lundi 31 octobre 2011

Dominique Strauss-Kahn, la "légèreté" de l'homme et la peur rétrospective des socialistes

Cinq mois après son arrestation à New York sous l'accusation de tentative de viol, le nom de Dominique Strauss-Kahn revient a la rubrique des faits divers et les socialistes francais éprouvent une peur rétrospective: et si "l'affaire du Sofitel" de New York n'avait pas éclaté?
Car l'ancien patron du FMI, qui n'a pu participer à la primaire socialiste pour la présidentielle de 2012 à cause de ses ennuis judiciaires --conclus depuis par l'abandon des poursuites pénales qui le visaient aux Etats Unis-- est aujourd'hui cité dans une affaire de prostitution de luxe entre Paris, Lille (nord) et Washington.
Aucune charge n'est pour l'instant retenue contre lui, mais la révélation de sa participation supposée à des parties fines aux frais d'une entreprise de travaux publics jette une lumière crue sur les moeurs et les faiblesses de celui que beaucoup voyaient déjà comme le meilleur candidat contre Nicolas Sarkozy et le futur président de la France.
Huit personnes, dont le propriétaire de l'hôtel Carlton de Lille, un directeur du groupe de construction Eiffage, un commissaire de police et un avocat, ont été inculpées dans ce dossier pour "proxénétisme aggravé en bande organisée".
Des prostituées ont témoigné avoir eu des relations sexuelles avec M. Strauss-Kahn lors de soirées organisées par les inculpés en 2009, 2010 et 2011 en France et aux Etats-Unis.
Il a demandé a être entendu rapidement par les enquêteurs pour mettre fin a des "insinuations malveillantes". Mais plus personne parmi les socialistes ne se risque encore a soutenir publiquement un homme dont la "légèreté", qu'il avait lui-même avouée, semble ne connaître aucune borne.
"On s'aperçoit aujourd'hui que sa candidature aurait été très vulnérable", a lâché dans la presse le député socialiste Pierre Moscovici, exprimant tout haut ce que beaucoup murmurent en confidence.
Le journal satirique Le Canard Enchaîné a rendu mercredi "un hommage appuyé à Nafissatou Diallo", la femme de chambre du Sofitel de New York, dont la plainte contre DSK pour tentative de viol a provoqué son arrestation le 14 mai et déclenché sa chute.
Sans elle, DSK avait en effet toutes les chances d'être le vainqueur de la primaire socialiste le 16 octobre --qui a finalement désigné Francois Hollande-- et les révélations sur "le réseau du Carlton" auraient transformé la campagne présidentielle en "vraie partie de plaisir", ironise le journal.
Et tandis que le quotidien Le Monde publie régulièrement en première page des dessins de Plantu mettant en scène DSK en retraité libidineux, l'hebdomadaire de centre-droit Le Point a enquêté cette semaine sur "l'homme qui a failli être président".
Sous le titre "un vaudeville tragique", il présente en couverture la dernière photo prise de DSK, mi-octobre, les traits tirés et le visage recouvert d'une barbe grise.
Si les magistrats de New York ont abandonné l'action pénale contre l'ancien directeur du FMI en raison de la faible crédibilité de la plaignante, une action civile est toujours ouverte dans ce dossier.
Une autre plainte pour tentative de viol déposée à Paris par la jeune journaliste française Tristane Banon a été classée. La justice a considéré que M. Strauss Kahn avait pu commettre une agression sexuelle contre la jeune femme mais que les faits étaient trop anciens et ne pouvaient être poursuivis.
Ancien ministre de l'économie, loué pour son bilan à la tête du FMI, Dominique Strauss-Kahn a été longtemps considéré par ses soutiens comme le plus doué et le plus expérimenté de sa génération, l'homme qu'il fallait à la France par temps de crise économique mondiale.
Certains pensent encore que sa compétence a manqué dans les négociations sur la crise de la dette de la zone euro. Le 18 septembre, lors de sa seule intervention publique depuis son retour des Etats-Unis, il avait plaidé pour l'effacement de la dette de la Grèce --finalement décidée jeudi lors du sommet de Bruxelles--, et critiqué la lenteur des Européens à prendre des décisions.
http://www.lepoint.fr/politique/dominique-strauss-kahn-la-legerete-de-l-homme-et-la-peur-retrospective-des-socialistes-29-10-2011-1390663_20.php

dimanche 30 octobre 2011

La strauss-kahnie entre rage et amertume

Il paraît que, pour tuer le temps, il joue encore aux échecsDepuis quelques jours, Dominique Strauss-Kahn attend, place des Vosges, à Paris, sa convocation dans l'affaire du Carlton de Lille, où son nom a été cité par des témoins. Il a pris les devants dès que son nom est apparu dans la presse et demandé à s'expliquer.
"Il est chez lui toute la journée, il tourne en rond", confie un proche. Seul, ces derniers jours. Anne Sinclair est restée dans son riad, à Marrakech. Dehors, ceux qui, à la rentrée encore, criaient à l'"opération politique" quand la justice française examinait la plainte pour "tentative de viol" déposée par Tristane Banon, gardent le silence. Y compris Michel Taubmann, le biographe du futur candidat, l'auteur d'un Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn (Editions du Moment) qui devait dire l'histoire officielle. Même Michèle Sabban, la fidèle d'entre les fidèles, celle qui, pour lui, avait endossé toutes les accusations "complotistes", ne répond plus.
L'ex-patron du Fonds monétaire international (FMI) ne sort pas de chez lui, par peur des insultes, fréquentes. Et ceux qui lui rendent visite dans sa "prison dorée" se comptent sur les doigts de la main. Il y a eu François Pupponi, son héritier dans son fief de Sarcelles (Seine-Saint-Denis), lui-même entendu dans une autre affaire, celle du cercle de jeux Wagram. Son ex-lieutenant, Jean-Christophe Cambadélis, rallié à François Hollande. C'est presque tout. "Après le Sofitel, on l'appelait, glisse une de ses têtes chercheuses. Là, c'est fini. On ne lui téléphone plus. Plus envie."
"JE NE VEUX PLUS JAMAIS ENTENDRE PARLER DE CE MEC"
Entre l'ex-favori de la primaire PS et ceux qui se préparaient à devenir ses apôtres, la ligne est définitivement coupée. Un de ceux qui avaient placé en lui ses espoirs et planché depuis des mois sur le scénario présidentiel résume le sentiment d'une strauss-kahnie qui s'avoue trahie : "Je suis très en colère. On a été trompés. Il nous a trompés. Je ne veux plus jamais entendre parler de ce mec." Au lendemain des premières révélations sur le scandale lillois, la phrase a fait florès chez les socialistes : "On devrait édifier une statue à Nafissatou Diallo." "Je ne me dis pas comme certains 'à quoi a-t-on échappé ?', mais bien 'heureusement qu'il n'a pas été élu'", confie Marisol Touraine, strauss-kahnienne et députée de l'Indre et Loire. "Il ne pouvait pas être président. Maintenant, je ne veux plus en entendre parler. C'est derrière moi."
Laurent Fabius a parlé, vendredi 28 octobre, de "tristesse". Sandrine Mazetier, députée de Paris : "C'est plus que de la déception, c'est de la colère. On est tous très marqués par cette affaire. On trouve inimaginable de n'avoir rien su, rien vu. C'est comme dans les dénis de grossesse, où l'entourage immédiat ne voit rien non plus. C'est vertigineux." Même M. Cambadélis ne peut plus le soutenir. Il soupèse une phrase qui, comme toujours chez lui, prend l'allure d'un communiqué. "Aujourd'hui, je ne veux ni l'accabler, ni l'excuser."
Au bord du gouffre, soumis, en conseil fédéral ou réunions de section, aux quolibets de leurs camarades – "franchement, ton Dominique…" – les anciens amis de DSK sont saisis de vertige. Car le scandale les éclabousse un peu, forcément, eux qui ont toujours nié ou refusé de voir la face noire de leur héros. "Les Français doivent se dire, au choix, que nous étions complices, et c'est faux. Ou bien que nous sommes des cons", enrage une élue strauss-kahnienne. Il y a un mois, les fidèles, tels Ramzi Khiroun, porte-parole du groupe Lagardère et proche conseiller d'Arnaud Lagardère, faisaient la leçon aux journalistes : "J'apprends que tu dis que j'ai couvert les frasques de DSK…"
"IL Y AVAIT DEUX DOMINIQUE, ET NOUS NE L'AVONS PAS VU"
Aujourd'hui, à EuroRSCG, Gilles Finchelstein et Stéphane Fouks se taisent. Tous cherchent à plaider leur cause : "Comment peut-on penser qu'on savait qu'il avait un réseau à Lille ? interroge l'un d'eux. Si le cercle politique proche l'avait su, il ne l'aurait pas poussé à se présenter. On n'est pas fous !"
Après l'épisode du Sofitel, ils osaient encore, comme M. Cambadélis, le couple "libre, soixante-huitard". Signe des temps, ils acceptent de parler de "libertinage". Ainsi ce poids lourd de la strauss-kahnie, toujours à la recherche d'explications: "Il y avait chez Dominique une lutte à mort entre la contrainte d'une candidature qui s'imposait à lui, et la pulsion, celle de son mode de vie soit disant libertin. Plus nous avons exercé de contraintes, plus il était obligé d'organiser ses pulsions ailleurs que dans notre espace. Il s'est donc mis avec des gens que nous ne connaissions pas. Tout cela a fini par occasionner une névrose et un personnage clivé. A un moment donné, le disque dur a fondu." Et ce proche conseiller, qui a perdu un mentor et un ami : "Il y avait deux Dominique, et nous ne l'avons pas vu."
Son cercle parisien jure avoir découvert dans le dossier lillois les soirées avec des prostituées dans des établissements parisiens et à Washington, notamment jusqu'au 13 mai, la veille de son arrestation à New York. "Ce qui est sidérant, c'est que c'était très compliqué d'aller voir Dominique au FMI. Et là, on apprend qu'il y avait des flics et des filles qui venaient lui rendre visite", lancent-ils, agacés de comprendre qu'ils ont, en outre, été préférés. Fabrice Paszkowski, chef d'entreprise, militant socialiste mis en examen pour "proxénétisme aggravé en bande organisée et association de malfaiteurs" dans l'affaire du Carlton était l'un des piliers, dans le Pas-de-Calais, du club pro-DSK "A gauche, en Europe !" "Jamais entendu parler", jurent Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova, et Mme Touraine, qui ont sabordé ce club.
Le commissaire lillois Jean-Christophe Lagarde, mis en examen, pour "proxénétisme aggravé" et "recel d'abus de biens sociaux" ? "On ne connaît pas ces mecs", assurent les proches de DSK. Le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas, qui confirme avoir rencontré les deux hommes à la demande de DSK, et pris le premier "pour un flic", assure "tomber de l'armoire". Cruelle ironie de l'histoire pour le secrétaire national du PS à la sécurité, qui en vue de la campagne présidentielle, était chargé d'anticiper les sales coups qui ne manqueraient pas de s'ourdir contre le candidat…
"DOMINIQUE ET ANNE RESTENT DES AMIS"
"D'un Casanova, il est passé à un érotomane, puis d'un coup à un pornographe", cingle une ancienne collaboratrice. Et une députée ralliée à Hollande : "C'est simple, c'est le dégoût." Seuls quelques rares amis du couple acceptent de soutenir encore l'ancien ministre de l'économie, mais toujours en y mêlant sa femme. L'écrivain Dan Frank, chez qui se tenaient début 2011 les réunions préparatoires et qui se rêvait déjà "plume" de la campagne : "Dominique et Anne restent des amis. Et on n'abandonne pas ses amis s'ils sont à terre, quelles que soient les circonstances."
Las ! Même Anne Sinclair n'est plus cette "Antigone" décrite par Ivan Levaï et tant d'autres derrière lui, cet été. L'ancien mari de la journaliste et ami du couple publiait juste avant l'affaire du Carlton un livre insensé : DSK : chronique d'une exécution (Le Monde du 8 octobre). "Je ne vais pas changer de discours maintenant, persiste le dernier avocat de DSK. Je ne regrette rien, ne retire rien à ce que j'ai écrit et dit. J'en conviens, il y a des questions que je ne veux pas me poser. Les péripatéticiennes belges, ce n'est plus de mon ressort. Je suis fermé comme une huître."
A l'époque, DSK, auquel l'ancien patron d'Europe 1 avait soumis ses épreuves, l'avait remercié et félicité. C'était encore l'époque estivale où l'ex-futur candidat à la présidentielle disait à ses amis politiques : "Je m'en veux, pour vous." Une saison a passé, et DSK désormais murmure, paraît-il : "Je n'aurai pas assez de ma vie pour m'excuser."
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/29/la-strauss-kahnie-entre-rage-et-amertume_1595845_823448.html

