vendredi 24 février 2012

DSK contre Nafissatou Diallo : l'audience civile fixée au 15 mars

Cela s'appelle un agenda judiciaire chargé. Sept mois après le dépôt de la plainte, une première audience aura lieu le 15 mars à New York dans la procédure civile intentée contre Dominique Strauss-Kahn par Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui l'accuse d'agression sexuelle
Durant la deuxième quinzaine de mars, l'ancien directeur du FMI est également convoqué à Lille (Nord) le 28 mars, où il devrait être mis en examen pour «complicité de proxénétisme aggravé en bande organisée» et «recel d'abus de biens sociaux» dans l'affaire du Carlton. Mercredi en fin de journée, la garde à vue de l'ancien directeur du FMI a été levée après deux jours et une nuit en garde à vue. DSK a été interrogé sur des soirées libertines auxquelles il aurait pris part, notamment à et Washington, afin de déterminer s'il savait que les femmes qui y participaient étaient des prostituées.

La plaignante dénonce une agression «sadique et violente»

Aucune information n'a filtré mercredi soir sur ses intentions concernant l'audience civile du 15 mars à New York. Cette audience aura lieu à 20 heures, a indiqué le tribunal, ajoutant qu'il s'agirait de «plaidoiries orales sur les motions» déposées dans le cadre de la procédure civile.

Nafissatou Diallo, la
femme de chambre guinéenne qui accuse DSK d'agression sexuelle dans sa suite du Sofitel de New York le 14 mai dernier, avait porté plainte au civil contre lui le 8 août, en parallèle à la procédure pénale, abandonnée le 23 août. Ses avocats demandent des dommages et intérêts d'un montant non précisé, pour une agression qualifiée de «sadique et violente».

La défense de DSK a déposé plusieurs motions, demandant le 26 septembre que la plainte soit classée au civil. William Taylor, l'un des avocats de l'ancien patron du FMI, s'appuie sur une Convention internationale, adoptée par les Nations Unies en 1947, pour affirmer que
l'ancien patron du FMI était au moment des faits protégé par une immunité diplomatique «y compris pour des actes commis à titre personnel».

Les procédures civiles peuvent durer des années

Le juge Douglas McKeon, en charge du dossier au tribunal du Bronx, quartier new-yorkais où vivait la femme de chambre, aura au final à se prononcer. Les procédures civiles sont en général très longues dans le Bronx, et peuvent prendre plusieurs années si aucun accord négocié n'intervient entre les parties.

La plainte au civil déposée par Nafissatou Diallo est indépendante de la procédure pénale, qui a été abandonnée en août en raison notamment de doutes sur la crédibilité de la femme de chambre :
celle-ci avait menti à plusieurs reprises aux enquêteurs. La femme de chambre affirme que DSK l'a contrainte à une fellation dans la suite du Sofitel où elle était venue faire le ménage le 14 mai. Dominique Strauss Kahn avait évoqué le 18 septembre dans une interview télévisée une «faute morale», une relation «inappropriée», mais avait nié qu'il y ait eu violence ou contrainte.http://www.leparisien.fr/dsk-la-chute/dsk-contre-nafitassou-diallo-l-audience-au-civil-fixe-au-15-mars-22-02-2012-1872940.php

dimanche 19 février 2012

Cartlon: DSK entendu mardi (presse)

Dominique Strauss-Kahn sera entendu mardi par la police dans l'affaire dite du Carlton, indiquent aujourd'hui La Voix du Nord, Le Journal du dimanche et BFMTV. L'ancien directeur du FMI, qui réclamait cette audition, sera placé sous le régime de la garde à vue, qui pourrait durer 48 heures, précise La Voix du Nord.

Cité dans cette affaire de proxénétisme mettant en cause des responsables d'hôtels lillois, des chefs d'entreprise et des membres de la police lilloise, DSK risque des poursuites pour pour complicité de proxénétisme et recel ou complicité d'abus de biens sociaux, pour avoir bénéficié des faveurs de prostituées payées par des sociétés. Ces prostituées auraient rencontré DSK et d'autres clients dans trois hôtels lillois, dont le Carlton de Lille, mais également à Paris et à Washington

Huit personnes, dont le patron de l'hôtel Carlton et son chargé de relations publiques, un avocat, l'ancien patron de la Sûreté départementale du Nord, un responsable d'une filiale d'Eiffage et le patron d'une entreprise de matériel médical, ont pour l'instant été mises en examen dans cette information judiciaire ouverte à Lille pour "proxénétisme aggravé, blanchiment, escroquerie, abus de biens social et association de malfaiteurs".
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/18/97001-20120218FILWWW00348-cartlon-dsk-entendu-mardi-presse.php

samedi 18 février 2012

mardi 14 février 2012

Rugby: Pierre Berbizier maintenu à la tête du Racing-Métro?

