jeudi 19 décembre 2013

Affaire Tron: les 2 plaignantes font appel

Les avocats des deux plaignantes accusant Georges Tron de viols et d'agressions sexuelles ont fait appel de l'ordonnance de non-lieu dont a bénéficié l'ex-secrétaire d'Etat délivrée par des magistrats d'Evry.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris se penchera donc dans les mois qui viennent sur ce sulfureux dossier qui a abouti le 10 décembre, après deux ans et demi de procédure, à une ordonnance de non-lieu qui blanchit M. Tron et une adjointe à la Culture.

"Révoltés" par cette décision, Me Vincent Ollivier, avocat de Virginie Faux et Me Yael Mellul, conseil d'Eva Loubrieu avaient indiqué vouloir faire appel de cette ordonnance, immédiatement après qu'elle eut été rendue publique. "Ma cliente épuisera toutes les voies de recours", a indiqué Me Vincent Ollivier.

"Les juges n'ont semblé accorder de l'importance qu'à la seule parole de M. Tron. Des problématiques comme celles de la contrainte moral ou de la subornation de témoins, n'ont pas été prises en compte", a observé Me Mellul.

Les juges avaient suivi le non-lieu requis par le parquet mi-mai.
Accusé de viols et agressions sexuelles par deux anciennes employées de sa mairie de Draveil dans l'Essonne, sur fond de tensions politiques locales, Georges Tron, avait été contraint à la démission en mai 2011, de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique. Il dénonce depuis son non-lieu
un complot fomenté par l'extrême droite dans l'objectif de briser sa carrière d'élu.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/19/97001-20131219FILWWW00590-affaire-tron-les-2-plaignantes-font-appel.php

Affaire du Carlton: "Vous mettez ça dans un roman, personne n'y croit"

mercredi 18 décembre 2013

Affaire du Carlton: la cour d'appel confirme le renvoi en correctionnelle

La cour d'appel de Douai a rejeté les appels des avocats de plusieurs prévenus dans l'affaire du Carlton, selon le parquet général de la Cour d'appel de Douai.
Dominique Strauss-Kahn
et les autres mis en examen pour proxénétisme aggravé seront jugés devant le tribunal correctionnel. Probablement pas avant l'automne 2014.

L'arrêt rendu aujourd'hui est conforme aux réquisitions du parquet général, qui n'avait pas interjeté appel, tout comme le parquet de Lille, de l'ordonnance signée par les juges le 26 juillet.
Estimant que la procédure du Carlton, ouverte et instruite sur une qualification criminelle de "
proxénétisme aggravé en bande organisée", devait être jugée devant les assises, quatre mis en cause avaient fait appel.

Les avocats de Dominique Alderweireld, alias "
Dodo la Saumure", un tenancier français de salons de massage en Belgique, et sa compagne Béatrice Legrain, de René Kojfer, l'ancien chargé des relations publiques du Carlton, et de David Roquet, ex-directeur d'une filiale du groupe de BTP Eiffage, avaient plaidé pour un procès aux assises dans "un souci de logique et de cohérence".

Leur démarche, même si elle est prévue par l'article 186-3 du code de procédure pénale, est rarissime, car la peine encourue est plus lourde aux assises qu'en correctionnelle, vingt ans de prison et trois millions d'euros d'amende dans le premier cas, dix ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende dans le second. Leur décision de faire appel n'avait pas été suivie par les autres mis en examen, dont l'ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, en faveur duquel le procureur de Lille avait requis un non-lieu le 11 juin. Les appelants ont toujours la possibilité de former un pourvoi en cassation, dans un délai de cinq jours.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/18/97001-20131218FILWWW00400-affaire-du-carlton-la-cour-d-appel-confirme-le-renvoi-en-correctionnelle.php

vendredi 13 décembre 2013

Rapport sur l'intégration : Ayrault qualifie Copé "d'irresponsable et de menteur"

Alors que Jean-François Copé dénonce la volonté du gouvernement "d'ériger le communautarisme en nouveau modèle pour la France", le Premier ministre lui répond et assure qu'il ne veut "évidemment pas" réintroduire les signes religieux à l'école.

