et honnête afin de protéger le peuple libyen», a indiqué à Reuters l'ambassadeur libyen Ali Essaoui à New Dehli.


6h: Deux navires de guerre iraniens passent le canal de Suez
La frégate et le navire-ravitailleu se dirigent vers la mer Méditerranée, a annoncé un responsable du canal. «Ils ont franchi le canal à 05h45», a encore indiqué le responsable. Ce sont les deux premiers bâtiments de guerre iraniens à franchir le canal, qui relie la mer Rouge à la Méditerranée, depuis la révolution islamique de 1979.
Le Conseil suprême des forces armées, qui exerce le pouvoir en Egypte depuis la démission du président Hosni Moubarak, a autorisé le passage des deux navires. Israël, qui considère la République islamique comme une menace majeure pour leur pays, a fait savoir qu'il considérait cette initiative «avec gravité».


Suivez les évènement en direct en cliquant sur ce lien... http://www.20minutes.fr/article/674327/monde-suivez-evenements-monde-arabe-direct-mardi-8h40-repression-libye-fait-moins-300-morts-selon-fidh

lundi 21 février 2011

Libye : Kadhafi en fuite ?

Alors que la contestation s'accroît dans tout le pays contre le président libyen, le ministre britannique des Affaires étrangères indique avoir été informé d'une possible fuite de Mouammar Kadhafi. Il serait en route pour le Venezuela.
La situation était assez opaque lundi en fin d'après-midi sur la situation en Libye. Une chose était sûre : dans tout le pays, la contestation contre Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, s'est propagée. Partie de Benghazi, à l'Est, la semaien dernière, elle a notamment atteint la capitale Tripoli. Après les premières manifestations de dimanche, de nouveaux affrontements s'y sont déroulés toute la journée. Au total, les associations de défense de droits de l'Homme évoquent jusqu'à près de 400 morts depuis mardi.


Surtout, des rumeurs sur l'éventuelle fuite de Mouammar Kadhafi étaient de plus en plus fortes. Ce sont tout d'abord deux avions militaires libyens et deux hélicoptères civils, avec sept personnes à bord affirmant être françaises, qui ont atterri à l'aéroport de La Valette, la capitale de Malte. Selon des sources militaires maltaises, les hélicoptères n'avaient pas obtenu l'autorisation de quitter la Libye, ce qui semble indiquer qu'ils ont fui le pays. C'est ensuite William Hague, le chef de la diplomatie britannique, qui a indiqué avoir été informé d'une éventuelle fuite du dictateur. Il a même précisé une destination : le Venezuela, ce que Caracas a rapidement démenti


Dans le même temps, une opération menée par les forces de sécurité contre "les terroristes" a fait plusieurs morts, a annoncé la télévision d'Etat, avant de montrer des images "en direct" de manifestants pro-Kadhafi sur la principale place de la capitale.


http://lci.tf1.fr/monde/afrique/libye-kadhafi-en-fuite-6286127.html

Le magot de Ben Ali découvert

Libye: Kadhafi se battra «jusqu'au bout» selon un de ses fils

Alors que les manifestations contre le régime ont commencé à gagner la capitale Tripoli...
Le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, se battra jusqu'au bout contre les tentatives de renversement de son régime. C'est ce qu'a déclaré dimanche soir l'un de ses fils à la télévision libyenne, alors que la contestation gagne pour la première fois la capitale Tripoli.


Dimanche, au 5e jour de la révolte populaire, des manifestants anti-gouvernement se sont rassemblés dans les rues de la capitale, des chefs de tribu s'en sont pris verbalement à Kadhafi et une unité de l'armée a rallié les rangs de l'opposition à Benghazi, dans l'est du pays. S'exprimant à la télévision libyenne dans la nuit de dimanche à lundi, le fils du colonel Kadhafi, Saif al Islam Kadhafi, a adressé un double message de mise en garde et d'apaisement aux Libyens, prévenant que l'armée maintiendrait l'ordre dans le pays à n'importe quel prix.


«Nous sommes derrière lui comme l'armée libyenne»
«Nous avons le moral et le dirigeant Mouammar Kadhafi mène la bataille à Tripoli et nous sommes derrière lui comme l'armée libyenne», a-t-il déclaré. «Nous continuerons à nous battre jusqu'au dernier homme debout, et même jusqu'à la dernière femme debout. Nous ne laisserons pas la Libye à des Italiens ou à des Turcs», a-t-il ajouté. Il a accusé les exilé libyens de fomenter les violences avant de promettre l'ouverture d'un dialogue sur les réformes et une hausse des salaires.


Le parlement libyen, le Congrès général du Peuple, doitse réunir ce lundi pour discuter d'un programme de réformes, a-t-il déclaré. Ces mesures pourraient ne pas suffir à apaiser la colère de manifestants, inspirés des récentes révolutions tunisienne et égyptienne. «La Libye, à l'inverse de l'Egypte et de la Tunisie, est composée de tribus, de clans et d'alliances», a prévenu le fils du dirigeant, mettant en garde contre une division du pays en plusieurs Etats.