Le manager francilien doit faire face à une fronde de ses joueurs…
Entre les joueurs et son manager, Jacky Lorenzetti semble avoir tranché. Face à la fronde des joueurs du Racing contre leur entraîneur Pierre Berbizier, le site Sport24 révèle que le président du Racing-Métro a choisi de maintenir son manager général. Une réunion est prévue avec les joueurs mercredi, avec conférence de presse dans la foulée.
La crise au Racing a débuté le 3 février dernier. Suite à une réunion houleuse entre Sébastien Chabal et Pierre Berbizier, le Racing avait annoncé sa décision de se séparer de sa star. Jeudi dernier, ce sont les joueurs du Racing qui, collectivement, avaient demandé le renvoi de Pierre Berbizier au président Jacky Lorenzetti. Pierre Berbizier est arrivé à la tête du Racing-Métro en 2007. Avec lui, le club a connu la montée

http://www.20minutes.fr/article/878846/rugby-pierre-berbizier-maintenu-tete-racing-metro

dimanche 12 février 2012

Éric Woerth conteste en bloc les faits qui lui sont reprochés

Après ses deux mises en examen successsives, l’ancien ministre du Budget a choisi de contre-attaquer. Dans les colonnes du Figaro ce matin, samedi 11 janvier 2012, il nie tout en bloc, qu’il s’agisse du « trafic d’influence passif » ou du « recel à raison d’une présumée remise de numéraire ». « Il n'y a aucune preuve contre moi d'une quelconque culpabilité, précise l’ex-ministre et ex-trésorier de l'UMP. Je n'ai été qu'une seule fois reçu chez Mme Bettencourt et en présence d'autres personnes. Le juge fait son métier (...) mais il met en relation des faits qui n'ont rien à voir entre eux. Je démens avec force avoir reçu la moindre espèce ».
Retour aux faits. L'ancienne comptable des Bettencourt, Claire Thibout, assure avoir remis 50 000 euros à l’ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, et affirme qu'il les destinait à Eric Woerth pour la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Toujours selon elle, Patrice de Maistre a pu aller chercher encore 100.000 euros en Suisse. « Mme Thibout reconnaît elle-même n'avoir assisté à aucun échange d'argent me concernant. On exige de moi d'apporter la preuve de ce qui n'existe pas », dénonce le mis en cause. Les juges estiment, eux, disposer d’éléments concordants accréditant la thèse de la comptable.
Par ailleurs, le procureur de Nice, Éric de Montgolfier, a déclaré que le nom de Patrice de Maistre figurait dans la liste des évadés fiscaux HSBC qu’Éric Woerth a récupérée alors qu'il était ministre du Budget. « Je n'ai pas épluché cette liste nominativement », assure l’ancien ministre, tentant de couper court à tout favoritisme de sa part en direction des Bettencourt.
Enfin, concernant l'accusation de « trafic d'influence », Éric Woerth répète qu'il « n’y a aucun lien » entre l'embauche de sa femme dans une société dirigée par Patrice de Maistre (société gérant la fortune de Liliane Bettencourt) et la Légion d'Honneur qu'il a fait obtenir à ce dernier. « Je répète que je n'ai jamais demandé à quiconque d'embaucher ma femme. Elle aurait détesté », a-t-il renchéri.
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Eric-Woerth-conteste-en-bloc-les-faits-qui-lui-sont-reproches-_NG_-2012-02-11-767460

jeudi 9 février 2012

Une audience civile dans deux ou trois semaines

Dans deux ou trois semaines, l'affaire Strauss-Kahn va connaître un nouvel épisode : une audience civile va, en effet, se tenir à New York. Nafissatou Diallo, qui accuse toujours l'ex-patron du FMI d'agressions sexuelles, espère un dédommagement financier.

Lire également
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Retour sur l'affaire Strauss-Kahn
C'est une information du "Figaro". Dans l’affaire du Sofitel de New York, une première audience civile va se tenir dans deux ou trois semaines. Audience qui va réunir les avocats de Dominique Strauss-Kahn et ceux de Nafissatou Diallo, qui accuse l'ex-patron du FMI de l'avoir agressée sexuellement.
Une procédure pénale abandonnée en août
La procédure civile, qui avait été engagée - le 8 août - par l'ex-femme de chambre du
Sofitel, n'avait pas connu d'étape importante depuis octobre. La procédure pénale avait, elle, été abandonnée le 23 août, à New York, le procureur ayant des doutes sur la crédibilité de l'accusatrice.
Avec cette procédure au civil, les avocats de la plaignante espèrent "un dédommagement financier pour les préjudices subis". A moins qu’un accord financier n’intervienne entre les deux parties, ce qui a toujours été exclu par l'ancien ministre socialiste.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/affaire-strauss-kahn-une-audience-civile-dans-deux-ou-trois-semaines-08-02-2012-1594663.php

mercredi 8 février 2012

Jacky Lorenzetti: «Sébastien Chabal me demandait de faire un choix entre lui et Berbizier»

