mardi 31 janvier 2012

Une candidature dissidente contre Tron

Le président de l'association Draveil Villages, Philippe Brun, s'est dit "scandalisé" par l'investiture de Georges Tron et a annoncé sa candidature dissidente aux législatives dans la 9e circonscription de l'Essonne. "Personne ne comprend dans la circonscription que l'UMP ait pu donner sa caution politique à un personnage englué dans une épouvantable affaire de harcèlements et de viols présumés", précise-t-il dans un communiqué.

Le député-maire de Draveil et président de la fédération UMP de l'Essonne, Georges Tron, a été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Philippe Brun, qui affirme être membre de l'UMP "soutenu par des membres de l'UMP locale mais aussi par des élus de la majorité municipale", dit craindre que l'affaire Tron ne fasse perdre la circonscription Draveil-Ris-Orangis à l'UMP.

"Philippe Brun ne fait plus partie de notre mouvement", a précisé le secrétaire départemental de l'UMP, Jacques Lebigre, interrogé par l'AFP. "S'il veut se présenter, c'est son problème", a-t-il poursuivi. "Nous avons une candidature, c'est celle de Georges Tron, député dans la 9e circonsciption", a continué Jacques Lebigre, assurant qu'aucune question ne s'était posée sur son investiture, validée samedi par la commission nationale du parti.

Georges Tron, 54 ans,
avait démissionné le 29 mai 2011 de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique. Opposant de longue date à Georges Tron, Philippe Brun avait réclamé sa démission de la mairie dès sa mise en examen, en juin 2011.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/30/97001-20120130FILWWW00436-une-candidature-dissidente-contre-tron.php

lundi 30 janvier 2012

Tristane Banon : "Écrire ce qui est ma vérité"

Ecrivain et journaliste, Tristane Banon publie Le bal des hypocrites, autofiction dans laquelle elle dénonce sa surmédiatisation dans l’affaire Dominique Strauss-Kahn, entre mai et juillet 2011. Le 5 juillet, elle a porté plainte contre DSK pour tentative de viol, les faits remontant à 2003. En octobre, la plainte est requalifiée d’agression sexuelle et classée en raison de la durée de prescription de trois ans.
Qu’est-ce qui vous a poussée à écrire et publier ce livre ?

Je l’ai écrit comme un journal, pour ne pas me jeter par la fenêtre au moment où les faits se déroulaient. Le but, c’était d’écrire ma vérité. On disait tellement de choses fausses et aberrantes sur moi au quotidien. C’était ignoble et disproportionnellement violent. J’étais très réticente pour le publier car pendant six mois on m’a accusée de faire ça pour vendre des bouquins. Je passais mon temps à me défendre.
Mais une amie m’a dit que je me devais de le sortir car on n’a jamais eu dans la littérature la parole des victimes. Et je me suis dit, si je dois publier, ça doit être chez Marion Mazauric - Au diable vauvert, car je connais son engagement féministe, d’autant plus que c’est une maison indépendante.
Pourquoi avoir choisi l’autofiction, synthèse entre l’autobiographie et la fiction ?
L’autofiction est un genre littéraire que j’aime beaucoup. Et ce n’est pas une autobiographie, parce que, par principe, ce n’est pas un livre qui est objectif. Si j’écrivais maintenant sur cette période, ça serait différent. C’est la première fois que je fais vraiment ma thérapie dans un livre.
Dans ce livre, vous ne mentionnez jamais le nom de DSK mais préférez les qualificatifs d’“homme babouin” ou de “cochon”, pourquoi ?
Il y a plusieurs raisons. J’ai vraiment du mal à prononcer son nom ou ses initiales. Ensuite, je trouve que les qualificatifs que je lui ai donnés lui vont beaucoup mieux.
Y a-t-il pour vous une spécificité française dans le traitement des affaires de viol ?
Je constate qu’il y a une gêne et une frilosité française. Il y a une sorte de tabou autour de tout ce qui concerne le sexe. Les vraies affaires sexuelles sont traitées avec une énorme dose de respect pour la personne accusée et de suspicion pour le plaignant. Le minimum, ce serait qu’il y ait impartialité et égalité dans le traitement de l’information.
Le bal des hypocrites est très révélateur de ce qu’est le monde médiatique, dans une société du développement de l’information où tout va très vite et où tout le monde va donner son avis.
Comment s’est déroulée la période où vous avez porté plainte ?
Je me suis découvert une résistance que je ne me connaissais pas. Et le plus décevant maintenant, c’est de s’apercevoir que rien n’a changé. La question des femmes n’intéresse personne alors qu’on est en période électorale.
http://www.midilibre.fr/2012/01/28/tristane-banon-ecrire-ce-qui-est-ma-verite,449983.php