«Les gens ici ont ri en l'écoutant, c'est toujours la même histoire (sur la promesse de réformes) et personne ne le croit», a déclaré un avocat de Benghazi à la BBC à la fin du discours. «C'est un menteur, un menteur, cela fait 42 ans que nous écoutons de mensonges.» Les Etats-Unis examinent «toutes les mesures appropriées» pour répondre à la répression violente des manifestations. «Nous sommes en train d'analyser le discours pour voir quelles possibilités de réformes significatives il contient», a indiqué un responsable américain.


L'armée et de la police à battent en retraite à Benghazi
A Benghazi, où des bâtiments gouvernementaux ont été incendiés et saccagés, les manifestants semblaient avoir pris le contrôle de la ville après avoir contraint l'armée et de la police à battre en retraite. Pour la première fois, Tripoli a été le théâtre d'affrontements entre manifestants et partisans de Kadhafi. Des fusillades ont éclaté pendant la nuit et la police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, dont certains lançaient des pierres sur des affiches à l'effigie de Kadhafi.


Selon l'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch, au moins 233 personnes ont été tuées ces derniers jours. La plupart d'entre eux se trouvaient à Benghazi, deuxième ville du pays et berceau de la révolution. Saif al Islam Kadhafi a jugé exagéré ce bilan, avançant le chiffre de 84 morts, tout en reconnaissant que la police et l'armée avaient commis des erreurs dans la gestion de la contestation.


Selon un chirurgien de Benghazi, Habib al Obaidi, 200 blessés sont arrivés à l'hôpital Al Jalae et les corps de cinquante personnes, la plupart tuées par balle, y ont été transportés dimanche après-midi. Selon Obaidi, des membres de la brigade «Eclair» sont également arrivés à l'hôpital avec des soldats blessés au cours d'accrochages avec la garde personnelle du dirigeant libyen. «Ils assurent maintenant avoir neutralisé la Garde prétorienne et avoir rallié le soulèvement populaire», a précisé pour sa part un habitant Mohamed Mana par téléphone.


Rassemblements et coups de feu à Tripoli
Si Kadhafi avait espéré un temps présenter la situation à Benghazi comme un problème strictement provincial, il se trouve contraint de revoir son discours. Un habitant et un travailleur expatrié ont déclaré à Reuters que la capitale libyenne était le théâtre de rassemblements et de coups de feu. «Nous sommes à l'intérieur de la maison et les lumières sont éteintes. Il y a des coups de feu dans la rue», a dit l'habitant par téléphone. «J'entends des coups de feu et des gens, je ne peux pas sortir.»


Un expatrié vivant à Tripoli a déclaré pour sa part: «Des manifestants antigouvernementaux se rassemblent (...), la police les disperse, je vois aussi des voitures en flammes.»


Le dirigeant de la tribu Al Zouaya, implantée dans l'est de la Libye, a menacé dimanche de couper les exportations de pétrole vers les pays occidentaux dans un délai de 24 heures si les autorités ne mettaient pas fin à «l'oppression des manifestants». «Nous bloquerons les exportations de pétrole vers les pays occidentaux dans les 24 heures» si les violences ne cessent pas, a déclaré à la chaîne Al Djazira le cheikh Faradj al Zouway.


Akram al Warfalli, un dirigeant de la tribu Al Warfalla, l'une des plus importantes de Libye, a déclaré à la même chaîne: «Nous déclarons au frère (Mouammar Kadhafi) qu'il n'est plus un frère, nous lui disons de quitter le pays.»


http://www.20minutes.fr/article/673653/monde-lybie-kadhafi-battra-jusqu-bout-selon-fils

dimanche 20 février 2011

Vidéo Libye

Suivez les révoltes dans le monde arabe en direct: 104 morts en Libye depuis une semaine

Une manifestation est notamment prévue au Maroc...
10h53: Une fusillade éclate dans la capitale yéménite
Des partisans du président Saleh ont tenté ce matin de s'opposer à une manifestation de l'opposition et des coups de feu ont éclaté. Une cinquantaine de militants favorables au régime ont attaqué un rassemblement d'un millier d'opposants qui scandaient «Dégage, Ali!» devant l'université de la capitale. L'un des partisans de Saleh a ouvert le feu avec un fusil d'assaut mais on ne fait pas état de victimes.


10h47: Le rassemblement a commencé au Maroc
Des dizaines de personnes se sont d'ores et déjà rassemblées à Casablanca pour participer à la manifestation organisée par le Mouvement pour le changement du 20 février. Les manifestants scandent «Liberté, dignité, justice» avant le départ du cortège.


10h22: L'opposition va s'adresser au roi de Bahreïn
L'opposition devrait faire connaître dimanche ses exigences au roi de Bahreïn, Hamad bin Issa Khalifa, qui a ouvert un dialogue national samedi quelques heures après le retrait de l'armée et de la police de la place de la Perle, à Manama, lieu symbolique de la constestation.


10h13: 104 morts en Lybie depuis le début de la semaine
Dimanche, l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), basée à New York, a fait état de 104 morts depuis le début de la semaine, après vingt décès samedi à Benghazi.


10h10: Des chefs musulmans libyens appellent à «la fin du massacre»
Une cinquantaine de dirigeants musulmans libyens ont appelé à la «fin du massacre» à Benghazi, la deuxième ville du pays, où des dizaines de manifestants ont été tués par les forces de sécurité dans le cadre d'un mouvement de contestation sans précédent contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.