samedi 29 octobre 2011

Il quitte les Etats-Unis

îlot blanc avec ses plaques de cuisson et sa hotte en inox au milieu d’une pièce baignée de lumière. Cela vous rappelle quelque chose ? Normal, c’est la fameuse cuisine dans laquelle Dominique Strauss-Kahn commentait les sondages tout en faisant cuire quatre tournedos pour sa femme et lui. A l’époque, cette séquence – tirée d’un documentaire diffusée par Canal + en mars dernier alors que DSK faisait figure d’épouvantail pour la présidentielle – avait fait polémique. Aujourd’hui, si vous le désirez, vous pouvez être le prochain à y cuisiner de la viande rouge. A condition de débourser la modique somme de 5,2 millions de dollars.
C’est en effet le prix affiché sur le site Internet de l’agence immobilière chargée de la transaction, soit 30 % de plus que les 4 millions payés en octobre 2007 par Anne Sinclair alors que son mari prenait la tête du Fonds monétaire international (FMI) et devait s’installer dans la capitale américaine. Le choix du couple s’était porté sur la villa sise au 2613, Dumbarton Street, Washington DC. Située dans le très cossu quartier de Georgetown, cette maison en brique rouge compte trois chambres et trois salles de bains, avec un jardin et une piscine..................
La suite de l'article et les photos de la superbe maison en cliquant sur ce lien....
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=anne%20sinclair&source=newssearch&cd=1&ved=0CCoQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.francesoir.fr%2Factualite%2Fsociete%2Fdsk-il-quitte-etats-unis-151414.html&ei=nKiqTvboKKzZ4QSu8ejuDg&usg=AFQjCNGvoBXyok0afBCXh28D-qcDXkGdTA&sig2=BE_htYI9OofkeFSeRSWdiQ

vendredi 28 octobre 2011

Les avocats de DSK veulent savoir tout ce que sait le Sofitel

Ils veulent tout savoir. Les avocats de Dominique Strauss-Kahn viennent de demander une masse d'informations au Sofitel, dans le cadre de la procédure civile entamée à New York contre leur client par la femme de chambre Nafissatou Diallo. Selon des documents de justice publiés mercredi, ils ont notamment assigné le Sofitel, pour obtenir les éventuels compte-rendus de toutes les déclarations qu'aurait pu faire Nafissatou Diallo, par écrit ou à l'oral, sur son agression présumée. Ils réclament toutes les informations disponibles sur les entrées et sorties de la suite occupée le 14 mai par l'ancien patron du FMI, le détail de l'emploi du temps et des affectations de Mme Diallo entre le 1er janvier et le 31 mars 2011, ainsi que "tous les documents qui pourraient faire référence à  l'agression sexuelle supposée".
Ils exigent par ailleurs les éventuels compte-rendus de toutes les déclarations qui pourraient avoir été faites par des employés, des clients ou d'autres personnes, en liaison avec Dominique Strauss-Kahn ou avec l'agression sexuelle présumée. Le Sofitel doit également remettre le détail des appels téléphoniques passés depuis la chambre 2820, qu'avait nettoyée Mme Diallo le 14 mai et dans laquelle elle serait retournée après l'agression présumée.

Vingt jours...
Le Sofitel a objecté à certaines de ces demandes, faisant valoir qu'elles étaient trop vagues, ambiguës, qu'elles recherchaient des informations qui n'étaient pas utiles à la procédure civile, ou à l'inverse redemandaient certains document déjà transmis. Les avocats de DSK ont donné 20 jours au Sofitel pour s'exécuter, un délai également jugé trop court par les avocats du Sofitel.

Le 26 septembre, Dominique Strauss-Kahn a demandé le classement de la procédure civile entamée par Mme Diallo pour obtenir des dommages et intérêts. Ses avocats ont fait valoir qu'il bénéficiait d'une immunité totale, en tant  que patron du FMI au moment des faits. Cette demande n'a "aucune valeur", ont rétorqué lundi dans un long argumentaire les avocats de Nafissatou Diallo, affirmant que M. Strauss-Kahn ne pouvait pas invoquer d'immunité.

jeudi 27 octobre 2011

Anne Sinclair veut reprendre son destin en main

matin, vous voulez nous parler d'Anne Sinclair...
Toute la journée, vous allez entendre parler de Nicolas Sarkozy et du conseil européen qui doit décider du sauvetage de l'euro. Alors, j'ai pensé qu'une chronique politico-people était indiquée. J'ai un prétexte tout trouvé : Anne Sinclair devrait faire partie de l'équipe de direction de la version française du célèbre Huffington Post. Ce serait pour elle une belle porte de sortie de l'enfer. La journaliste a envie de retrouver son métier. Elle veut reprendre son destin en main, et donc sortir du rôle de "sainte Anne" qui accepte toutes les humiliations et tous les sacrifices pour son mari chéri. J'ai appris quelque chose de significatif : elle a aimé la dernière biographie qui lui est consacrée, vous savez, celle d'Alain Hertoghe et de Marc Tronchot (Anne Sinclair, femme de tête, dame de coeur, Calmann-Lévy), ce livre où l'on apprend - entre autres - qu'en 2002 DSK a quitté le domicile conjugal pendant neuf mois, parce qu'il soupçonnait sa femme de le tromper. Eh bien, la révélation de cet épisode n'a pas déplu à Anne Sinclair.
Vous voulez dire qu'elle souhaitait que ça se sache ?
Non, mais elle a saisi l'occasion de rééquilibrer - un peu - les choses vis-à-vis de son mari. Ce livre - dont je vous recommande vivement la lecture - lui a "fait du bien" - ,c'est elle qui le dit. Elle l'a lu au moment où sortait le nouvel épisode du feuilleton DSK : l'affaire des prostituées de Lille. En tournant les pages de ce gros livre dont elle est l'héroïne, elle s'est souvenue qu'elle a eu une vie extra-ordinaire. Depuis le 14 mai, elle l'avait presque oublié... Et là, dans cette bio illustrée de photos d'elle du temps de sa splendeur, elle s'est vue... belle. Elle n'était pas uniquement la femme trompée la plus célèbre du monde ; elle était la star aux quatre Sept d'or. Elle existait par et pour elle-même. Vous savez quoi ? Elle veut recommencer.
Ça veut dire se mettre à son compte ?
Ce que je sais, c'est qu'elle a bondi quand elle a découvert que son amie Élisabeth Badinter avait affirmé : "Aujourd'hui, Anne est une femme docile, passive et soumise. Elle trouve intéressant de décorer ses intérieurs." Des phrases terribles. Les deux amies ont eu une explication. Maintenant, Anne Sinclair doit démentir cette affirmation dans les faits. Elle est résolue à ne plus être la "femme de". Et comme c'est une grande journaliste, elle se cherche un job à sa mesure et qui lui permette de tourner la page. http://www.lepoint.fr/politique/la-politique-par-anna-cabana/anne-sinclair-veut-reprendre-son-destin-en-main-26-10-2011-1389250_232.php