Jean-Marc Ayrault a assuré ce vendredi que le gouvernement ne voulait "évidemment pas" réintroduire les signes religieux à l'école, accusant le président de l'UMP Jean-François Copé d'être un "irresponsable" et un "menteur" après ses mises en garde au gouvernement concernant la politique d'immigration. "M. Copé est un irresponsable et un menteur parce que faire le procès au gouvernement de la République que je dirige que nous voudrions abandonner le modèle républicain d'intégration, celui des droits et des devoirs, celui de la République démocratique laïque et sociale, c'est une injure. Je le prends comme tel et je ne laisserai pas passer ce qui est en train de se faire", a déclaré Jean-Marc Ayrault devant la presse à l'Hôtel Matignon.
Il était interrogé sur un rapport remis en novembre au Premier ministre, qui propose une "politique repensée" de l'intégration axée sur la lutte contre les discriminations, parmi lesquelles est listée l'interdiction du voile à l'école. Ce rapport a été vivement critiqué vendredi matin par l'UMP, Jean-François Copé et François Fillon en tête. "M. Copé est à côté de la plaque", a déclaré Jean-Marc Ayrault en référence aux vives mises en garde du président de l'UMP, qui a pressé le gouvernement de ne pas mettre en oeuvre les mesures "dangereuses" du rapport, notamment les mesures concernant le voile à l'école.
"Ce n'est pas parce que je reçois des rapports que c'est forcément la position du gouvernement", a rétorqué le Premier ministre. "M. Copé a un problème, l'UMP a un problème, c'est son électorat qui file de plus en plus vers l'extrême droite et le Front national, il ne sait pas comment le retenir au point de mentir. Je dénonce cette façon de faire qui est anti-républicaine, elle n'est pas digne d'un chef d'un grand parti", a-t-il poursuivi. "Il va jusqu'à dire que nous voudrions réintroduire les signes religieux à l'école, le voile à l'école. Mais de quoi parle-t-il? Est-ce qu'on a dit ça une fois? A-t-on cette intention? Evidemment pas. Moi-même, j'ai voté pour la loi interdisant les signes religieux à l'école", a ajouté celui qui fut député et chef de file du groupe PS à l'Assemblée en 2004, au moment du vote de cette loi.
 

jeudi 12 décembre 2013

Fillette noyée par sa mère à Berck : le père se constitue partie civile

Le père d'Adélaïde, 15 mois, noyée par sa mère à Berck-sur-Mer, s'est constitué partie civile. Ce retraité de 63 ans n'avait jamais reconnu la fillette.

L'information a été donnée par Le Parisien et confirmée par le parquet jeudi matin. Le père d'Adélaïde, 15 mois, noyée par sa mère à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais), s'est constitué partie civile. Ce retraité de 63 ans, Michel, qui n'avait jamais reconnu la fillette, a été entendu par le juge d'instruction et s'est constitué partie civile la semaine dernière, a déclaré à l'AFP Nathalie Bany, procureur adjoint de Boulogne-sur-Mer. Adélaïde serait née chez lui à Saint-Mandé le 9 août 2012 mais n'a jamais été inscrite à l'état civil.

En l'absence de tout document légal, il aura fallu des tests ADN pour établir avec certitude que cet homme est bien le père de l'enfant dont le corps avait été retrouvé par des pêcheurs de crevettes sur la plage de Berck au matin du 20 novembre.
La mère, Fabienne Kabou, âgée de 36 ans, a avoué avoir abandonné Adélaïde sur le sable alors que la marée montait et s'être rendue de Saint-Mandé à Berck dans ce but précis. Elle a été mise en examen et écrouée. Selon le parquet, Mme Kabou a avancé des problèmes d'incompatibilité entre la prise en charge de la fillette et sa vie de couple.
 