Cliquez sur ce lien pour suivre les évènements... http://www.20minutes.fr/article/673271/monde-suivez-revoltes-monde-arabe-direct-104-morts-libye-depuis-semaine

Révoltes dans le monde arabe : les jeunes Marocains appellent à manifester

Des émeutes ont continué samedi de secouer des régimes autoritaires du monde arabe, avec des dizaines de morts dans la répression policière en Libye, l'occupation par des milliers de Bahreïnis du centre de la capitale et des manifestations violentes au Yémen et à Djibouti.
Au Maghreb, la contestation s'est poursuivie en Algérie, l'un des pays où est né le mouvement de révolte qui a chassé du pouvoir le président Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier en Tunisie, et Hosni Moubarak, le 11 février en Egypte. Ce dimanche, ce sont les Marocains qui sont appelés à descendre dans la rue.


> MAROC. Appels à manifester ce dimanche


Des manifestations pacifiques pour réclamer au roi du Maroc une «large réforme politique» sont prévues ce dimanche dans plusieurs villes du royaume, à la suite d'un appel lancé récemment sur Facebook par des jeunes. Cet appel n'est pas relayé par la plupart des partis et syndicats. Des ONG comme l'Association marocaine des droits humains (AMDH) et le Forum vérité et justice (FVJ), ainsi que des journalistes «indépendants» ont adhéré jeudi à ce mouvement et appelé à «l'adoption d'une constitution démocratique». La jeunesse du mouvement islamiste Justice et Bienfaisance a invité les Mrocains à manifester «pacifiquement». Mais l'Istiqlal (le parti du Premier ministre Abbas El Fassi) et le parti islamiste Justice et développement (PJD, opposition représentée au Parlement) se sont ouvertement prononcés contre l'appel à manifester.


Vendredi soir, des manifestants ont lancé des pierres contre un commissariat de police et endommagé une agence de distribution d'eau et d'électricité à Tanger (nord du Maroc), pour protester contre des tarifs jugés excessifs.


En Algérie, des centaines de personnes ont tenté samedi de se rassembler dans la capitale aux cris d'«Algérie libre et démocratique» et «Pouvoir assassin». Elles ont été repoussées par d'importantes forces de sécurité. Une dizaine de manifestants ont été blessés, dont deux grièvement, selon la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD)
http://www.leparisien.fr/crise-egypte/revoltes-dans-le-monde-arabe-les-jeunes-marocains-appellent-a-manifester-20-02-2011-1323661.php

Une journée de révoltes intense dans le monde arabe

MONDE - 20minutes.fr fait le point sur la situation dans les différents pays arabes...
En Libye, Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 40 ans, fait face à un mouvement de contestation sans précédent, notamment dans l'est du pays. Samedi matin, l'organisation Human Rights Watch estimait à 84 le nombre de personnes tuées par le régime durant les trois jours de manifestations. Depuis d'autres estimations vont jusqu'à plus de 100 morts. Et l'AFP décompte au moins 41 morts dans la nuit de vendredi à samedi. Face à la ferme condamnation de cette répression par l'Union Européenne, le secrétaire-général du ministre des Affaires étrangères libyen a convoqué l'ambassadeur de Hongrie (actuellement à la présidence tournante du Conseil des Vingt-Sept) pour lui signifier son mécontentement. Seul le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a déclaré à la presse qu'il entendait «ne pas déranger» le dictateur. Alors que l'opposition lui demandait de prendre position, il s'est dit préoccupé par la situation, mais que celle-ci était «en constante évolution, donc je ne me permettrais pas de déranger qui que ce soir» a-t-il affirmé.


Au Yémen, le pays le plus pauvre du monde arabe, la journée a également été violente. Les soutiens du gouvernement ont ouvert le feu sur des manifestants s'opposant au président Ali Abdullah Saleh - dont le mandat dure depuis 31 ans. Il y a eu au moins un mort, qui s'ajoute aux cinq de la veille. C'est la première fois depuis le début des révoltes yéménites que les manifestants anti-gouvernementaux faisaient usage d'armes à feu - fusils d'assaut et pistolets - pour riposter. «Dégage! Dégage!», scandaient un millier de manifestants à l'adresse du chef de l'Etat, faisant écho au reste des cris du monde arabe.


A Bahrein: l'armée s'est retirée samedi dans l'après-midi, alors que les manifestants prenaient possession de la place de la Perle à Manama, épicentre de la contestation contre le régime de Bahreïn. Le prince a ainsi ébauché une volonté d'apaisement en demandant aux forces de l'ordre de se retirer. Le gouvernement a ensuite annoncé dans l'après-midi qu'il avait ouvert un dialogue avec les groupes d'opposition qui réclament des réformes dans le petit royaume insulaire du Golfe. «Un processus de dialogue bahreïni a débuté entre le prince héritier et les groupements politiques», fait savoir l'office de l'information dans un message diffusé sur Twitter.


En Algérie, une marche samedi a été marquée par l'omniprésence des forces de l'ordre. Des policiers, en tenues anti-émeutes, ont dispersé dans le centre d'Alger un demi-millier de manifestants qui voulaient organiser un défilé au départ de la place du 1er-Mai. A 14h00, les manifestants se sont finalement dispersés, sans incidents signalés, et la circulation est redevenue normale dans le secteur. «Si les autorités sont vraiment démocratiques, pourquoi ne pas autoriser cette marche?», s'interrogeait une manifestante. Les policiers ont aussi interpellé Belaïd Abrika, figure de l'opposition qui fait campagne pour les droits des Kabyles.