dimanche 29 janvier 2012

samedi 28 janvier 2012

UE: DSK invité au Parlement le 27/3

L'ex-patron du FMI Dominique Strauss-Kahn débattra le 27 mars des "leçons de la crise économique mondiale" au Parlement européen avec le président de l'Eurogroupe, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a-t-on appris aujourd'hui auprès des organisateurs.

"Le débat est prévu au Parlement européen pour le 27 mars, entre 10H00 et 12H00", a indiqué le secrétariat du groupe EU40, qui regroupe les eurodéputés de moins de quarante ans, à l'origine de l'invitation.

Après l'abandon des charges pénales pour agression sexuelle d'une femme de chambre dans un hôtel à New-York, une affaire qui lui a coûté son poste au FMI et ses ambitions présidentielles en France,
Dominique Strauss-Kahn a effectué son retour sur la scène publique à l'occasion d'un forum économique dans la capitale chinoise, à la mi-décembre.

A cette occasion, il avait comparé la zone euro à un "radeau sur le point de sombrer", s'attirant des critiques en France notamment du parti présidentiel français UMP. Il est également invité début mars à l'université de Cambridge pour une conférence sur l'état de l'économie mondiale.

La conférence prévue au Parlement européen s'intitule : "Leçons de la crise économique mondiale, l'Europe à la croisée des chemins" et doit aborder "les effets possibles de la crise de la dette actuelle sur les générations à venir", selon le site internet du groupe EU40.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/27/97001-20120127FILWWW00238-dsk-invite-au-parlement-europeen-de-273.php

jeudi 26 janvier 2012

Tron: incohérences d'une plaignante

Une des deux femmes qui accusent Georges Tron de viols et agressions sexuelles a été interrogée en novembre 2011 par les juges à propos d'incohérences dans son récit de la chronologie des faits survenus fin 2009, a écrit mardi l'hebdomadaire Les Inrockuptibles sur son site internet.

Selon Me Olivier Schnerb, l'avocat de Georges Tron, "le dossier a basculé depuis un moment" en faveur du maire UMP de Draveil (Essonne). Le procureur de la République d'Evry, Marie-Suzanne Le Quéau, a précisé que l'instruction en cours "n'est absolument pas terminée, il y en a encore pour plusieurs semaines".

Dans un article titré "L'affaire Tron bascule", le site des Inrockuptibles rend compte d'une audition du 2 novembre 2011 de la plaignante Virginie Faux devant les juges d'Evry enquêtant sur des faits présumés de viols impliquant l'ancien ministre Georges Tron.

Les magistrats ont interrogé Mme Faux à propos de sa plainte dans laquelle elle évoque des scènes de triolisme avec M. Tron et son adjointe en novembre 2009, scènes que la plaignante a dénoncées comme des viols.

"Difficultés de mémoire"

Une scène se serait déroulée le 12 novembre 2009 après un déjeuner à la mairie de Draveil. Or, d'après Les Inrocks, les policiers ont établi que le repas avait en fait eu lieu le 19 novembre 2009. De plus, toujours selon l'hebdomadaire, un rapport des pompiers montre qu'ils sont intervenus ce 19 novembre 2009 chez Mme Faux qui avait tenté de se suicider. Mais dans sa plainte, elle attestait d'une tentative de suicide plusieurs semaines après le repas de novembre 2009.