mercredi 26 octobre 2011

Affaire DSK : la contre-attaque des avocats de Diallo

Non, l'affaire DSK à New York n'est pas terminée. En France, le parquet de Paris a classé sans suite la plainte pour "tentative de viol" de Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn le 13 octobre, mais estimé que des faits qualifiés d'agression sexuelle étaient "reconnus", même s'ils étaient prescrits. Une décision qui a redonné espoir aux avocats de Nafissatou Diallo, qui ont donc décidé de contre-attaquer.

Différentes interprétations d'un traité international

Le 26 septembre, Dominique Strauss-Kahn avait demandé le classement de la procédure civile et réclamé des dommages et intérêts au montant non précisé. Il avait affirmé qu'au moment de sa très brève relation sexuelle avec Nafissatou Diallo dans une suite du Sofitel le 14 mai, il bénéficiait d'une immunité totale en tant que directeur général du FMI. Cette version est rejetée par les conseils de la femme de ménage guinéenne. Kenneth Thompson et Douglas Wigdo citent une déclaration du FMI du 17 mai selon laquelle "la position officielle du FMI est que l'immunité du directeur général est limitée et ne s'applique pas dans ce cas". DSK "demande au tribunal d'ignorer le droit fédéral qui sans ambiguïté n'octroie qu'une immunité limitée aux chefs d'organisations internationales telles que le Fonds monétaire international", écrivent-ils.
Et l'ancien patron du FMI s'appuie pour sa demande sur un traité international "dont les Etats-Unis ne sont même pas partie", s'insurgent-ils. William Taylor, l'avocat de DSK, s'était effectivement appuyé le 26 septembre sur une convention internationale, adoptée par les Nations unies en 1947, pour affirmer que son client était protégé par une immunité diplomatique "y compris pour des actes commis à titre personnel". Son argument : même si "les Etats-Unis ne sont pas partie de cette Convention des agences spécialisées", le droit coutumier international garantit à M. Strauss-Kahn "une immunité absolue", avait-il alors affirmé. Réponse des conseils de Nafissatou Diallo : DSK "ignore complètement les critères stricts pour l'application du droit coutumier international". Le juge Douglas McKeon, saisi de la plainte au tribunal du Bronx, va devoir maintenant se prononcer.

mardi 25 octobre 2011

Anne Sinclair: de retour sur la scène médiatique?

À 62 ans, l’épouse de DSK pourrait faire un come-back fracassant dans le monde du journalisme. 14 ans après avoir quitté la présentation de 7 sur 7, la journaliste aux quatre 7 d'Or serait en pole position pour diriger la déclinaison française du plus influent des journaux américains en ligne.
Elle avait de grandes chances d’être la première dame de France. Par défaut, elle sera peut-être dans les jours qui viennent l’une des femmes les plus influentes du Web. Selon les informations du site Rue 89, Arianna Huffington, fondatrice du site américain Huffington Post, aurait rencontré deux rédacteurs en chef potentiels et l’épouse de Dominique Strauss-Khan en ferait partie.
«Elle n'aurait pas de rôle "exécutif", c'est-à-dire qu'elle n'assumera pas la rédaction en chef au quotidien de la déclinaison française du site américain d'Arianna Huffington (désormais membre du groupe AOL), mais elle en sera la patronne», explique Rue 89. Ce ne serait pas la première expérience de la journaliste sur la Toile puisqu’en 1997, elle avait occupé la fonction de directrice générale de e-TF1, la filiale internet de la première chaîne d’Europe.
L’ancienne présentatrice du célèbre magazine politique 7 sur 7, s’était aussi fait remarquer sur son blog «Deux ou trois choses vues d'Amérique»,
qui avait été très bien reçu par les internautes. Une bonne préparation donc avant de probablement rejoindre la déclinaison française (en partenariat avec "Le Monde" via une fusion avec le site participatif Le Post) du plus influent des journaux américains en ligne.
Lancé aux Etats-Unis le 9 mai 2005, le Huffington Post revendique 37 millions de lecteurs par mois et s’impose comme le concurrent direct du très prestigieux "New York Times". Sa version française doit voir le jour le 15 novembre en France. Alors que son mari est empêtré dans l’affaire du Carlton de Lille, Anne Sinclair est en passe… de revenir par la grande porte dans le monde du journalisme.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=dsk&source=newssearch&cd=4&ved=0CD8QqQIwAw&url=http%3A%2F%2Fwww.gala.fr%2Fl_actu%2Fon_ne_parle_que_de_ca%2Fanne_sinclair_de_retour_sur_la_scene_mediatique_244971&ei=j1WlTomXO8-e-QbpkPmeBQ&usg=AFQjCNEwsnpN0NE4Uv5A55oCArqgbqiG5g&sig2=IsLEmqDM8hIgxuK5UjG6_w

lundi 24 octobre 2011

Du FMI à Dodo la Saumure : le pèlerinage sexuel de DSK

Au-delà de la banale affaire de proxénétisme hôtelier, l'affaire dite du Carlton de Lille éclaire d'une façon encore plus crue celui que les socialistes ont failli choisir : Dominique Strauss-Kahn.

Les socialistes ont finalement de la chance. Imaginez que le scandale du Sofitel de New-York n'ait pas eu lieu et que Dominique Strauss-Kahn ait été sacré candidat du PS aux primaires. Que se serait-il passé ? Eh bien le PS aurait été dans une belle panade, en train d'essayer de comprendre ce que pouvait bien faire leur candidat naturel avec Dodo la Saumure, proxénète notoire qui vient d'être mis en geôle en Belgique.
Cette affaire dite du Carlton, du nom de l'hôtel de Lille, aurait eu à l'échelle du PS un tout autre impact que celle dite du Sofitel. Car même si DSK ne risque pas la taule, cela aurait torpillé net le candidat tout juste nommé.
Récapitulons. Le propriétaire, Hervé Franchois, le directeur, Francis Henrion et René Kojfer, chargé des relations publiques (soit la sainte Trinité du Carlton) sont accusés d'avoir fourni des chambres garnies ou « avec colis » (autrement dit avec des filles de petite vertu mais de grand vice) à des adeptes de relations tarifées comme on dit. Mais pour fournir, faut-il encore avoir la marchandise : c'est là qu'intervient le fameux Dominique Alderweireld alias Dodo la Saumure pour les intimes. Mais comme on n'est jamais assez prudent, pour couvrir la petite entreprise qui ne connaissait pas la crise loin s'en faut, on trouve Maître Emmanuel Riglaire un avocat du barreau de Lille (à croire qu'il confondait faire partie du barreau et avoir le barreau) et même, excusez du peu, un commissaire divisionnaire, Jean-Christophe Lagarde.
Ces deux derniers viennent d'être mis en examen pour « proxénétisme aggravé en bande organisée », l'équivalent de la médaille du mérite dans le monde des truands.
On notera que si la sainte trinité du Carlton a été écrouée, il n'en va pas de même pour les deux hommes de l'ordre qui ne sont que mis en examen pour l'heure. Selon que vous soyez….
Mais ce n'est pas tout. Une autre personne a été mise en examen : David Roquet, patron d'une filiale d'Eiffage qui aurait financé des billets d'avion pour New-York à Jean-Christophe Lagarde et Jean-Claude Ménault, directeur départemental de la sécurité publique. Pourquoi New-York ? « Parce que nous avons été invités par DSK », a répondu Roquet. Sous couvert d'aller parler sécurité avec DSK (à quel titre ?), les invités ne venaient pas les mains vides mais avec les fameux « colis ». L'ogre DSK se serait fait approvisionner en chair fraîche depuis l'Europe. Une nostalgie des produits du pays sans doute ! Le plus marrant, c'est que notre Dominique national qui mériterait le surnom de Dodo la Luxure a même fait visiter le siège du FMI à la petite équipe la veille de la désormais fameuse affaire du Sofitel de New-York. Concernant le chef d'entreprise Roquet, les policiers ont découvert de nombreuses notes de frais portant la mention « DSK ». L'entreprise Eiffage ayant remporté le marché de construction du Grand Stade de Lille, on ne pourra jamais empêcher la rumeur de poser la question : DSK serait-il intervenu auprès de Martine Aubry pour favoriser son pote Roquet ?
Quand il était de passage à Paris, notre Dodo la Luxure retrouvait des « colis » de Dodo la Saumure grâce à l'obligeance de David Roquet mais aussi de Jean-Christophe Lagarde passé de flic à garde du corps. Ebats dans le cadre luxueux d'un grand hôtel avec Mounia, Béa, Jade, trois grâces qu'on suppose peu gratuites.
On comprend mieux pourquoi DSK est un partisan acharné de la mondialisation : le cul sans frontières, côté en bourse, avec échange d'actions !
Une question demeure : lors de la séquence du Sofitel, DSK aurait-il cru en toute bonne foi que Nafissatou Diallo était un « colis » envoyé par ses amis ? Cela expliquerait bien des choses….
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=dsk&source=newssearch&cd=2&ved=0CDEQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2Fwww.lunion.presse.fr%2Farticle%2Ffrancemonde%2Fdu-fmi-a-dodo-la-saumure-le-pelerinage-sexuel-de-dsk&ei=IPejTqiSA6Xe4QTbmbCIBA&usg=AFQjCNHI-zY5hT1FAfo_JHK8mMS8rOKyyw&sig2=YqBtrk8Lm4KNBdE5f1VLJw