En Tunisie, où le chef d'Etat Ben Ali est tombé, premier du monde arabe, des manifestants s'étaient rassemblés pour demander le départ de l'ambassadeur de France, Boris Boillon. Le nouvel ambassadeur de France a finalement présenté samedi soir des excuses publiques pour s'être montré cassant avec des journalistes lors d'une récente conférence de presse. «Je dis que je suis désolé (...) Je regrette mes paroles, j'ai été stupide», a déclaré le diplomate à la télévision nationale tunisienne.


En Egypte enfin, où Hosni Moubarak n'est plus au pouvoir, cédant à la suite de Ben Ali, le Premier ministre Ahmed Chafik a annoncé que 222 prisonniers politiques allaient être libérés, en notant que seuls quelques-uns avaient été arrêtés durant le soulèvement populaire qui a entraîné la chute de l'ancien président. Selon l'agence officielle Mena, Chafik a estimé à 487 le nombre des détenus politiques encore dans les prisons du pays. Des groupes de défense des droits de l'homme affirment que des milliers d'Egyptiens ont été emprisonnés sans être inculpés aux termes des lois d'exception et que beaucoup d'entre eux peuvent être considérés comme des prisonniers politiques.


http://www.20minutes.fr/article/673239/monde-une-journee-revoltes-intense-monde-arabe

samedi 19 février 2011

LIVE - Après la Libye, Bahrein et le Yémen, la situation se tend également au Koweit...
En Libye:


Le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 40 ans, fait face à un mouvement de contestation sans précédent dans l'est du pays qui a d'ores et dejà fait plus de quatre-vingt morts et plusieurs blessés, selon un nouveau bilan de Human Right Watch.


L'ONG, basée à New York, a fait état d'au moins 35 morts vendredi à Benghazi, selon des sources venant des hôpitaux et des témoins, ce qui porte à 84 selon son décompte le nombre de personnes tuées ces trois deniers jours en Libye.


A Benghazi, deuxième ville du pays, située à l'est du golfe de Syrte, des milliers de Libyens ont manifesté au terme d'une «journée de colère» visant à protester contre la mort d'une vingtaine de manifestants tombés sous les balles des forces de sécurité depuis la veille.


Au Bahrein:


Le principal bloc d'opposition chiite de Barheïn, le Wefaq, a rejeté samedi l'offre de dialogue national lancée la veille par le roi sunnite Hamad bin Isa al Khalifa pour tenter de résoudre la crise politique qui a fait six morts et des centaines de blessés.


«Nous ne sentons pas une véritable volonté de nouer le dialogue étant donné la présence de l'armée dans les rues», a déclaré à Reuters Ibrahim Mattar, membre du Wefaq qui a quitté le parlement jeudi.


Au Koweit:


Au moins trente personnes ont été blessées vendredi au Koweït après des heurts entre les forces de l'ordre et des apatrides arabes réclamant la citoyenneté koweitienne, ont indiqué samedi des sources proches des services de maintien de l'ordre.


La manifestation qui s'est déroulée à Jahra, au nord-ouest de la capitale Koweït, est la première à secouer le pays pétrolier depuis les révolutions tunisienne et égyptienne.


Au Yémen:


Des accrochages ont opposé vendredi au Yémen les forces de sécurité à des foules de manifestants qui exigeaient dans plusieurs villes la fin du régime du préside ... lire la suite de l'article et le live sur 20minutes.fr.... http://www.20minutes.fr/article/673079/monde-suivez-evenements-samedi-monde-arabe-plus-80-morts-libye-pretre-polonais-assassine-tunis



http://20min.fr/a/673079

vendredi 18 février 2011

L'armée libyenne déployée dans les rues de Benghazi

Des militaires étaient déployés vendredi matin dans la deuxième ville de Libye, Benghazi, où des milliers de personnes sont descendues dans la rue au cours de la nuit pour protester contre la répression meurtrière de manifestations antigouvernementales
L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) indique que selon ses propres sources en Libye, les forces de sécurité ont tué au moins 24 personnes lors de leurs interventions contre les manifestants mercredi et jeudi.


Un habitant vivant sur la principale artère de Benghazi, la rue Nasser, a déclaré vendredi matin à Reuters que le calme était revenu dans la ville, où l'on ne signalait pas pour l'instant de nouvelles manifestations.


Toutefois, a-t-il ajouté "La nuit a été très difficile, il y avait beaucoup de monde dans les rues, des milliers de personnes. Maintenant, c'est calme. Je vois des soldats dans la rue".


Citant un témoin, la BBC-radio indique que des heurts se sont produits entre les manifestants de Benghazi et les forces de sécurité, qui ont tiré à balles réelles. Des médecins ont dénombré dix tués dans cette ville de plus de 700.000 habitants, située à un millier de kilomètres à l'est de la capitale Tripoli.


Un autre habitant de Benghazi, qui dit avoir été en contact avec des habitants d'Al Baïda, une ville voisine, a déclaré à Reuters: "La confrontation entre manifestants et partisans de (Mouamar) Kadhafi (le numéro un libyen) se poursuit, et certains policiers sont devenus agressifs (...). Il y a beaucoup de morts".