Interrogée le 2 novembre 2011 par les juges sur ces incohérences, Virginie Faux a répondu qu'"aujourd’hui, tout me prouve que ces deux événements se sont effectivement déroulés le même jour, mais je peux, c’est même sûr, je peux avoir interprété des choses", selon des extraits de son audition cités par Les Inrocks. "J’ai des difficultés de mémoire", ajoute-t-elle. "Si vous avez des difficultés de mémoire, comment peut-on croire les choses que vous affirmez?", lui rétorque l'un des juges.
Interrogée par l'AFP, Virginie Faux a expliqué: "Je n'ai pas mis une croix sur mon calendrier en disant 'c'est le jour où je me suis fait agresser'. J'ai complètement occulté, je n'arrivais plus à remettre la chronologie".

Georges Tron a été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire. M. Tron avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique le 29 mai dernier.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/24/97001-20120124FILWWW00730-tron-incoherences-d-une-plaignante.php

samedi 21 janvier 2012

C'est DSK qui était visé à travers moi », assure Dodo la Saumure

Le patron de maisons closes en Belgique Dominique Alderweireld, alias Dodo la saumure, estime que sa mise en cause dans l'affaire de prostitution du Carlton de Lille visait à nuire à Dominique Strauss-Kahn avant l'élection présidentielle en France.

« Celui qui est visé ce n'est pas tellement moi, c'est plutôt DSK. Il est vrai que cela arrange bien les magistrats que DSK puisse connaître Dodo la Saumure alors que ce n'est pas du tout le cas », a déclaré Dominique Alderweireld. « Complot, ce n'est peut-être pas le terme mais disons que cela arrange bien des gens. Il est certain que DSK ne tient pas ses affaires. Il part favori aux primaires socialistes, il a beaucoup de chances de se faire élire président de la république. Alors à qui profite le crime? », s'interroge Dominique Alderweireld, qui a repris la gestion de ses « bars à filles » en Belgique, malgré un procès qui l'attend à Tournai (ouest) le 1er mars.
Ce Français de 63 ans a été remis en liberté sans condition le 10 janvier, après trois trois mois de détention préventive en Belgique, où la justice l'accuse de « tenue de maisons de débauche ». Il a également été entendu en tant que témoins en décembre par la police judiciaire de Lille, qui enquête sur une affaire de proxénétisme dans plusieurs hôtels de luxe de la métropole du nord. Dominique Alderweireld, soupçonné d'avoir fourni des « filles » à ce réseau - ce qu'il dément -, n'a pas été mis en examen dans ce dossier où sont cités les noms de patrons d'hôtel, d'hommes d'affaires et de policiers du Nord, mais aussi celui de l'ancien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn. L'enquête, qui aurait sans doute éclaboussé la campagne si DSK avait été investi par le Parti socialiste français, dessine le portrait d'un patron du FMI menant une vie cloisonnée, entre responsabilités politiques et parties fines en compagnie de prostituées.
>>> Libre, Béa, la compagne de Dodo la Saumure, se confie : « C'est à ce moment-là que DSK m'a dit : "C'est toi que je veux !" »

« J'aurais bien aimé le connaître »


Dodo réaffirme n'avoir jamais rencontré DSK. « Mais j'aurais bien aimé le connaître. Parce que c'est quand même un personnage intéressant, c'est un homme politique connu », explique celui qui affirme avoir pris goût au pouvoir en étant « conseiller du président de la Côte d'Ivoire » il y a 25 ans. Pour Dominique Alderweireld, qui dit également connaître « presque tout le monde à Lille », dont de nombreux policiers, « ce qui se passait là, des affaires comme celle du Carlton, il y en a une par jour dans toutes les grandes villes » de France. S'il redit n'avoir « jamais fourni de filles » à DSK ou à ses amis du Nord, Dominique Alderweireld reconnaît toutefois que David Roquet, ancien directeur d'une filiale du groupe de BTP Eiffage, mis en examen en France pour proxénétisme, « est venu chercher deux filles, dont (son) amie (Béatrice Legrain) pour aller déjeuner avec DSK » à Paris. « Mais les filles sont absolument libres. Si elles sortent d'ici à 18 h 00, elle peut faire un client à 18H30, ce n'est pas mon problème », assure Dodo.
http://www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2012/01/20/article_c-est-dsk-qui-etait-vise-a-travers-moi-assure-dod.shtml