dimanche 23 octobre 2011

Proxénétisme : l’audition de DSK désormais très attendue

Dominique Strauss-Kahn, dont le nom est cité à longueur de procès-verbaux par la plupart des personnes entendues dans l’affaire de proxénétisme autour de l’hôtel Carlton, ne pourra pas échapper à une audition
Il l’avait d’ailleurs lui-même réclamée dimanche dernier pour, a-t-il dit, « mettre un terme aux insinuations malveillantes », sans démentir toutefois sa participation à ces parties fines organisées par des amis.
Mais de nombreux autres noms ont été cités, au fil des auditions, comme ayant participé à ces soirées : des cadres de l’équipe de football de Lille, mais aussi un adjoint au maire de la capitale des Flandres ainsi qu’un autre élu du Pas-de-Calais, ancien ministre, et des responsables d’un groupe de presse. Aucune de ces personnes n’a pour l’heure été entendue.
Entendu à titre de témoinHier, la rumeur d’une audition de DSK, le jour même, a circulé à Lille. Mais l’équipe très réduite d’enquêteurs de la police judiciaire n’était pas disponible pour l’entendre. Et ceux de l’Inspection générale de la police nationale n’ont pas vocation à interroger l’ancien favori des sondages pour la présidentielle. Ces fonctionnaires achevaient d’interrogerle commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, soupçonné d’avoir fourni les filles pour ces soirées. Si DSK, dont le nom a été cité par plusieurs prostituées, devait être entendu dans cette affaire, il le serait à titre de témoin.
Hier, David Roquet, le dirigeant d’une filiale du groupe de travaux publics Eiffage, a été mis à pied par sa direction. Il a affirmé lors de ses auditions avoir financé des voyages et payé des prostituées pour des soirées coquines avec DSK à Paris et à Washington, et a précisé « n’avoir jamais été sollicité » directement par l’ancien directeur du FMI. Ce cadre de la multinationale du bâtiment recevait ses commandes du commissaire de police Lagarde, lié à Fabrice Paszkowski, 44 ans, chef d’entreprise, proche des milieux maçonniques et politiques de la région. C’est la société Virginie D, gérée par sa compagne, Virginie Dufour, 41 ans, qui aurait avancé les frais des voyages et d’autres prestations avant de se les faire rembourser par la filiale d’Eiffage. Si l’enquête établit que cette société a financé à son insu les fameuses soirées, leurs bénéficiaires, dont DSK, pourraient être inquiétés pour « recel d’abus de biens sociaux ». Mais « la justice devra démontrer que ces derniers ne pouvaient pas ignorer qui payait en réalité », décrypte un avocat parisien.
Virginie Dufour a été mise en examen hier soir pour proxénétisme aggravé et escroquerie ainsi que Fabrice Paszkowski, qui a, lui, été écroué.
http://www.leparisien.fr/lille-59000/proxenetisme-l-audition-de-dsk-desormais-tres-attendue-22-10-2011-1680272.php

vendredi 21 octobre 2011

DSK : au cœur d’une nouvelle affaire

Après que la plainte de Tristane Banon pour viol a été classée sans suite, à Paris, le champion déchu des socialistes est cité dans le démantèlement d’un réseau de proxénétisme à Lille.
Une barbe de huit jours, une chemise blanche déboutonnée : avec ce nouveau look, aperçu au sortir de l’hôtel de ville de Sarcelles, où il venait de déposer son bulletin pour les primaires socialistes, Dominique Strauss-Kahn semble s’éloigner de plus en plus de la stature du dirigeant international. À peine son vote accompli, le champion déchu des socialistes a dû se fendre d’un communiqué un peu gênant. Il souhaite « être entendu le plus rapidement possible » par les juges chargés d’une affaire de proxénétisme en pleine éclosion où se croisent Dodo la saumure, tenancier de bars à hôtesses en Belgique, les patrons d’un hôtel de luxe à Lille et… un policier, chef de la sûreté lilloise, réputé ami de DSK. L’ex-directeur du FMI veut mettre un terme « aux insinuations et extrapolations hasardeuses et encore une fois malveillantes » à son égard dans la presse. Depuis plusieurs jours, son nom était cité dans ce dossier où, selon Le Point, une prostituée aurait raconté avoir participé à une partie fine dans un grand hôtel à Paris. Le Journal du dimanche révèle que l’enquête porte aussi sur des déplacements des filles du réseau à New York fin 2010 et que l’audition de Strauss-Kahn, présenté comme un client, serait « probable ». Précision apportée par Marianne : Jean-Christophe Lagarde, le commissaire divisionnaire proche de DSK, se serait rendu à Washington la veille de l’arrestation du leader socialiste à New York.
Les hommes de la PJ de Lille et leurs confrères de l’IGPN, la « police des polices », vont de surprise en surprise depuis la mise sous surveillance du Carlton, un grand hôtel de la ville, et de deux autres établissements, aujourd’hui fermés sur décision de justice. C’est dans le cadre de ce dossier tentaculaire, où plusieurs notables sont écroués pour proxénétisme, que le nom de DSK est apparu courant mai, juste avant son interpellation. Sur des écoutes téléphoniques, René Kojfer, 70 ans, directeur des relations publiques du Carlton, cite alors DSK dans ses conversations. Les policiers soupçonnent très tôt le socialiste d’être un client de son réseau. Surtout, la « police des polices » s’intéresse aux voyages à New York du commissaire Lagarde, dont La Voix du Nord indique qu’il « se vantait » d’être le « copain de bordée » de DSK. C’était en tout cas son plus proche conseiller en matière de sécurité, appelé à de hautes fonctions dans la police en cas de victoire de la gauche. Pour autant, le commissaire aurait-il fourni lui aussi des filles à son mentor ? Il a en tout cas annoncé à ses hommes qu’il s’attendait à être placé en garde à vue par l’IGPN.
Crispant, pour un DSK qui n’avait déjà pas pu savourer le classement sans suite de la plainte de Tristane Banon pour tentative de viol, tant le communiqué du parquet de Paris s’était fait assassin. Le 13 octobre, la justice a estimé qu’« une agression sexuelle » avait bien été commise par Dominique Strauss-Kahn. « Il ressort que si, faute d’éléments de preuves suffisants, les poursuites ne peuvent être engagées du chef de tentative de viol, des faits pouvant être qualifiés d’agression sexuelle sont, quant à eux, reconnus », a indiqué le parquet. Requalifiés en délit, ces faits sont prescrits : l’agression supposée date de février 2003. Mais même sans poursuites judiciaires, le coup pourrait être fatal pour l’ex-directeur du FMI. Désormais, il n’y a pas que la parole de ses accusatrices, Nafissatou Diallo et Tristane Banon. Les Français pourraient bien ne jamais lui pardonner d’avoir si longtemps tenté de cacher son vrai visage.
Lire l'article intégral dans VSD n°1782 (du 20 au 26 octobre 2011)
 http://www.google.fr/url?url=http://www.vsd.fr/contenu-editorial/l-actualite/les-indiscrets/1945-dsk-au-cur-dune-nouvelle-affaire&rct=j&sa=X&ei=9BOgTt3EBKKk4ASX-u3IBA&ved=0CC4Q-AsoADAA&q=dsk&usg=AFQjCNGmopR_DPpvmKABKwhtmk6qBnQlpA