DES MANIFESTATIONS APRÈS LES OBSÈQUES?


Des sources locales avaient fait état à Reuters, un peu plus tôt, d'au moins cinq morts à Al Baïda.


Un habitant a indiqué que l'homme d'affaires Saadi Kadhafi, l'un des fils du numéro un, avait déclaré à la radio libyenne qu'il se rendait à Benghazi pour y assumer la fonction de maire et assurer la protection de la population.


De source autorisée à Benghazi, on déclarait que les heurts survenus dans la nuit s'étaient produits aux abords du pont Giuliana.


"La situation est maîtrisée. Les forces de sécurité sont déployées désormais dans l'ensemble de la ville et Benghazi est contrôlée par Saadi (Kadhafi)", a-t-on dit de même source.


Saadi Kadhafi occupe un rang militaire élevé et a brièvement, par le passé, joué dans des clubs de football italiens.


Au total, des affrontements ont éclaté dans plusieurs villes jeudi à l'occasion de la "journée de colère", inspirée par les mouvements de contestation tunisien et égyptien, qui ont fait tomber les présidents Zine ben Ali et Hosni Moubarak.


Les pires affrontements semblent avoir eu lieu en Cyrénaïque, dans l'est du pays, avec pour épicentre Benghazi, où la contestation du régime est historiquement plus marquée que dans d'autres régions du pays.


Les liaisons téléphoniques avec al Baïda, ville à 200 km de Benghazi, ne fonctionnent que par intermittence, et les autorités empêchent les journalistes de se rendre de Tripoli à Benghazi.


Selon le journal libyen Kourina, le chef de la sécurité régionale a été relevé de ses fonctions en raison de la mort de manifestants à Al Baïda.


Les obsèques des personnes tuées à Benghazi et Al Baïda devraient avoir lieu ce vendredi dans ces deux villes, où elles risquent de catalyser un peu plus le mécontentement et déboucher sur de nouvelles manifestations.


Des partisans du régime Kadhafi étaient également dans les rues vendredi matin, dans la capitale Tripoli, selon la chaîne CNN. Les images diffusées par la télévision libyenne, "en direct", montraient des hommes scandant des slogans en faveur du colonel Kadhafi
http://fr.news.yahoo.com/4/20110218/tts-libye-manifestations-ca02f96.html

jeudi 17 février 2011

Ben Ali «dans le coma» en Arabie Saoudite

L’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, 74 ans, qui a fui son pays le 14 janvier sous la pression de la rue, est «dans le coma» depuis deux jours dans un hôpital de Jeddah suite à un AVC, a annoncé aujourd'hui un proche de sa famille.
«Il est entré dans le coma il y a deux jours. Il est à l’hopital à Jeddah», a déclaré une source proche de sa famille.
«Il a eu un AVC (accident vasculaire cérébral), il est dans un état grave», a ajouté cette source contactée au téléphone par l’AFP dans un pays du Golfe.
Ben Ali et sa famille ont fui en Arabie Saoudite le 14 janvier à l’issue de près d’un mois de contestation populaire après 23 ans de pouvoir sans partage


http://www.dna.fr/fr/a-la-une-web/info/4637952-Tunisie-Ben-Ali-dans-le-coma-en-Arabie-Saoudite

Tunisie : Ben Ali serait dans état critique

Zine el-Abidine Ben Ali serait victime d'une attaque cérébrale, selon des sources militaires et gouvernementales tunisiennes interrogées par Le Point.fr. L'information avait été donnée dans un premier temps par un journal saoudien basé à Londres, mais démentie par la famille de l'ancien président tunisien.
Mais d'après Nicolas Beau, journaliste spécialiste de la Tunisie et auteur, avec Catherine Graciet, d'une biographie de l'épouse de Ben Ali, Leïla Trabelsi, Ben Ali serait bien malade Il serait actuellement hospitalisé à l'hôpital de Djedda, où il est arrivé le 14 ou le 15 février sous le nom d'une autorité locale. Son épouse, Leïla, n'est pas à son chevet. Elle serait actuellement en Libye. D'autres sources la localisent dans un autre pays du Golfe. Âgé de 74 ans, Ben Ali souffre d'un cancer de la prostate depuis plusieurs années.


http://www.leparisien.fr/international/tunisie-ben-ali-serait-dans-etat-critique-17-02-2011-1319870.php

Libye : "Jour de colère" contre Kadhafi

Le message de Mouammar Kadhafi aux manifestants qui réclament des réformes est on ne peut plus clair : pour le leader libyen, pas question de céder. Mercredi, la police a ainsi dispersé par la force un sit-in contre le pouvoir à Benghazi, la deuxième ville de Libye. Bilan officiel : 38 blessés. Cette intervention a aussitôt suivie de manifestations organisées en faveur de Kadhafi dans plusieurs villes du pays, et dont les images ont été abondamment diffusées par une télévision libyenne entièrement soumise au pouvoir.