vendredi 20 janvier 2012

DSK poursuit le magazine VSD en diffamation

Dominique Strauss-Kahn va porter plainte en diffamation contre l'hebdomadaire VSD, qui rapporte des propos faisant état d'une demande de pot de vin de sa part en 1990, a annoncé ce jeudi l'avocat de l'ancien patron du FMI.
L'affaire porte, selon l'édition du magazine paru jeudi, sur la reprise d'un parc d'attraction, Mirapolis, dans le Val-d'Oise, en 1990. Marcel Campion, le parton des forains français, affirme que Dominique Strauss-Kahn, alors député du département, aurait demandé "5 millions" de francs pour intervenir en faveur d'une reprise de ce parc, fermé depuis. "Ce sont de nouvelles insanités très douteuses de VSD que nous avons déjà poursuivi à deux reprises et que nous allons poursuivre une troisième fois, de même que M. Campion s'il a vraiment formulé ces inepties, dont il faudrait croire qu'il les auraient gardées secrètes pendant 22 ans", a déclaré Me Richard Malka, l'un des conseils de DSK, dans un communiqué.
Il a annoncé qu'une plainte en diffamation allait être déposée "très rapidement".
http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/19/1264621-dsk-poursuit-vsd-en-diffamation.html

jeudi 19 janvier 2012

Anne Sinclair sera bien directrice éditoriale du «HuffPost» français

La version française du populaire site américain d'informations The Huffington Post sera officiellement lancée lundi 23 janvier avec Anne Sinclair comme directrice éditoriale, a annoncé ce mercredi l'agence de communication EuroRSCG. Le nom de l'ex-journaliste vedette de TF1, 63 ans, et épouse de l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn circulait depuis plusieurs semaines, sans avoir été confirmé.
Ce lancement aura lieu dans les locaux du journal Le Monde en présence d'Arianna Huffington, fondatrice du «HuffPost», et de plusieurs membres de l'équipe du site français dont Paul Ackermann, nommé rédacteur en chef, David Kessler, directeur de la publication, et Anne Sinclair. Cette dernière renoue ainsi avec son métier après l'épreuve qu'a constitué l'inculpation de son mari pour tentative de viol aux Etats-Unis, où il a bénéficié d'un abandon des poursuites.
L'accord sur la création de ce site a été conclu en octobre dernier entre Le Monde, The Huffington Post Media Group et Les Nouvelles Editions indépendantes, la holding de participations de Matthieu Pigasse, coactionnaire du Monde.
«Un site d'informations et une plate-forme d'expression pour des blogueurs»
Le journal Le Monde s'est allié avec The Huffington Post pour lancer la version française de ce site qui s'inspirera de son grand frère américain, devenu le premier site d'informations aux États-Unis en nombre de visiteurs, tout en s'appuyant sur la popularité du Post.fr, site d'informations participatif du Monde lancé en 2007. Ce dernier a enregistré une perte d'environ un million d'euros en 2010.
«Ce sera à la fois un site d'informations et une plate-forme d'expression pour des blogueurs et des plumes connues», expliquait Arianna Huffington dans une interview au Monde en octobre dernier, indiquant qu'elle avait l'intention de décliner le concept ailleurs en Europe et à l'international.
Le «HuffPost» français devrait être doté d'une rédaction d'environ huit personnes qui sera présentée lundi.
http://www.google.fr/url?url=http://www.20minutes.fr/ledirect/862246/medias-anne-sinclair-bien-directrice-editoriale-huffpost-francais&rct=j&sa=X&ei=p8oWT6axArP04QT8iNmYBA&ved=0CDEQ-AsoADAA&q=anne+sinclair&usg=AFQjCNECC_hhM5EylLMAENSqHss9SLMTuw

mercredi 18 janvier 2012

Affaire Bettencourt: Examen des enregistrements, la tutelle dans la balance

Deux examen, devant la Cour de Cassation et la Cour d'appel de Versailles, vont relancer le dossier...
La saga Bettencourt revient devant les tribunaux, avec l'examen mardi par la Cour de Cassation de la validité d'enregistrements clandestins qui avaient lancé l'affaire, et la décision mercredi de la Cour d'appel de Versailles de confirmer ou non la tutelle de Liliane Bettencourt.
Ce second volet est familial, patrimonial et économique (avec la gouvernance de L'Oréal en jeu). Il met aux prises la milliardaire de 89 ans, et sa fille Françoise Meyers-Bettencourt, 58 ans, qui juge que l'état de santé de sa mère nécessite qu'elle soit protégée; le premier est très politique et réunit les deux femmes. En effet, pour l'avocat de la fille, Me Olivier Metzner, si la Cour de Cassation décidait in fine de donner raison aux deux femmes, «quasiment toute l'affaire Bettencourt tomberait. Il n'y aurait même plus d'affaire Woerth!».