jeudi 20 octobre 2011

DSK: Tristane Banon ne se constituera pas partie civile

Tristane Banon ne se constituera pas partie civile après le classement sans suite de sa plainte contre Dominique Strauss-Kahn. La jeune femme estime en effet son statut de victime reconnu, au moins "a minima".
"Je ne vais pas me constituer partie civile", a-t-elle annoncé mercredi sur Canal+. Après le classement de sa plainte, la journaliste et écrivain, qui a accusé l'ancien ministre socialiste d'avoir tenté de la violer en 2003, avait envisagé cette procédure qui aurait entraîné automatiquement la désignation d'un juge d'instruction.
"J'ai toujours dit que je me constituerai partie civile tant que mon statut de victime ne serait pas reconnu", a rappelé Tristane Banon sur Canal+. Or, "le parquet a fait quelque chose de rarissime. D'ordinaire, quand il reclasse en agression sexuelle, il dit: 's'il s'était passé quelque chose, ça serait une agression sexuelle'. Là, très clairement, dans la lettre que m'a envoyée le parquet, il dit qu'il y a eu agression sexuelle".
"Donc mon statut de victime, il est reconnu, a minima, parce que moi (...) je continue d'affirmer que c'était une tentative de viol, mais on ne peut plus dire que j'étais une affabulatrice", a insisté la jeune femme.
"Je ne faisais ça ni pour l'argent, ni pour la gloire", a poursuivi Tristane Banon, qui compte désormais "tout faire" pour l'adoption d'une loi, proposée par la communiste Marie-Georges Buffet, allongeant le délai de prescription de l'agression sexuelle à dix ans. Elle a également conseillé à DSK de "faire profil bas", estimant qu'il est désormais "officiellement un agresseur sexuel".
Début juillet, alors que Dominique Strauss-Kahn était inculpé pour tentative de viol à New York, Tristane Banon avait déposé une plainte simple contre l'ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI), qu'elle accusait d'avoir tenté de la violer, en février 2003, dans un appartement parisien.
Le 13 octobre, le parquet de Paris a classé sans suite la plainte de Tristane Banon, jugeant que des poursuites pour tentative de viol ne pouvaient être engagées "faute d'éléments de preuve suffisants". En revanche, le parquet a considéré que "des faits pouvant être qualifiés d'agression sexuelle sont reconnus", mais prescrits, le délai de prescription en la matière étant de trois ans, contre dix ans pour le viol.
Après la décision du parquet, les avocats de DSK, Mes Frédérique Beaulieu et Henri Leclerc, ont contesté de leur côté que l'ancien patron du FMI ait reconnu des faits d'agression sexuelle sur la jeune femme, publiant des extraits de l'audition de leur client par les enquêteurs le 12 septembre. L'ancien ministre y reconnaît avoir essayé de prendre la jeune femme dans ses bras et avoir "tenté de l'embrasser sur la bouche" avant d'être "repoussé fermement".
Aux Etats-Unis, Nafissatou Diallo, la femme de chambre du Sofitel de Manhattan qui accuse DSK de l'avoir violé, a porté plainte au civil le 8 août. En revanche, toutes les poursuites pénales contre l'ex-présidentiable socialiste ont été abandonnées par la justice américaine le 23 août dernier, en raison des mensonges et contradictions de son accusatrice
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111019.FAP6827/dsk-tristane-banon-ne-se-constituera-pas-partie-civile.html

mardi 18 octobre 2011

Affaire DSK : pas de nouvelle poursuite de la part de Tristane Banon ?

Se dirige-t-on vers la fin de l'affaire DSK en France ? Invité dimanche de l'émission de Marc-Olivier Fogiel sur M6, David Koubbi, l'avocat de Tristane Banon, qui accuse l'ex-patron du FMI d'agression sexuelle, est revenu sur les suites que lui et sa cliente entendaient donner à l'affaire après son classement par la justice.
Petit rappel : en classant sans suite la plainte pour tentative de viol déposée en juillet par la romancière, le parquet a considéré jeudi que DSK avait reconnu avoir tenté de l'embrasser, ce qui peut "être qualifiable d'agression sexuelle", un délit prescrit. Les avocats de DSK ont protesté contre cette interprétation des faits. De son côté, la défense de Tristane Banon s'est félicitée de lui voir reconnu un statut de victime.
"Rester sur le ring"
L'avocat avait déclaré jeudi que la romancière allait "dans les jours qui arrivent" déposer une plainte avec constitution de partie civile contre DSK, ce qui entraînerait la désignation d'un juge d'instruction et relancerait l'affaire. Mais, interrogé sur M6 sur une éventuelle poursuite du combat judicaire après ce classement et cette demi-victoire, David Koubbi a déclaré avoir conseillé à Tristane Banon de ne pas engager une nouvelle procédure contre
Dominique Strauss-Kahn.
Toutefois, contacté par TF1 News, l'avocat a tenu à apporter des précisions : "J'ai dit à Tristane Banon à titre personnel que, si elle pouvait se satisfaire de cette décision de justice et si elle trouvait les moyens de se reconstruire, elle devrait songer à ne pas engager d'autre poursuite", a expliqué David Koubbi. Mais, "en tant qu'avocat, j'ai dit à ma cliente que si Dominique Strauss Kahn persévérait de son côté, s'il n'abandonnait pas, il faudrait alors rester sur le ring". En clair, Me Koubbi suggère que sa cliente pourra maintenir sa menace de nouvelles poursuites si l'ex-patron du FMI persévérait de son côté dans la plainte pour dénonciation calomnieuse qu'il a déposée dans cette affaire.
Sur M6, alors qu'on lui demandait si Tristane Banon pouvait encore se constituer partie civile, Me Koubbi avait répondu qu'"à l'instant où je vous parle, ce n'est pas l'instruction que j'ai reçue", précisant cependant "être en train d'y travailler". "On ne va pas quitter le ring si DSK s'y trouve encore"...

lundi 17 octobre 2011

Banon: DSK est "inhumain"

Tristane Banon ne nomme jamais DSK dans son livre "Le Bal des hypocrites", publié jeudi, car elle le trouve "inhumain", explique-t-elle aujourd'hui dans une interview au quotidien Midi Libre. "Dans la vie, je le nomme très peu. J'ai du mal. Ces trois lettres me paraissent trop flatteuses. Je ne peux pas appeler par son nom quelqu'un que je trouve inhumain. J'ai en moi des termes plus vulgaires que 'le cochon' ou 'l'homme babouin' (qu'elle utilise dans son livre, ndlr)", dit-elle.

S'exprimant pour la première fois depuis le
classement sans suite par le parquet de Paris de sa plainte pour "tentative de viol" contre l'ex-patron du FMI, l'aggression sexuelle ayant néanmoins été reconnue, Tristane Banon n'a pas voulu faire de commentaires à ce sujet.

"Je n'aime pas réagir à chaud et si je vous parle maintenant, ce sera repris dans l'heure dans toute la presse. Je m'exprimerai en début de semaine, une fois rentrée à Paris, quand mon avocat et moi aurons pris une décision quant à la suite à donner", indique-t-elle.

Me David Koubbi a déclaré jeudi que sa cliente pourrait prochainement déposer une plainte avec constitution de partie civile, ce qui entraînerait la désignation d'un juge d'instruction et prolongerait l'affaire.

La romancière, qui se dit "fatiguée", harcelée par les paparazzis au point de vivre "chez les uns et les autres", affirme ne plus travailler depuis le 15 mai, début de l'affaire DSK, et se faire aider financièrement par des amis et son avocat. Tout en niant avoir écrit un livre "pour du fric".

"Si je gagne quoi que ce soit dans cette affaire, ça ira à des associations", souligne-t-elle. "Au début, je n'ai pas écrit pour faire un livre. Mais je voyais des gens à la télé comme BHL parler de moi de façon honteuse, dégueulasse et méprisante. L'être humain que je suis a tout pris dans la gueule, il fallait que ça sorte d'une façon ou d'une autre", poursuit-elle.

Tristan Banon se dit enfin "super-pessimiste" quant à son avenir : "je serai toujours celle qui...", regrette-t-elle. "Alors quitte à vivre avec cette étiquette pendant soixante ans, autant que ce ne soit pas vain. Ma seule solution est de faire de ça le combat d'une vie. Je ne peux plus me permettre le luxe de ne pas être féministe", conclut-elle.

http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438191/s/194f45fe/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cflash0Eactu0C20A110C10A0C150C970A0A10E20A1110A15FILWWW0A0A4480Ebanon0Edsk0Eest0Einhumain0Bphp/story01.htm

dimanche 16 octobre 2011

Anne Sinclair, les extraits du livre choc

Ce roman vrai d'Anne Sinclair est signé par deux journalistes biographes. Après deux ans de travail, Alain Hertoghe et Marc Tronchot tentent de décrypter une personnalité et une trajectoire hors du commun. dans Anne Sinclair, femme de tête, dame de coeur (Calmann-Lévy), les auteurs livrent le résultat de trente heures d'entretiens inédits, de 70 témoignages, de deux ans de travail... En faisant alterner interviews vérité et recherches d'archives, le livre, dont nous publions les premiers extraits en exclusivité cette semaine, éclaire pour la première fois une part du mystère Anne Sinclair. Un ouvrage pour tenter de comprendre le fonctionnement d'une personnalité qui fut l'une des stars de TF1 et l'épouse d'un présidentiable qui chuta, sous la lumière, dans le chaos d'une « faute morale » avouée.
La scolarité avec le fils Chaban-Delmas
« Sa scolarité, Anne la passe en effet... au premier rang. Seul rival, le fils Chaban-Delmas [...]. Anne restait la meilleure [...]. Il fallait qu'elle le soit. Elle était entraînée comme un champion sportif, au maximum de ses performances. » (P. 33.)
La psychanalyse
« Elle appellera cela ses stages de tennis. Comme de longs échanges avec ses démons en fond de court. Pour regarder en face cette culpabilité qu'elle garde tapie tout au fond d'elle [...]. Culpabilité vis-à-vis de sa mère. C'est bien l'essentiel du problème. Sensation d'avoir été injuste envers l'auteur de ses jours, de lui en avoir voulu d'être trop possessive. » (P. 72.)