Des sites d'opposition et des ONG libyennes, basés à l'étranger, ont également évoqué une violente répression dans la ville d'Al-Baïda. "Les forces de la Sécurité intérieure et des milices des comités révolutionnaires ont dispersé, en usant des balles réelles, une manifestation pacifique de jeunes", faisant "au moins quatre morts et plusieurs blessés", a indiqué Libya Watch, une organisation de défense des droits de l'Homme basée à Londres. Des sites d'opposition, dont Libya Al-Youm, basé à Londres, ont fait état également d'au moins quatre manifestants tués par balles réelles. L'organisation libyenne Human Right Solidarity, basée à Genève, qui cite des témoins, a indiqué de son côté que des snipers postés sur des toits ont tué 13 manifestants et blessé des dizaines d'autres.


Les ONG s'inquiètent


Pourtant, des opposants au régime ont lancé un nouvel appel à manifester ce jeudi, avec l'espoir d'imiter les révolutions en Tunisie et en Egypte. Des appels à faire de ce jeudi une "journée de la colère" ont ainsi été mis en circulation par des activistes anonymes sur des réseaux sociaux sur internet, comme Facebook et Twitter. Un facteur symbolique peut jouer en outre en faveur des troubles : cette journée de jeudi marque le cinquième anniversaire d'affrontements survenus à Benghazi au cours desquels les forces de sécurité avaient tué plusieurs manifestants qui attaquaient le consulat italien.


Mais les comités révolutionnaires, épine dorsale du régime, ont prévenu qu'ils ne permettraient pas à "des groupes s'activant la nuit de piller les acquis du peuple et de menacer la sécurité du citoyen et la stabilité du pays". Une rhétorique menaçante dont se sont déjà inquiétées Amnesty International, Londres et l'Union Européenne. Ces organisations de défense des droits de l'homme ont mis en garde contre le risque d'une féroce répression de la part des forces de sécurité dans un pays peu habitué à l'expression du mécontentement populaire.


Un scénario à la tunisienne exclu ?


Parallèlement, maniant la carotte et le bâton, les autorités libyennes ont libéré à la veille de la "journée de la colère" 110 islamistes, portant à plus de 360 le nombre total des "prisonniers politiques" relâchés depuis un an.


Au pouvoir depuis 1969, un record désormais en Afrique, Mouammar Kadhafi contrôle la Libye d'une main de fer. Le souffle des révolutions en Tunisie et en Egypte semble toutefois se faire ressentir sur son régime. Même si certains Libyens se plaignent du chômage, des inégalités et du manque de libertés, la Libye est un pays exportateur de pétrole et de nombreux observateurs écartent pour l'instant l'hypothèse d'un scénario à la tunisienne ou à l'égyptienne. Le pouvoir semble en effet pouvoir puiser dans la manne énergétique pour satisfaire d'éventuelles revendications sociales.


Fort de ces marges de manoeuvres, Mouammar Kadhafi affirme que la Libye n'a pas besoin d'importer le concept occidental de démocratie car elle s'appuie sur son propre système fondé sur la "troisième théorie universelle". Ce régime substitue à la démocratie représentative un système direct via des institutions appelées comités populaires.


http://lci.tf1.fr/monde/afrique/jour-de-colere-en-libye-6280971.html

Bahreïn : la police brise la manifestation dans le sang

Inspirés par les révolutions en Tunisie et en Egypte, des milliers de Bahreïnis, essentiellement issus de la majorité chiite, manifestent depuis lundi pour exiger des réformes politiques et sociales dans ce royaume dirigé par une famille sunnite.


Mercredi soir, des centaines d'entre eux avaient entrepris de camper sur la place de la Perle, à Manama, en espérant la transformer en point de ralliement de la contestation à l'image de ce que les Egyptiens ont fait sur la place Tahrir, au Caire, jusqu'à la chute d'Hosni Moubarak. Mais la police est intervenue en force dans la nuit de mercredi à jeudi. Une intervention qui aurait fait au moins quatre morts, une cinquantaine de blessés et décrite comme particulièrement violente par les protestataires. Des détonations ainsi que les sirènes des ambulances ont été entendues à quelques centaines de mètres de la place, alors qu'un hélicoptère survolait le secteur. Une cinquantaine de véhicules blindés ont pu être aperçus jeudi matin en train de circuler en direction de la place de la Perle. Plus d'une dizaine de chars, des véhicules militaires et des ambulances de l'armée se sont également installés dans le centre de Manama, près de la place.


Désormais, la place dont les protestataires espéraient faire leur lieu de ralliement est vide, et les manifestants accusent. "Ils ont attaqué la place où des centaines de personnes passaient la nuit sous des tentes", a décrit un témoin. "J'étais présent (...) Les hommes s'enfuyaient mais les femmes et les enfants ne pouvaient pas courir aussi vite", a déclaré Ibrahim Mattar, un député du mouvement Al-Wefaq, le principal parti chiite d'opposition. "Quiconque a pris la décision d'attaquer les manifestants avait pour but de tuer", a renchéri le chef de cette formation, Abdoul Jalil Khalil. Pour sa part, le ministère de l'Intérieur a simplement écrit sur Twitter que les forces de sécurité avaient "vidé la place" à Manama et qu'une grande avenue de la capitale était partiellement fermée.


"Le peuple réclame la chute du régime"


Le mouvement Al-Wefaq, qui a suspendu ses activités parlementaires, a réclamé mercredi l'adoption d'une nouvelle Constitution plus démocratique. "Nous ne voulons pas instaurer un Etat religieux. Nous souhaitons une démocratie civile (...) dans laquelle le peuple est à la source du pouvoir, et pour cela, nous avons besoin d'une nouvelle Constitution", a déclaré le secrétaire général du parti, le cheikh Ali Salman, lors d'une conférence de presse.