Woerth fragilisé par les enregistrements

En quoi étaient si importants ces enregistrements pirates des conversations téléphoniques de la milliardaire et de son entourage, réalisés clandestinement à son hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine et qui avaient fait sortir l'affaire du strict cadre familial, mi 2010? Ils fragilisaient singulièrement Eric Woerth, alors ministre en charge de la délicate réforme des retraites. L'ancien trésorier de l'UMP, exposé au soupçon de conflits d'intérêt puis de financement politique illégal avec des déclarations de l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, avait dû quitter le gouvernement contre son gré en novembre 2010. Plus d'un an plus tard, il n'a pas été mis en examen.
Ce nouvel épisode judiciaire intervient alors que les juges de Bordeaux, où le dossier a été délocalisé, ont, selon le quotidien Sud-Ouest, demandé les comptes de campagne de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Décision sur la tutelle dès mercredi

La Cour de Cassation ne tranchera pas immédiatement mardi. Le lendemain, la Cour d'appel de Versailles devrait en revanche rendre sa décision: elle avait été saisie par Liliane Bettencourt, qui conteste les conditions de la tutelle lui ayant été imposées par une juge en octobre. La détentrice de la troisième plus grande fortune de France demande à être placée sous curatelle renforcée, un régime de protection moins contraignant qui lui permettrait d'écarter sa fille de la gestion de ses biens.
La milliardaire souhaite que son petit-fils Jean-Victor Meyers, 25 ans, soit son curateur et que la gestion de ses biens et de son patrimoine soit confiée à des tiers, alors qu'en première instance celle-ci a été confiée conjointement à sa fille et ses deux petits-fils. A l'audience fin 2011, l'avocat général avait réclamé la confirmation de la décision d'octobre. Si la Cour allait à l'encontre de cette réquisition, cela permettrait à Liliane Bettencourt de conserver un certain regard sur ses activités économiques.
Mi-décembre, par la voix de son avocate, Françoise Bettencourt-Meyers s'était jugée confortée dans sa démarche menée «dans l'intérêt de sa mère», après les mises en examen, notamment pour abus de faiblesse et escroquerie aggravée, de l'artiste François-Marie Banier et de l'ancien gestionnaire de fortune de la milliardaire Patrice de Maistre.
http://www.20minutes.fr/societe/861276-affaire-bettencourt-examen-enregistrements-tutelle-balance

mardi 17 janvier 2012

Affaire du Carlton : les filles témoignent, DSK en garde à vue ?