Le départ de TF1
Version Sinclair : « "Je tremblais comme une feuille [...]. De peur, de colère, de chagrin. J'étais choquée, c'était très violent, très insultant. Tous les quatorzième, treizième et douzième étages avaient entendu." »
Version Le Lay : « "Ce n'est pas nous qui avons eu le mauvais rôle. C'est elle qui s'est mal conduite. Et, en plus, elle a pris de l'argent. Alors, moi, je veux bien qu'on soit de gauche, mais, quand on se pavane à Marrakech, il y a une limite". » (P. 213-214.) Résultat du conflit : « "Dehors et pas un centime," avait donné Patrick Le Lay pour instruction [...]. Un an et demi plus tard, les prud'hommes en décideront autrement. Anne touchera 1,86 million d'euros, totalement défiscalisés - une somme calculée sur la base d'un salaire mensuel d'environ 38 000 euros, auxquels s'ajoutent les stock-options ». (P. 215.)


Conquêtes amoureuses
Jacques Attali. « Un collectionneur de diplômes. Leur relation résiste aux désaccords... mais pêche cependant par trop d'insuffisances. Pas assez passionnelle, trop "plan-plan" [...]. En fait, le problème de base apparaît plus simple. Jacques n'est pas assez amoureux d'elle. » (P. 68.)
Laurent Fabius. « Ces premières amours gardent un goût d'inachevé. Anne s'en consolera. D'autres passeront. Comme Laurent Fabius, avec qui s'improvisera une "amourette" de quelques mois. » (P. 69.)
Anne Sinclair : « "Laurent Fabius était un copain de Sciences-Po... Quand il a été nommé à Matignon [1984], il m'a demandé de venir le voir [...]. Il voulait me proposer de m'occuper de son service de presse ». (P. 131.)
Ivan Levaï, son premier mari. « Et, soudain, je vois une reine de la nuit, une jeune femme avec des yeux absolument incroyables, je ne vois plus qu'eux. Je suis foudroyé. » (P. 80.)
L'amour avec DSK
Judaïté : « Écrit-elle en substance [à DSK] : "Je suis juive, tu l'es aussi, donne enfin une cohérence à ta vie !"? Interrogée à ce sujet, l'ex-icône de TF1 confirme l'échange, à l'époque, de nombreuses lettres enflammées[...]. Mais Anne Sinclair dément avoir rédigé de tels propos. "J'aurais peut-être pu écrire, et encore je n'en suis pas sûre : Nous avons tous les deux des tas de choses en commun, dont le judaïsme". » (P. 143.)
« Dès l'idylle [...] rendue publique, une partie de l'entourage d'Anne Sinclair s'était affolée [...] sa réputation d'homme à femmes est bien établie sur la place de Paris [...]. Déjà, parmi les proches, des Cassandre craignent qu'une déconvenue tragique attende leur amie. » (P. 148.)
DSK : « "Anne me le dit souvent : dans les dîners, je stare [regarde fixement]. J'ai une aptitude à montrer à une femme que je la trouve jolie. Je ne dis pas que c'est malin, mais c'est ainsi." »
Anne Sinclair, après l'affaire Piroska Nagy (une aventure avec une haute responsable hongroise du FMI en janvier 2008 à Davos) : « "Il était tellement malheureux du mal qu'il avait fait, à moi et aux enfants, qu'il s'est puni tout seul". Anne Sinclair lui fait comprendre qu'elle ne digérerait pas un nouveau coup de canif ». (P. 280.)
« "Là, j'ai eu l'évidence d'une infidélité [...]. Mais je savais que je n'étais pas exempte moi-même de reproches : il y avait eu la période de froid, en 2002-2003, entre Dominique et moi. Je me suis donc dit qu'il se passait des choses dans la vie des couples, qui ne regardaient qu'eux, et j'allais surmonter cette épreuve." » (P. 314.)


L'affaire du Sofitel
« Le 28 juillet 2011, nous avons donc pris congé d'une femme en pleine tourmente qui, lors de cet ultime entretien, trouva pourtant la force de sourire [...]. Une décontraction apparente, seulement apparente, qui, quelques minutes plus tard [...] laissera subitement la place à une émotion paralysante, quand, sur des écrans de télévision, apparaît le visage de DSK [...]. Le corps d'Anne Sinclair se raidit alors, le regard devient fixe. Plus un mot ne sort de sa bouche [...]. Comme si le cauchemar, jamais, n'allait s'arrêter. » (P. 12-13.)
Anne Sinclair : « "On ne connaît pas ses propres limites, on ne sait pas ce qu'on est capable d'endurer, répond-elle avec un regard un peu las et incrédule. Je n'ai pas de recette. On réagit avec son instinct et ses tripes. Dans l'adversité, je me répète la devise de ma grand-mère paternelle : On serre les dents, on serre les poings. Et j'ajoute : Après, si besoin, on en use !" »


Les accusations de Tristane Banon
« Elle se souvient en avoir pris connaissance à l'occasion de l'affaire Nagy. Mais elle ne les a pas prises au sérieux. » (P. 315.)

Ce qu'ils disent d'elle
Jean-Marie Colombani : « "Anne Sinclair, c'est aussi Diane chasseresse ! C'est une séductrice qui n'a pas froid aux yeux. Elle ne doute pas de son charme, et, ayant été gâtée par la vie, elle ne conçoit pas qu'on puisse lui résister." » (P. 138.)
Pierre-Luc Séguillon : « "Nous n'avons jamais été amis. Il y avait une méfiance réciproque [...]. Elle avait les dents qui rayaient le parquet. J'ai rarement connu une femme avec une ambition pareille." » (P. 75.)
Ivan Levaï : « "Bruno Masure a écrit un livre La télé rend fou. Anne figure dans la liste des gens que la télé n'a pas rendus fous." » (P. 76.)
http://www.google.fr/url?url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/people/65090/anne-sinclair-les-extraits-du-livre-choc.html&rct=j&sa=X&ei=omiYTs6kHNHUsgbF5JyQBA&ved=0CDEQjQwoAzAA&q=anne+sinclair+et+tf1&usg=AFQjCNFwN04R0n8FeFhyhZK0KmiLVzEr0Q

samedi 15 octobre 2011

Nafissatou Diallo: le "mensonge" de DSK sera utilisé à New York, selon son avocat français

L'avocat français de Nafissatou Diallo a prévenu vendredi que le "mensonge" de Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire l'opposant à la jeune française Tristane Banon qui l'accuse de tentative de viol, serait mis à profit dans la procédure civile intentée à New York par la femme de chambre du Sofitel.
"C'est la première fois qu'un magistrat évoque à son propos le terme d'agression sexuelle. Aujourd'hui, il n'y a pas que l'avocat de Mme Banon ou l'avocat de Nafissatou Diallo qui parle d'agresseur sexuel en parlant de M. Strauss-Kahn. Il y a aussi le procureur de Paris, ce qui n'est pas rien", a déclaré Me Thibault de Montbrial à la radio Europe 1.
"Deuxième enseignement, M. Strauss-Kahn est pris en flagrant délit de mensonge. J'ai réécouté ce qu'il avait dit sur (la chaîne de télévision française) TF1 il y a quelques semaines. Il avait dit, je cite: +Il n'y a eu aucun acte d'agression+ à propos de Tristane Banon. Il a parlé de faits imaginaires. Donc M. Strauss-Kahn a menti", a argumenté Me de Montbrial.
"Quand les avocats de Mme Diallo aux Etats-Unis, dans le cadre de la procédure américaine, intervieweront Dominique Strauss-Kahn, sous serment, dans le cadre de l'enquête au civil, ils ne manqueront pas de le mettre en face de son mensonge dans l'affaire de Mme Banon", a prévenu l'avocat.
Mentir sous serment est un délit passible de prison aux Etats-Unis.
Le parquet de Paris a classé sans suite jeudi la plainte pour "tentative de viol" de Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn, déclarant que des faits qualifiés d'agression sexuelle étaient "reconnus" mais prescrits.
Les avocats de DSK ont réfuté qu'il ait "reconnu" lors de l'enquête une agression lors d'une rencontre avec Mme Banon dans un appartement parisien en 2003, indiquant qu'il avait juste tenté d'embrasser Tristane Banon, s'était vu essuyer un refus et avait alors renoncé sans insister.
Aux Etats-Unis, la justice américaine a renoncé à engager des poursuites pénales contre DSK, estimant que Mme Diallo n'était pas suffisamment crédible pour être suivie par un jury dans un procès. La femme de chambre du Sofitel, qui accuse M. Strauss-Kahn d'agression sexuelle en mai, a engagé des poursuites civiles pour obtenir des réparations financières.
http://www.lepoint.fr/monde/nafissatou-diallo-le-mensonge-de-dsk-sera-utilise-a-new-york-selon-son-avocat-francais-14-10-2011-1384645_24.php