La principale revendication des manifestants est la démission du Premier ministre, le cheikh Khalifa ben Salman al Khalifa, qui gouverne le pays depuis son indépendance en 1971. Oncle du roi Hamad ben Isa al Khalifa, il est perçu comme le symbole de la richesse de la famille régnante. Les manifestants dénoncent aussi la pauvreté et le chômage. Ils s'inquiètent en outre des avantages accordés à des sunnites étrangers venant s'installer dans le petit royaume (citoyenneté, emplois dans les forces de sécurité, logements) qui tendent à en modifier l'équilibre démographique.


Dans les années 1990, le Bahreïn avait déjà été le théâtre de troubles. L'adoption en 2002 d'une nouvelle Constitution et l'organisation d'élections législatives avaient contribué à ramener le calme mais l'opposition juge désormais ces réformes insuffisantes. La colère des manifestants a été accentuée par la mort de deux d'entre eux lundi et mardi dans des accrochages avec les forces de l'ordre. "Le peuple réclame la chute du régime", ont scandé des manifestants mercredi en se frappant la poitrine, un geste de deuil chez les chiites.


http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/bahrein-la-police-brise-la-manifestation-dans-le-sang-6280958.html

mercredi 16 février 2011

La contagion se confirme dans le monde arabe

Emeutes dans la ville libyenne de Benghazi

Des émeutes ont éclaté à Benghazi, en Libye, où plusieurs centaines de personnes ont affronté dans la nuit de mardi à mercredi des policiers soutenus par des partisans pro-gouvernementaux, rapportent des témoins et des médias locaux
La télévision publique libyenne fait état pour sa part de rassemblements de soutien au dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, dans différentes villes du pays mercredi matin. La chaîne a diffusé des images d'une manifestation pro-Kadhafi dans les rues de Tripoli.


A Benghazi, ville côtière de l'Est libyen, l'arrestation d'un militant des droits de l'homme a servi de déclencheur aux violences.


Selon l'édition en ligne du quotidien Kourina, les émeutiers réclamant sa libération étaient armés de bombes incendiaires et ont jeté des pierres en direction des forces de l'ordre. Plusieurs véhicules ont été incendiés.


Les autorités ont accédé à leur demande, mais les manifestants ne se sont pas dispersés, marchant sur la place Chajara où ils sont restés une partie de la nuit.


Le bilan avancé par le quotidien libyen est de 14 blessés, dont dix policiers. Aucun ne serait dans un état grave.


D'après un habitant de la ville, 500 à 600 personnes ont manifesté leur colère. "Ils sont allés au comité révolutionnaire (cellule de base du pouvoir-NDLR) dans le quartier de Sabri puis ont tenté de se rendre au comité révolutionnaire central", a-t-il raconté.


Sur une vidéo mise en ligne sur le site YouTube, censément enregistrée pendant les tensions de la nuit, on voit une foule de manifestants massés devant ce qui ressemble à un bâtiment public et scandant: "Il n'y d'autre Dieu que Dieu" et "la corruption est l'ennemi de Dieu".


"Benghazi est calme à présent. Les banques sont ouvertes et les enfants vont à l'école", a dit ce même habitant contacté un peu plus tard dans la matinée.


BENGHAZI, UNE VILLE PARTICULIÈRE


Il est impossible à ce stade d'évaluer les conséquences de ces événements, même si les exemples en Tunisie et en Egypte, deux pays voisins de la Libye, ont incité des opposants libyens en exil à tenter de mobiliser, utilisant notamment les réseaux sociaux sur internet.


Le gouvernement libyen a adopté pour sa part une série de mesures visant notamment à réduire les prix des produits de première nécessité.


Le régime de Tripoli s'apprêterait en outre à libérer 110 militants incarcérés du Groupe islamique libyen de combat, une organisation interdite par les autorités. Selon Mohamed Ternich, président de l'Association libyenne des droits de l'homme, ce sont les derniers membres de cette organisation toujours détenus à la prison Abou Salim de Tripoli.


Fethi Tarbel, le militant dont l'arrestation a déclenché les émeutes de Benghazi, a travaillé avec les familles des détenus de la prison d'Abou Salim, où le pouvoir incarcère opposants et islamistes.


La plupart des analystes s'accordent à penser qu'un scénario à l'égyptienne ou à la tunisienne est peu probable dans la Jamahiriya libyenne, qui dispose d'importantes ressources financières pouvant être utilisées pour calmer les esprits.


En outre, la société libyenne est structurée sur un système de liens tribaux et familiaux. Dans ce cadre, s'il devait y avoir contestation du régime de Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, elle se développerait plutôt en coulisse que dans les rues.


La ville de Benghazi, située à un millier de kilomètres à l'est de Tripoli, occupe une place particulière dans l'histoire libyenne. Nombre des opposants à Kadhafi en sont originaires et la ville a été écartée des principaux projets de développement économique, renforçant son particularisme.


http://fr.news.yahoo.com/4/20110216/twl-libye-affrontements-bd5ae06.html

mardi 15 février 2011

L'Égypte demande un soutien économique

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a appelé la communauté internationale à assister l'économie égyptienne, "durement affectée" selon lui par la crise qui a abouti à la chute du président Hosni Moubarak.