La semaine dernière, Le Point publiait un article édifiant sur les pratiques sexuelles de DSK et sur l’affaire du Carlton de Lille. On y apprenait notamment que Dominique Strauss Kahn pourrait être mis en garde à vue dans le cadre de cette enquête. Retour sur des révélations chocs.
Pour commencer, comme il est désormais de coutume avec DSK, le journal propose quelques détails scabreux sur les histoires d’amour vécues par notre bon socialiste. Extraits choisis d’un nouvel article éloquent :
« Elles sont dix et leur point commun est d’avoir entretenu des relations sexuelles tarifées avec Dominique Strauss-Kahn lorsqu’il était encore à la tête du Fonds monétaire international. Elles s’appellent Jade, Florence, Marie-Anne, Aurélie, Mounia… », explique ainsi Le Point avant de décrire comment Fabrice Paszkowski avait organisé une partouze pour DSK avec 4 femmes à l’hôtel Murano, à Paris, en février 2011.
« Anne-Marie S., une escort girl belge récemment identifiée, a fait part de ses états d’âme sur P-V aux policiers belges et français. La prostituée qui a participé à une partie fine tarifée à l’hôtel W de Washington, début 2010, s’est plainte d’avoir subi une relation sexuelle brutale avec DSK alors que David Roquet, co-organisateur du voyage et directeur d’une filiale de l’entreprise de BTP Eiffage, lui tenait les poignets. Une prestation pour laquelle l’escort girl aurait dit ne pas être consentante et qui se serait déroulée, selon elle, sous les yeux du commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, l’ancien patron de la sûreté urbaine de Lille, mis en examen dans l’affaire du Carlton pour « proxénétisme aggravé en bande organisée et recel d’abus de biens sociaux ». « J’ai été payée pour venir, mais pas pour subir ça. L’escorting pour moi, ce n’est pas ça. J’ai toujours eu affaire à des gentlemen ».
« Mounia, une ex-prostituée française de 37 ans ayant participé à une partie fine avec DSK au printemps 2010, à l’hôtel Murano, à Paris, avait déjà décrit des « rapports brutaux »".
« La propre compagne de Dodo la Saumure, s’était également plainte d’un rapport brutal dans les toilettes de L’Aventure. »
« Dans ces soirées, toutes les filles passaient par DSK. »
Si tous ces éléments en disent long sur l’agresseur sexuel du PS (c’est la justice française qui le dit), une phrase de l’article moins choquante est toutefois plus instructive :
« Proxénétisme, recel d’abus de biens sociaux…, les deux magistrats essaient de réunir sur ces deux points le maximum d’éléments avant l’audition de l’ancien patron du FMI, qui pourrait avoir lieu, selon nos informations, sous le régime de la garde à vue, et non sous celle de l’audition directe. »
DSK bientôt mis en garde à vue par la justice française ? Que vont dire les défenseurs de la théorie du complot ?
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=carlton%20dsk&source=newssearch&cd=2&ved=0CDcQqQIwAQ&url=http%3A%2F%2F24heuresactu.com%2F2012%2F01%2F16%2Faffaire-du-carlton-les-filles-temoignent-dsk-en-garde-a-vue%2F&ei=DC4UT6b6H4fusgbi7Zg8&usg=AFQjCNE4GLgjt48xiM-gMuifu1yOj7e3Vg&sig2=183r2QQINp9JjDbJCOiDDA

samedi 14 janvier 2012

Mort de Gilles Jacquier : Paris soupçonne "une manipulation"

Alors que le corps de Gilles Jacquier vient d'être rapatrié en France (son cercueil est arrivé tôt vendredi à l'aéroport du Bourget, avant des obsèques prévues dans quelques jours à Bernex, village de Haute-Savoie d'où il est originaire) et doit être autopsié dans la journée, les circonstances de l'attaque dans laquelle le grand reporter de France Télévisions a trouvé la mort en Syrie restent floues. Damas a annoncé jeudi la création d'une commission d'enquête. Puis le parquet de Paris a ouvert vendredi une enquête préliminaire pour homicide volontaire.
La communauté internationale, en premier lieu Nicolas Sarkozy, avait réclamé des éclaircissements sur ce drame, et appelé le régime à assurer la protection des journalistes sur son territoire. Selon Le Figaro, qui cite "une source proche" de Nicolas Sarkozy, Paris soupçonne "une manipulation" des autorités syriennes, même s'il n'existe pas pour l'heure de preuve. "Les responsables syriens étaient seuls à savoir qu'un groupe de journalistes occidentaux visitait Homs ce jour-là, et dans quel quartier il se trouvait", explique cette source dans Le Figaro, ajoutant : "On peut croire à un malheureux accident. Mais il tombe plutôt bien pour un régime qui cherche à décourager les journalistes étrangers et à diaboliser la rébellion". Après être resté prudent la veille, le directeur de l'information de France Télévisions, Thierry Thuillier, a d'ailleurs estimé vendredi qu'il y avait des éléments "troublants" entourant les circonstances de la mort du grand reporter. Rémy Pflimlin, PDG du groupe, a saisi le procureur de la République de Paris pour demander une enquête.
"Un piège"
La version officielle de Damas, annoncée dès mercredi par la télévision syrienne, est celle d'un "groupe terroriste" qui aurait "tiré des obus sur des journalistes étrangers". Un groupe loin d'être identifié. Pour sa part, l'opposition a d'emblée accusé le régime de Bachar al-Assad, confronté depuis le 15 mars à une contestation populaire qu'il réprime dans le sang. Or justement, c'est à Homs, épicentre de la révolte dans le centre de la Syrie, que le journaliste français a été tué.
Elément encore plus troublant, un journaliste français, présent à Homs lors du drame, témoigne d'indices laissant supposer une mise en scène : "On nous a emmenés dans un quartier normalement sécurisé, c'était très, très encadré", a raconté sur Europe 1 Jacques Duplessy, journaliste indépendant qui collabore notamment à Ouest France, et qui se trouvait aux côtés de Gilles Jacquier au moment des tirs. "Je pense qu'on a été grandement manipulés", poursuit-il. "Ce n'est pas du tout le fait du hasard, parce qu'après ces quatre obus, il n'y a plus rien eu, c'était terminé. Pas d'attaque, pas de tir."
Le journaliste ajoute que les médias syriens ont été étrangement réactifs, sur place et en nombre, très vite après le drame, prêts à tout filmer, et tout aussi prompts à accuser sans preuve l'opposition. "On peut se demander si ce n'est pas vraiment un piège, si ce n'est pas délibéré d'avoir attaqué des journalistes" affirme Jacques Duplessy à Europe 1. Le directeur de l'Info de France Télévisions, Thierry Thuillier, reste plus sceptique pour l'instant: "Imaginer une manipulation me paraît, à ce stade-là, vraiment prématuré", a-t-il déclaré.