vendredi 14 octobre 2011

Affaire Bettencourt: perquisitions aux cabinets de Mes Wilhelm et Kiejman

Des perquisitions ont eu lieu jeudi aux cabinets des avocats parisiens Me Pascal Wilhelm, le protecteur de Liliane Bettencourt, et de son confrère Me Georges Kiejman, ancien conseil de la milliardaire, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Le parquet de Bordeaux a ouvert fin septembre une information pour abus de faiblesse.
Les deux hommes ont été les avocats de Liliane Bettencourt, dont Me Wilhelm est depuis janvier 2011 le protecteur, désigné par la milliardaire pour gérer son patrimoine et ses affaires. Me Kiejman a longtemps été dans l'équipe des conseils de l'héritière de L'Oréal avant d'être remplacé par Me Wilhelm.
"Tout se passe bien, très calmement", a commenté pour Europe 1 Me Kiejman. Me Wilhelm n'avait pu être joint peu après 13H00 et il n'y avait aucune agitation particulière à son cabinet parisien en début d'après-midi, selon un journaliste de l'AFP.
La fille unique de Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt-Meyers, accuse Me Wilhelm de conflit d'intérêt et demande depuis juillet la révocation de son mandat de protecteur devant la juge des tutelles de Courbevoie (Hauts-de-Seine) qui doit rendre une décision lundi.
La fille de Mme Bettencourt est mécontente que sa mère ait investi environ 140 millions d'euros, par l'intermédiaire de Me Wilhelm dans la société de Stéphane Courbit, LG Industrie, présente dans les jeux en ligne, la production audiovisuelle et l'énergie. Me Wilhelm avait été le conseil de Stéphane Courbit. Ce dernier et Mme Bettencourt avaient ensuite annoncé la fin de leurs relations d'affaires.
Le barreau de Paris avait considéré pour sa part "qu'aucun fait contraire à l'honneur, à la probité ou aux principes essentiels régissant la profession d'avocat n'a été relevé à l'encontre" de Me Wilhelm.
"Imbécillité monstre"
Fin septembre, le parquet de Bordeaux avait toutefois chargé les juges d'instruction d'étudier les abus de faiblesse que subirait encore l'héritière de L'Oréal de la part de son entourage après un rapport d'expertise médical inquiétant.
Ce rapport médical, réalisé en juin par un juge bordelais, accompagné de médecins à son domicile de Neuilly-sur-Seine, concluait à des troubles de la mémoire et du jugement. Les avocats de Liliane Bettencourt entendent faire annuler cette expertise.
Dans un communiqué, le procureur de la République Claude Laplaud avait expliqué que ce rapport "ordonné par les juges d'instruction le 1er juin a été déposé le 28 septembre".
"Les conclusions de ce rapport déterminent le ministère public à étendre la saisine des juges d'instruction à des faits d'abus de faiblesse dont celle-ci pourrait avoir été victime entre le mois de septembre 2006 et le mois de septembre 2011", avait indiqué M. Laplaud. Le parquet n'avait pas précisé qui était visé par cette saisine.
Le 4 octobre, la juge des tutelles de Courbevoie avait examiné à huis clos, l'opportunité de protéger judiciairement Liliane Bettencourt, à la demande de sa fille, ce qui avait relancé le conflit entre les deux femmes.
La juge des tutelles a la dure tâche de s'assurer de la bonne protection de la troisième fortune de France souffrant à bientôt 89 ans d'une maladie cérébrale.
La magistrate avait auditionné Liliane Bettencourt à son domicile le 11 juillet. Selon Le Point, la milliardaire avait alors déclaré qu'elle ignorait les récents investissements réalisés en son nom.
Liliane Bettencourt a fait savoir qu'elle "beuglerait" si elle était placée sous tutelle, une "imbécillité monstre" selon elle. Son avocat Me Jean-René Farthouat la dit prête à la "guerre nucléaire" avec sa fille.
http://www.lepoint.fr/societe/affaire-bettencourt-perquisitions-aux-cabinets-de-mes-wilhelm-et-kiejman-13-10-2011-1384080_23.php

jeudi 13 octobre 2011

Mediator : Servier dément avoir su que c'était un coupe-faim

C'est parole contre parole. Le Canard enchaîné affirme dans sa dernière édition que Servier décrivait "l'activité anorexigène" de la molécule utilisée pour le Médiator dans un brevet déposé en 1967 pour le marché américain. Servier répond n'avoir constaté des effets anorexigènes du médicament uniquement sur les animaux.  
"Contrairement à ce qu'affirme le Canard enchaîné, les laboratoires Servier n'ont jamais contesté l'existence d'un effet anorexigène chez l'animal", lit-on dans un communiqué de Servier. "Bien au contraire, puisque de nombreuses études qu'ils ont publiées et financées font état de cette activité, notamment chez le rat et le chien", ajoute le texte. "En revanche, aucune étude à ce jour, et encore moins antérieure au dossier d'autorisation de mise sur le marché de 1974, n'a démontré que le Mediator avait un effet anorexigène chez l'homme aux doses thérapeutiques indiquées par la notice", dit le laboratoire, qui dénonce de "nombreuses approximations" dans l'article de l'hebdomadaire satirique et se réserve le droit de solliciter un droit de réponse.

Le Mediator, médicament des laboratoires Servier, a provoqué la mort de 500 à 2.000 personnes, selon les études, pendant sa commercialisation en France entre 1976 et 2009. Ce coupe-faim présenté comme un antidiabétique avait été laissé sur le marché bien longtemps après son interdiction dans d'autres pays comme l'Espagne ou les Etats-Unis et malgré de multiples alertes de certaines autorités sanitaires.

http://lci.tf1.fr/science/sante/mediator-servier-dement-avoir-su-que-c-etait-un-coupe-faim-6759104.html

mercredi 12 octobre 2011

« DSK vit la métamorphose de sa vie »

Comme ça n’a pas marché pour 2011, Elisabeth Tessier prédit (encore) « une année géniale » à DSK. Pour 2012 cette fois….
Tout ça, c’est la faute de Neptune. En décembre 2010, Elisabeth Tessier accordait une interview à Paris Match dans laquelle elle prédisait une « année géniale » à DSK. Bon, ce fut loin d’être le cas et ce qu’Elisabeth Tessier n’avait pas prédit, ce sont les moqueries et les insultes qu’elle a essuyées suite à cette prévision un peu foireuse.
Samedi, dans On est pas couché, elle s’est d’ailleurs justifiée de cette « petite » erreur. Si l’ancien directeur du FMI s’est retrouvé dans la mouise en mai dernier, c’est parce qu’il « avait un très mauvais Neptune à cette époque-là », d’après l’astrologue. Si elle n’a pu le prévoir, c’est qu’elle a tout simplement « zappé les influx de mai 2011 », reconnaît-elle dans un interview à TV MAG. En résumé, la faute morale, c’est à cause de Neptune. Elisabeth n’a pu le prévoir parce que les influx de mai 2010 se sont perdus en chemin. D’ailleurs, que DSK se rassure, avant fin 2011, il se passera un truc génial : « Je crois vraiment que, sur son lit de mort, il reconnaîtra que l'année la plus incroyable de son existence aura bien été celle de ses 62 ans. Je suis restée fixée sur les grands cycles et je continue de croire que celui de Jupiter/Pluton continuera de porter DSK. ».


Mais Elisabeth Tessier ne s’arrête pas là, elle « persiste et signe ». Dans la lettre 92 parue sur son site internet, l’astrologue prédit que tel un phoenix, DSK « renaîtra de ses cendres avant la fin 2012 ». Elle prédit même l’impossible, la date du procès civil aux Etats-Unis. « S’il y a procès, il aura lieu fin février 2012. Mais je persiste et signe : DSK vit son chemin de Damas, la métamorphose de sa vie. Il se relèvera de cette affaire délétère et fin 2012, il en sortira renforcé – Pluton dixit !!! écrit-elle sur son site. Quant au détail de ce scénario, je me réserve le droit de l’analyser ultérieurement. (…) Affaire à suivre, donc... »
http://www.voici.fr/news-people/actu-people/elisabeth-tessier-recidive-dsk-va-s-eclater-en-2012-427231

mardi 11 octobre 2011

DSK chez les humoristes

Didier Bénureau au Splendid: «Hé Dominique, pardon Trichet, là, tu as du sperme, mais j'te jure ! Non, pas là, là, c'est ta Légion d'honneur… Là !» Le père de Morales n'est pas le seul à épingler DSK. Cette affaire est du pain bénit pour les humoristes.

Récemment, dans Vivement dimanche, Laurent Gerra prend la voix de l'ex-patron du FMI pour illustrer des images d'archives. Sur l'une d'elles, on le voit avec Anne Sinclair rentrer chez eux. DSK: «Elle est encore là, celle-là… un vrai pot de colle !»

Toujours chez Michel Drucker, Mathieu Madénian n'y va pas de main morte: «Charles Aznavour est le Français le plus connu aux States, après DSK.» Sur Europe 1, chez Morandini, le même humoriste balance: «Des traces de semence appartenant à DSK auraient été retrouvées partout dans la chambre du Sofitel. Sur les draps, normal, sur la moquette, à la rigueur, mais sur les murs ? Comment il a fait DSK? Moi j'ai 34 ans, je suis dans la force de l'âge, jamais je touche le mur !»

Dans sa Revue de presque, sur Europe 1, Nicolas Canteloup surnomme le politique «le candidat des préliminaires» et prend la voix de Stéphane Bern pour le citer: «Qui vivra Viagra».

Puis, «le meilleur économiste de France» parle de sa banque: la «SBC, la Anne Sinclair Banque Cocue. J'ai souscrit chez elle un crédit reviolving, vous êtes accusé de viol et c'est elle qui paie… Anne Sinclair, une banque à qui parler».