La fillette a été enterrée vendredi dans l'urgence, sous X, dans le carré des indigents du cimetière de l'Ouest à Boulogne-sur-Mer, sans plaque ni pierre tombale. Mais face à l'émotion suscitée par l'affaire, la maire de Boulogne-sur-Mer a annoncé lundi qu'elle allait offrir une sépulture "digne" à la fillette. Selon la mairie, la tombe devrait rester dans le carré des indigents, mais avec un caveau au prénom de la fillette, régulièrement fleuri par la municipalité.
 

mercredi 11 décembre 2013

Valse à la tête de la police judiciaire

Changements de têtes au Quai des Orfèvres. Le directeur de la PJ parisienne Christian Flaesch est remplacé par Bernard Petit, actuel sous-directeur en charge de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière à la direction centrale de la police judiciaire.Christian Flaesch a fait l'objet d'une mise en garde du parquet général.  Ce qui lui est reproché? Un appel téléphonique à Brice Hortefeux, dans lequel les deux hommes évoquent une audition comme témoin de l'ex-ministre de l'Intérieur dans le cadre d'une procédure judiciaire.
"Je regrette qu'il ait commis cette faute, parce que c'est une faute, c'est une faute de déontologie d'avoir choisi d'informer l'ancien ministre de l'Intérieur", a expliqué Manuel Valls mercredi matin sur Europe 1. Le ministre de l'Intérieur relativise toutefois cette décision : "Christian Flaesch est un grand flic, c'est un très grand professionnel. Ça fait six ans et demi qu'il est à la tête de la PJ, donc il est par ailleurs normal qu'à un moment ou à un autre, il soit remplacé." Il "sera appelé à d’autres fonctions", peut-on lire dans le communiqué du ministère de l'Intérieur.

La DCPJ dirigée par une femme pour la deuxième fois

Le locataire de la place Beauvau a souligné que "pendant des années, (il y a eu) certaines conceptions de la politisation de la police. Ça n'est évidemment absolument pas ma règle, c'est même une question d'éthique. Il faut choisir des hommes ou des femmes à la tête de la police comme de la gendarmerie, qui aient d'abord les compétences".
Autre changement notable, Mireille Ballestrazzi a été nommée mercredi en Conseil des ministres directrice centrale de la police judiciaire (DCPJ), a annoncé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. Agée de 59 ans, elle est déjà numéro 2 de la PJ depuis 2010 et présidente d'Interpol depuis un an. Elle avait été élue à ce poste le 8 novembre 2012 à Rome, devenant ainsi la première femme à présider cette organisation internationale de coopération policière.
Commissaire depuis 1975, Mireille Ballestrazzi remplace à la tête de la PJ Christian Lothion, 61 ans, qui a fait valoir ses droits à la retraite. C'est la seconde fois dans son histoire que la DCPJ est dirigée par une femme. Martine Monteil avait été nommée à ce poste en 2004 par le ministre de l'Intérieur de l'époque Dominique de Villepin.
 

mardi 10 décembre 2013

Accusations de viols : non-lieu pour Georges Tron

L'ex-ministre UMP Georges Tron, accusé de viols et d'agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil (Essonne), a obtenu un non-lieu, a-t-on appris mardi de sources judiciaires.

Les juges d'instruction ont finalement décidé de suivre les réquisitions du parquet. Selon le journal Libération, l'ex-ministre UMP Georges Tron, accusé de viols et d'agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil, dans l'Essonne, a obtenu un non-lieu. Les juges ont également conclu à un non-lieu pour son adjointe à la culture, elle aussi mise en cause dans cette affaire, ont confirmé des sources judiciaires
L'ordonnance d'environ 150 pages prise lundi, n'avait pas encore été reçue ce mardi matin par les parties, qui n'ont pas souhaité faire de commentaires dans l'immédiat. Georges Tron, maire de Draveil et ancien secrétaire d'État, avait été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité.

Les deux juges d'instruction en charge de ce dossier à Évry ont mis près de  sept mois à rendre cette ordonnance après les réquisitions du parquet d'Evry  qui avait requis un non-lieu le 15 mai. La fin de l'instruction avait été notifiée par les juges en octobre 2012, après plus d'un an d'enquête. Après leur mise en examen, Georges Tron, 54 ans, et son adjointe à la culture, Brigitte Gruel, avaient été laissés en liberté sous contrôle judiciaire.

L'affaire avait conduit Georges Tron à démissionner de son poste de secrétaire d'État à la Fonction publique en mai 2011. En juin 2012, il a perdu son siège de député, ravi par le socialiste Thierry Mandon.  
 