Le patron francilien a donné une conférence de presse mardi matin...
Visiblement, la cicatrice Sébastien Chabal a du mal à se refermer au Racing-Metro. Mardi matin, c’est Jacky Lorenzetti, le président du club, qui a donné une conférence de presse entièrement dédiée à la rupture de contrat du plus fameux des barbus du rugby français. «Sébastien a dit sa vérité, je voulais dire la mienne», indique le boss des franciliens.
«La cocotte minute a explosé»
Pour lui, c’est bien la violente altercation verbale entre Chabal, Berbizier, le manager, et lui-même qui est à l’origine du départ du joueur. «Depuis plusieurs mois, Sébastien Chabal et ses agents me demandent de prendre position sur la prolongation de son contrat. On lui a annoncé lors de la réunion de lundi que nous n’étions pas en mesure de lui fournir une réponse. La cocotte minute a explosé. Des mots ont été dits. Des mots qui impliquent qu’il n’était plus possible de continuer ainsi», explique Jacky Lorenzetti.
«J’ai choisi de maintenir ma confiance au manager»
De fait, «Sébastien Chabal me demandait de faire un choix entre lui et Berbizier. J’ai choisi de maintenir ma confiance au manager», poursuit le président du Racing. Qui a visiblement du mal à avaler la version de son ancien n°8. «Il y a eu des incompréhensions des deux côtés. Sébastien Chabal a parlé d’un supplice. Mais pourquoi vouloir resigner pour deux ans de supplice?», conclut Jacky Lorenzetti.
http://www.20minutes.fr/article/874918/jacky-lorenzetti-sebastien-chabal-demandait-faire-choix-entre-berbizier

samedi 4 février 2012

Subornation de témoin dans l'affaire Tron ?

Les deux femmes qui accusent l'ancien secrétaire d'Etat Georges Tron de viols et agressions sexuelles vont transmettre vendredi un courrier au procureur de la République d'Evry, accusant un commandant de police de l'Essonne de subornation de témoins, ont-elles annoncé jeudi à l'AFP. Selon ces deux femmes, parties civiles dans l'instruction ouverte à Evry contre le député-maire (UMP) de Draveil (Essonne) Georges Tron pour viols et agressions sexuelles, un commandant de police aurait "briefé" des témoins à décharge pour l'élu. "Nous avons appris, en examinant le dossier chez nos avocats (que ce) commandant de police (...) avait préparé nombre d'auditions de témoins", indiquent Eva Loubrieu et Virginie Faux dans ce courrier, que l'AFP a pu consulter. Le commandant "s'en est du reste vanté lors d'un dîner (...) le 20 Juin 2011 en présence de plusieurs témoins", ajoutent-elles. Selon les deux femmes, "outre qu'il s'agit là d'un comportement qui, chez un fonctionnaire de police, constitue une évidente violation des obligations déontologiques, c'est une forme de pression sur des témoins qu'il a préparé à des interrogatoires, et ce, à la demande expresse de Monsieur Georges Tron". Le 26 janvier, les deux anciennes employées municipales avaient réfuté le "basculement de l'affaire" en leur défaveur et dénoncé l'"agitation" de l'ancien ministre en vue de "décrocher son investiture UMP" aux législatives. Un enregistrement pirate d'une conversation entre l'une des deux femmes et un ancien voisin avait notamment été dévoilé, et étayait, selon la défense, la thèse du complot fomenté par le FN. Georges Tron a obtenu samedi l'investiture UMP pour les élections législatives dans la 9è circonscription de l'Essonne. Député-maire de Draveil et président de la fédération UMP de l'Essonne, Georges Tron, 54 ans, a été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Il avait démissionné le 29 mai 2011 de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique
http://lci.tf1.fr/filnews/france/subornation-de-temoin-dans-l-affaire-tron-6969786.html

jeudi 2 février 2012

Bettencourt : Eric Woerth convoqué

L'ancien ministre du Travail, Eric Woerth, est convoqué la semaine prochaine chez les juges d'instruction bordelais en charge de l'affaire Bettencourt, a-t-on appris aujourd'hui de sources concordantes.

Selon une source proche du dossier, il devrait être mis en examen pour financement illégal de parti politique et abus de faiblesse aux dépens de
Liliane Bettencourt. Il est soupçonné d'avoir obtenu de celle-ci des fonds en quantité illégale pour le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/02/01/97001-20120201FILWWW00288-bettencourt-eric-woerth-convoque.php

mercredi 1 février 2012

Liliane Bettencourt entendue par le juge

Le juge bordelais Jean-Michel Gentil s'est rendu le jeudi 19 janvier au domicile de Liliane Bettencourt, à Neuilly-sur-Seine, révèle RTL. La milliardaire a été entendue comme partie civile. C'est la première fois que le juge entendait l'héritière de L'Oréal, âgée de 89 ans et partie civile dans différents dossiers portant son nom.

L'audition "s'est déroulée sans aucun problème" et dans un climat "courtois". L'entrevue avait comme objectif de recueillir d'éventuelles déclarations et d'interroger l'héritière sur ses souvenirs à propos des dons et opérations financières réalisés entre septembre 2006 et septembre 2011. Les magistrats veulent notamment connaître son degrè de connaissance des actes qui étaient signés en son nom.

Les autres protagonistes de l'affaire, le photographe François-Marie Banier, son compagnon Martin d'Orgeval et l'ancien homme de confiance de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, ont été entendus jeudi à Bordeaux.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/01/30/97001-20120130FILWWW00623-liliane-bettencourt-entendue-par-le-juge.php