vendredi 13 janvier 2012

Affaire du Carlton : «Dodo la Saumure» se défend

C'est un nom, et un surnom, qui sont régulièrement cités dans l'affaire dite du Carlton de Lille. Dominique Alderweireld, alias «Dodo la Saumure», est sorti mardi de la prison d'Ypres, en Belgique, où il était incarcéré depuis le 1er octobre pour une autre affaire de proxénétisme
Dans une interview accordée au Parisien – Aujourd'hui en France, début décembre
, ce Français, propriétaire de plusieurs établissements de prostitution en Belgique, avait déjà affirmé ne pas connaître Dominique Strauss-Kahn. Depuis mardi et sa sortie de prison, il répète régulièrement qu'il n'avait pas de liens avec l'ancien patron du FMI. « J'aurais aimé le rencontrer mais je ne l'ai jamais rencontré », expliquait-il ainsi jeudi matin sur RTL.

Comme il l'avait déjà fait, il s'est également justifié sur la possible présence aux côtés de Dominique Strauss-Kahn de filles travaillant pour lui. « Il y a une femme qui a suivi DSK à Washington. Une seule. Les filles sont indépendantes. Elles passent chez moi un mois, deux mois, trois mois et puis elles font leur vie. Quand elles connaissent un bon client, elles le suivent et moi je ne peux pas les empêcher [...] Je n'ai pas, comme on l'a dit, 15 bars mais 5 clubs. Ça doit représenter une trentaine de filles et je ne les connais pas toutes. Et elles sont tout à fait indépendantes, elles font comme elles veulent. », a t-il également confié à la radio.

«Dodo la Saumure» : « L'affaire du Carlton, ce n'est pas une affaire »

«Dodo la Saumure» a également nié le fait que sa compagne et associée ait eu un rapport avec DSK dans un restaurant parisien. « Ma compagne a déjeuné avec DSK mais ils n'ont jamais eu de rapport. Ce qui a été raconté concernant le soi-disant
, c'est que DSK, qui comme tout le monde sait a une addiction au sexe, est descendu (aux toilettes, ,Ndlr) derrière ma compagne et elle l'a remis à sa place. Mais il n'y a jamais eu de violences, ni de viol, ni même de rapport».

Plus largement, «Dodo» a évoqué
le dossier Carlton dans son ensemble. « L'affaire du Carlton, ce n'est pas une affaire », a t-il estimé. « C'est un réseau d'amis... Un réseau, ce n'est même pas le terme. Ce sont des amis qui fréquentent des milieux d'affaires, qui connaissent des prostituées et qui en ont fait profiter Strauss-Kahn. C'était des relations d'amitié qui auraient peut-être, je dis bien peut-être, pu profiter plus tard si Strauss Kahn avait été élu ».