Suivez la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela en direct

07 H 26 : Retrouvez en vidéo les moments marquants de la vie de Nelson Mandela en cliquant ici. Redécouvrez sa vie en images en cliquant ici.

07 H 13 : Le président américain Barack Obama est arrivé en Afrique du Sud mardi matin peu après 7 heures avec son épouse Michelle pour assister à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela. Après un vol de 16 heures, leur avion s’est posé sur l’aéroport militaire de Waterkloof, à Pretoria. Les avions officiels des dirigeants étrangers se succédaient sur le tarmac, le chinois et l’allemand juste avant et juste après celui de M. Obama. Tenant un parapluie noir pour protéger son épouse de la pluie, M. Obama a descendu la passerelle suivi de près par son prédécesseur George W. Bush et son épouse Laura. Les anciens présidents Bill Clinton et Jimmy Carter devaient arriver séparément.
07 H 10 :Sud-Africains et étrangers commençaient à affluer en masse mardi matin au stade Soccer City de Soweto, où 80 000 personnes étaient attendues pour une cérémonie historique d’adieu à l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, décédé jeudi soir à l’âge de 95 ans.
Plusieurs milliers de personnes attendaient devant le stade vers 6 heures 45 sous la pluie. Brandissant des drapeaux sud-africains, enveloppés dans des couvertures ou des étoffes jaunes et verts avec les mots «Mandela pour toujours». Certains dansaient sous leurs parapluies, chantant «Le fils est parti» ou «Mandela ne dort pas, il est juste à genoux». Les portes de Soccer City, ont ouvert vers 6 heures 30 avec une demi-heure de retard. Les autorités ont annoncé qu’elles dirigeraient la foule vers d’autres stades de l’agglomération une fois qu’il serait plein.
La cérémonie, diffusée dans le monde entier, ne doit commencer qu’à 11 heures (9 heures GMT). Elle durera quatre heures. Une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement y sont attendus, avec des dizaines de personnalités du monde de la culture et des arts, et bien sûr une foule d’anonymes, tous unis par leur admiration et le respect pour le père de la «Nation arc-en-ciel».


SUIVEZ LE DIRECT EN CLIQUANT SUR CE LIEN..........  http://www.ledauphine.com/france-monde/2013/12/10/suivez-la-ceremonie-d-hommage-a-nelson-mandela-en-direct

lundi 9 décembre 2013

Jacques Chirac est sorti de l'hôpital : Corona, charcuterie et chocolats

Jacques Chirac va prendre des vacances après son hospitalisation d'une semaine. L'ancien chef de l'Etat est sorti ce lundi et, selon son gendre, "va très bien."

L'ancien président Jacques Chirac a regagné lundi son domicile parisien, après une hospitalisation d'une semaine consécutive à une "intervention rénale", et "va bien". Jacques Chirac était entré le 1er décembre à l'hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière pour y subir le lendemain une "intervention rénale" dans le service d'urologie. 
Son entourage a assuré que l'opération s'était "très bien passée" et que Jacques Chirac allait "bien". "Maintenant, il faut respecter sa tranquillité, qu'il puisse reprendre tranquillement le rythme qui est le sien chez lui puis progressivement à son bureau", a déclaré au micro de RTL Frédéric Salat-Baroux, gendre de l'ancien président de la République, précisant qu'il "va partir en vacances". Toujours selon son gendre, l'ancien président aurait par ailleurs apprécié son séjour à l'hôpital. "Charmant avec le personnel soignant, tyrannique avec son entourage. Il leur a pris de la Corona, beaucoup de charcuterie, énormément de chocolats", précise encore Frédéric Salat-Baroux.  
Le 21 novembre, Jacques Chirac avait assisté à la remise, par le président François Hollande, du prix de sa fondation au docteur Denis Mukwege, engagé aux côtés des femmes violées de la République démocratique du Congo, et à l'organisation Femmes Africa Solidarité. Il était apparu la démarche hésitante, comme c'est le cas depuis plusieurs années. L'ancien chef de l'Etat, qui a fêté le 29 novembre ses 81 ans, a été victime en 2005 d'un accident vasculaire cérébral qui l'a affaibli.