Nicolas Canteloup emprunte aussi la voix de Marc-Olivier Fogiel: «DSK est atteint de la maladie d'Alzheimer, il ne se souvient plus de ce qu'il a fait, ni avec Nafissatou, ni avec Tristane Banon, ni avec Véronique, ni avec Claire, ni avec Micheline…»

Laurent Gerra en ajoute une couche sur RTL dans le «dernier» épisode de Peter Sellers, «Colombo au Sofitel Manhattan». «Vous êtes le vrai DSK? Quand je vais dire ça à ma femme ! Ma femme a lu tous vos livres Monsieur: Kamasutra, le guide du missionnaire et de la levrette…» Le sujet est loin d'être épuisé.
http://feeds.lefigaro.fr/c/32266/f/438190/s/1927a9a2/l/0L0Slefigaro0Bfr0Cculture0C20A110C10A0C0A90C0A30A0A40E20A1110A0A9ARTFIG0A0A240A0Edsk0Echez0Eles0Ehumoristes0Bphp/story01.htm

lundi 10 octobre 2011

Bettencourt : la publication des enregistrements n'était pas légitime

La publication par "Le Point" et Mediapart des enregistrements pirates réalisés au domicile de Liliane Bettencourt par son majordome n'était pas légitime, a estimé jeudi 6 octobre la Cour de cassation.
En juin 2010, Liliane Bettencourt et son ancien gestionnaire de fortune, Patrice de Maistre, avaient assigné en référé les deux organes de presse pour obtenir le retrait des retranscriptions écrites et audios des enregistrements clandestins réalisés chez la milliardaire par son ancien majordome et révélés mi-juin 2010. Ils réclamaient également plusieurs dizaines de milliers d'euros de réparation.
Le 1er juillet 2010, le tribunal de grande instance de Paris, suivi trois semaines plus tard par la cour d'appel, avait autorisé la diffusion de ces écoutes au motif que de telles informations, "relevant du débat démocratique, p(ouvaient) être légitimement portées à la connaissance du public".
Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre s'étaient alors pourvus en cassation.
"Ne légitime pas l'information du public"
Jeudi, la Première chambre civile leur a donné raison, en annulant les décisions favorables au "Point" et à Mediapart.
Dans quatre arrêts différents, elle rappelle que "la captation, l'enregistrement ou la transmission sans le consentement de leur auteur des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel" constituent "une atteinte à l'intimité de la vie privée".
Or, pour la Cour, une telle atteinte à l'intimité de la vie privée "ne légitime pas l'information du public".
Elle a donc annulé les décisions contestées et renvoyé ces dossiers devant la cour d'appel de Versailles qui devra statuer à nouveau, en prenant compte de ces observations.
http://www.google.fr/url?sa=t&source=newssearch&cd=1&sqi=2&ved=0CCoQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Ftempsreel.nouvelobs.com%2Factualite%2Fmedia%2F20111006.OBS1877%2Fbettencourt-la-publication-des-enregistrements-n-etait-pas-legitime.html&ei=ZJSRTo34MorSsga99qjuDw&usg=AFQjCNHSqFxiukBItAqjWPmRUGoNacTTCw&sig2=7WLw3ui1agjkvDny_5sBHA

samedi 8 octobre 2011

Karachi : Villepin balaie les accusations de Takieddine

«Un complot» ourdi contre par «les acteurs de Clearstream». Jeudi, Ziad Takieddine, l'homme d'affaires franco-libanais mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi, a nommément mis en cause Dominique de Villepin. Dans une interview à Europe 1, il a affirmé avoir des preuves qu'il veut réserver à la justice.

Réponse de l'intéressé ce matin sur
la même radio : «Ça fait un an que la justice lui pose des questions. N’inversons pas les rôles». Affichant sa sérénité dans ce dossier, Dominique de Villepin assure ne jamais avoir rentré l'intermédiaire en armement. «Cela fait un an que la justice lui pose de questions», a lancé l'ancien Premier ministre. «Il y a une semaine, il mettait en cause les plus hautes autorités de l’Etat. Aujourd’hui, il nous ressort la théorie du complot. Il n’y a rien de nouveau. Il a des preuves ? Qu’il les apporte à la justice. C’est à la justice d’apprécier des choses.»

Soupçonné d’avoir versé des rétrocommissions à certains hommes politiques pour financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, Takieddine nie en bloc ces accusations. Sur Europe 1, Villepin a rappelé qu'à l'époque des faits évoqués par ce dernier, il était «secrétaire général de l'Elysée. Je n'étais pas ministre de la Défense, pas directeur d'une entreprise publique d'armement».

Dans l'affaire Karachi, les juges Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire cherchent à savoir si des commissions, versées en marge de contrats d'armement conclus en 1994 avec le Pakistan (sous-marins Agosta) et l'Arabie saoudite (frégates Sawari II), ont donné lieu à des rétrocommissions à des fins de financement politique occulte. Trois personnes ont d'ores et déjà été mise en examen : Ziad Takieddine, l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy Thierry Gaubert et l'ancien directeur de campagne d'
Nicolas Bazire. Dans un autre volet de l'affaire, Ziad Takieddine a été mis en examen pour faux témoignage à un juge.http://www.leparisien.fr/affaire-karachi/karachi-villepin-balaie-les-accusations-de-takieddine-07-10-2011-1642598.php

vendredi 7 octobre 2011

Takieddine met en cause Villepin dans le dossier Karachi

Il ne "balance" pas, mais veut dire la "vérité". L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, acteur clé d'une affaire de corruption présumée lors de la campagne présidentielle de 1995, a mis en cause jeudi l'ex-premier ministre Dominique de Villepin dans ce dossier en évoquant un "complot" visant Nicolas Sarkozy. "Celui qui doit répondre de ses actes sur l'ensemble du dossier depuis 1996, il s'appelle Dominique de Villepin", a déclaré Ziad Takieddine au micro d'Europe 1.
"C'est un contre-feu en forme de poudre aux yeux. Quand on est comme lui dans la nasse judiciaire jusqu'au cou, on essaie de faire diversion," a réagi Me Olivier d'Antin, l'un des avocats de Dominique de Villepin dans un entretien téléphonique à l'AFP. "Il avait raconté la même fable il y a plusieurs mois dans le cadre d'une interview. Cela lui a valu des poursuites en diffamation. Personne ne peut s'y tromper", selon Me d'Antin.
Des actes "beaucoup plus criminels"
Mis en examen le mois dernier pour complicité et recel d'abus de biens sociaux, Ziad Takieddine est soupçonné d'avoir organisé le détournement d'une partie des commissions versées en marge de deux ventes d'armes françaises au Pakistan et à l'Arabie saoudite pour financer en 1995 la campagne d'
Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole. Deux proches de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert et Nicolas Bazire, sont eux aussi mis en examen dans ce dossier.

"Je n'ai pas eu connaissance d'une quelconque rétrocommission. En tout cas, moi, personnellement, je n'ai pas livré un seul centime de rétrocommission", a affirmé jeudi Ziad Takieddine en disant vouloir dénoncer un "complot". "Ce complot, il est contre le président de la République", a-t-il dit en mettant en cause "les mêmes" acteurs que dans le dossier Clearstream pour des actes "beaucoup plus criminels" que dans ce dernier dossier. Dominique de Villepin a vu le 14 septembre sa relaxe confirmée en appel dans le dossier des fausses listes de comptes bancaires de la société Clearstream, une manipulation qui avait mis en cause entre autres Nicolas Sarkozy.

http://lci.tf1.fr/france/justice/takieddine-parle-d-un-complot-contre-sarkozy-et-met-en-cause-villepin-6746486.html

jeudi 6 octobre 2011

L'ex-mari d'Anne Sinclair publie un livre sur "son" affaire DSK

Les ouvrages sur l'affaire DSK et Anne Sinclair pullulent dans les linéaires des librairies. Mais celui-ci a une dimension particulière. "Chronique d'une exécution" (Ed. Cherche Midi) a été écrit par Ivan Levaï, l'ex-mari d'Anne Sinclair, un journaliste connu et reconnu depuis quarante ans. "Un livre subtil et scrupuleux, une réflexion de haut niveau sur le métier de journaliste et un récit subjectif et sans oeillères sur l'affaire DSK" écrit L'Express qui en publie les bonnes feuilles cette semaine.

La presse en procès

"Subjectif" car Ivan Levaï, resté silencieux pendant l'affaire, est un ami du couple. Il raconte comment il a vécu cette mise à mort médiatique, devant son écran de télévision, en lisant la presse. Il s'attaque notamment aux chaînes de télévision qui ont montré un Dominique Strauss-Kahn menotté, quelques heures après son arrestation."L'affaire a magistralement démontré que ce métier était emporté dans une spirale où la vitesse prime : le politique comme le médiatique vont trop vite (...) Toute la presse française fonce à tombeau ouvert sur le tapis roulant de l'information, sans nuances ni recul" explique-t-il à notre confrère.

Yvan Levaï raconte aussi son entretien avec Nicolas Sarkozy , sollicité justement pour parler de l'affaire. Il analyse et décrypte la stratégie médiatique après son retour de New York. Le 20 heures de TF1 face à Claire Chazal ? "Si on m'avait posé la question, je lui aurais déconseillé cette prise de parole sur TF1" explique-t-il. Pour lui préférer un autre journaliste, Laurent Delahousse sur France 2.
http://www.ozap.com/actu/l-ex-mari-d-anne-sinclair-publie-un-livre-sur-son-affaire-dsk/436879