Ahmed Aboul Gheit a discuté au téléphone avec plusieurs de ses homologues étrangers, notamment la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et les ministres britannique et saoudien des Affaires étrangères William Hague et Saoud al-Fayçal, indique un communiqué reçu aujourd'hui.


"M. Aboul Gheit a mis ses interlocuteurs au fait des développements qui ont lieu en Egypte depuis plusieurs jours" et appelé "la communauté internationale à fournir un soutien à l'économie égyptienne durement affectée par la crise politique qui a déferlé sur le pays", selon le texte. Le Crédit Agricole a estimé dans une note récente que la crise coûtait au moins 310 millions de dollars par jour à l'économie égyptienne.


Ahmed Aboul Gheit s'est également entretenu au téléphone avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et l'a assuré du "soutien continu (de l'Egypte) aux droits du peuple palestinien". Ils ont aussi évoqué le projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU sur l'arrêt de la colonisation juive dans les Territoires occupés. Le gouvernement égyptien a été chargé de gérer les affaires courantes par le Conseil suprême des forces armées, auquel M. Moubarak a confié les rênes du pays en démissionnant vendredi.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/02/15/97002-20110215FILWWW00357-l-egypte-demande-un-soutien-economique.php

lundi 14 février 2011

Algérie: l'opposition annonce une nouvelle marche samedi

L'opposition algérienne a décidé d'organiser une nouvelle marche à Alger le 19 février, a annoncé dimanche un de ses membres à l'AFP. "La Coordination nationale vient de finir une réunion et a décidé d'organiser une marche samedi prochain à Alger", a déclaré au téléphone Me Moustepha Bouchachi du mouvement de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). La CNDC était à l'origine d'une première marche samedi à Alger qui a été empêchée par un important dispositif estimé à quelque 30.000 policiers qui ont procédé à de brèves interpellations -14 selon le ministère de l'Intérieur, 300 selon l'opposition-. Mais plusieurs centaines de manifestants avaient néanmoins bloqué la Place du 1er mai pendant plusieurs heures. Un rassemblement de très courte durée s'était également tenu à Oran, la grande ville de l'ouest algérien, où une trentaine de participants ont aussi été interpellés. La CNCD, qui regroupe des partis d'opposition, des organisations de la société civile et des syndicats non officiels, est née le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début de l'année qui ont fait 5 morts, et plus de 800 blessés. Elle exige le changement du système, et dénonce le "vide politique" qui menace la société algérienne "d'éclatement".
http://lci.tf1.fr/filnews/monde/algerie-l-opposition-cncd-annonce-une-marche-le-19-fevrier-a-alger-6275568.html

dimanche 13 février 2011

Des Yéménites hostiles au gouvernement marchent sur le palais

Des heurts ont éclaté ce dimanche au Yémen entre les forces de l'ordre et des manifestants anti-gouvernementaux qui tentaient de marcher sur le palais présidentiel de Sanaa, ont rapporté des témoins.


Peu avant les affrontements, l'opposition a accepté d'entamer des pourparlers avec le président yéménite, Abdullah Saleh, qui tente de contenir la vague de révolutions dans la région.


Dix manifestants arrêtés à Sanaa
«Le peuple yéménite veut la chute du régime», «la révolution yéménite après la révolution égyptienne», ont scandé les manifestants lors du rassemblement qui a réuni 1.000 personnes. Quelque dizaines d'entre eux se sont ensuite détachés pour marcher sur le palais présidentiel.


Début février, des dizaines de milliers de personnes avaient participé «au jour de colère» organisé par l'opposition pour réclamer un changement de régime. Des affrontements ont récemment éclaté entre partisans et opposants du gouvernement.


Selon des responsables de l'opposition, dix manifestants ont été arrêtés à Sanaa, la capitale, et 120 ont été gardés à vue pendant la nuit dans la ville de Taiz où les autorités ont dispersé une manifestation samedi.


Saleh s'est engagé à quitter le pouvoir
Quatre personnes ont été blessés à Sanaa où la police a frappé avec des bâtons les manifestants qui leur jetaient des pierres, selon des témoins.


Saleh, au pouvoir depuis plus de trente ans et qui redoute les répliques de la vague de contestation sans précédent qui touche plusieurs pays du monde arabe, s'est engagé à quitter le pouvoir à la fin de son mandat en 2013 et a promis que son fils ne prendra pas la tête du gouvernement. Il a invité l'opposition à des discussions.


Un risque d'instabilité dans la région
«L'opposition ne rejette pas l'invitation du président et est prête à signer un accord dans moins d'une semaine», a déclaré l'ancien ministre des Affaires étrangères, Mohammed Basindwa, désormais membre de l'opposition. Les pourparlers doivent se tenir sous l'égide de l'Occident ou du Golfe, a-t-il toutefois ajouté.


L'instabilité au Yémen pourrait constituer un risque au niveau politique et de la sécurité pour les Etats du Golfe. Les Etats-Unis s'appuient en outre sur le Yémen pour lutter contre Al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa)


http://www.20minutes.fr/ledirect/669249/monde-des-yemenites-hostiles-gouvernement-marchent-palais