En décembre dernier, il avait déclaré aux policiers enquêtant sur l'affaire de l'
Carlton de Lille qu'il n'avait «jamais fourni de prostituées» en , selon ses avocats.http://www.leparisien.fr/dsk-la-chute/affaire-du-carlton-dodo-la-saumure-se-defend-12-01-2012-1808074.php

jeudi 12 janvier 2012

Affaire Tron : une contre-expertise ?

L'avocat des deux femmes qui ont porté plainte pour harcèlement sexuel contre le maire (UMP) de Draveil (Essonne), Georges Tron, a demandé une contre-expertise psychologique pour ses clientes.

Selon Me Gilbert Collard, cette
expertise psychologique "manque de finesse". "Je demande également l'annulation du rapport, qui commence par le renvoi à un aspect politique du dossier. On n'est pas en Union soviétique", a ajouté l'avocat des deux plaignantes.

Cette expertise indique que "ce dossier est complexe et pollué par des problèmes politiques".

L'avocat de Georges Tron, Me Olivier Schnerb, n'a pas souhaité faire de commentaires sur ces expertises : "Il y a beaucoup d'autres choses (dans ce dossier) allant en faveur de Georges Tron. Quand les éléments ne seront plus couverts par le secret de l'instruction, nous ferons des commentaires".
Georges Tron, 54 ans, a été mis en examen le 22 juin pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Son adjointe à la culture a également été mise en examen dans ce dossier, pour viols et agressions sexuelles en réunion. Bien qu'il reste député et maire, il avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique dès le 29 mai, après que ces accusations avaient été rendues publiques.http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/11/97001-20120111FILWWW00385-affaire-tron-autre-expertise-psychologique.php

mercredi 11 janvier 2012

DSK-Anne Sinclair : leur maison à Washington dévaluée

Mise sur le marché en octobre dernier, la maison qu’a occupée le couple Anne Sinclair-Dominique Strauss-Kahn à Washington pendant trois ans et demi peine à trouver un acquéreur. Selon le site internet de l’agence immobilière chargée de la vendre, Anne Sinclair aurait donc décidé d’abaisser son prix de 500 000 dollars. Pour acheter la luxueuse propriété située dans le quartier chic de Georgetown, il ne faudra désormais plus débourser « que » 4,7 millions de dollars (contre 5,2 millions lors de sa mise en vente).
La maison, acquise en octobre 2007 par Anne Sinclair pour 4 millions de dollars et rénovée depuis, a pourtant de quoi séduire : 263m², trois chambres, quatre salles de bain et une piscine dans le jardin. La « célébrité » de ses précédents occupants rendrait-elle la maison moins attractive ? Non, à en croire un agent immobilier de Washington, interrogé en octobre dernier. Selon lui, plusieurs mois sont nécessaires pour vendre ce type de biens à l’heure actuelle. D’ailleurs, depuis cet été, les prix de l’immobilier sont globalement en baisse outre-Atlantique.
DSK et son épouse Anne Sinclair avaient quitté leur résidence de Washington en mai dernier, après que le directeur général du Fonds monétaire international a été arrêté, puis incarcéré, pour l'agression sexuelle de Nafissatou Diallo à l’hôtel Sofitel de New York. Assigné à résidence au 153 Franklin Street, en plein cœur de la Grosse Pomme, Dominique Strauss-Kahn avait alors organisé le rapatriement de ses effets personnels de Washington à New York. Suite à l’abandon des poursuites pénales en août dernier, le couple était finalement rentré en France et avait posé ses valises dans son appartement place des Vosges à Paris.
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=dsk&source=newssearch&cd=1&ved=0CC0QqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.elle.fr%2FSociete%2FNews%2FDSK-Anne-Sinclair-leur-maison-a-Washington-devaluee-1866540&ei=VTwMT9W3AcK3hQekq8SqBA&usg=AFQjCNG1VKis8KdS3fLsckLcFHfb1vXOZA&sig2=FC483u1d6DToxM1dyIQp7w

mercredi 4 janvier 2012