mardi 22 avril 2014

Mali : mort de l'otage français Gilberto Rodrigues Leal

Un groupe jihadiste a annoncé en fin de journée la mort de l'otage français Gilberto Rodrigues Leal, enlevé au Mali le 20 novembre 2012. 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/22/97001-20140422FILWWW00344-mali-mort-de-l-otage-francais-gilberto-rodrigues-leal.php

Anne Sinclair : «Je ne savais pas»

Alors que ce soir est diffusé sur France 2 l'entretien exclusif d'Anne Sinclair, quelques extraits sont sortis. L'ex-femme de Dominique Strauss-Kahn y confie qu'elle avait toujours refusé d'écouter les rumeurs qui couraient sur les moeurs de son époux. "Quand j'ai épousé Dominique, je savais que c'était un charmeur, que c'était un séducteur. Ça, je le savais", admet la journaliste dans cet extrait dévoilé par Europe 1. "Et puis, il y a eu bien entendu, dans la vie publique, des rumeurs. Mais les rumeurs, elles sont faites pour détruire, elles sont faites pour tuer, elles sont faites pour abimer, donc je les ai ignorées", explique-t-elle.

Anne Sinclair reconnaît toutefois avoir eu des doutes. "Je suis souvent, quelquefois, venue lui dire, lui demander si les choses étaient exactes ou pas. Et il savait démentir. Et me rassurer." Et de conclure : "Ecoutez, vous me croyez ou vous ne me croyez pas, mais je ne savais pas."
Dans un autre extrait diffusé sur Francetvinfo.fr, la journaliste déclare à propos de l'accusation de viol proférée par Nafissatou Diallo: "Je n'y ai pas cru, je ne le crois pas et je sais que ce n'est pas le cas".


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/22/97001-20140422FILWWW00049-anne-sinclair-je-ne-savais-pas.php

vendredi 18 avril 2014

François Hollande sur Aquilino Morelle: "Sur ce qui s'est passé avant, il a à en répondre" - 18/04

Morelle démissionne de l'Elysée

Il n'aura même pas fallu 24h pour qu'Aquilino Morelle démissionne après la publication d'une enquête de Mediapart le mettant en cause. "Depuis 48 heures, je dois faire face à des insinuations et des allégations qui visent à mettre en cause mon honneur", affirme le conseiller politique de François Hollande, accusé par le site d'informations d'avoir travaillé "en cachette" pour des laboratoires pharmaceutiques. "Je veux redire que je n'ai commis aucune faute. Je n'ai jamais été en situation de conflit d'intérêts", assure-t-il également.
Manuel Valls a reçu vendredi matin à Matignon Aquilino Morelle, et lui "a conseillé de quitter l'Elysée", a annoncé à l'AFP l'entourage du Premier ministre.

Etre "libre de répondre"

"Néanmoins, j'ai décidé de mettre fin à mes fonctions de conseiller à la Présidence de la République, poursuit-il pour pouvoir être "entièrement libre de répondre à ces attaques". Aquilino Morelle indique également avoir pris sa décision "pour ne pas gêner l'action du président de la République, du gouvernement et de la majorité, dans un moment particulièrement difficile de la vie du pays". "Je le fais, enfin, pour protéger ma famille", conclut-il.
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique a annoncé vendredi entamer "une étude plus approfondie des déclarations d'intérêts et de patrimoine" d'Aquilino Morelle, remises en janvier dernier comme tous les collaborateurs du président. Le conseiller élyséen est accusé d'avoir touché en 2007 12.500 euros d'un laboratoire danois, Lundbeck, alors qu'il était inspecteur à l'Igas (Inspection générale des Affaires sociales). Vendredi, l'organisme a assuré ne pas avoir délivré d'autorisation à Aquilino Morelle pour travailler dans l'industrie pharmaceutique.
La Haute Autorité, nouvelle autorité administrative indépendante, créée à la suite de l'affaire Cahuzac et présidée par l'ancien procureur général de la Cour de cassation Jean-Louis Nadal, doit examiner depuis le début de l'année les déclarations d'intérêts et de patrimoine de plusieurs milliers d'élus et hauts-fonctionnaires
 

jeudi 17 avril 2014

Aquilino Morelle dément "tout conflit d'intérêt"

Le conseiller politique de François Hollande, Aquilino Morelle, a démenti jeudi tout "conflit d'intérêt", mis en cause par le site d'information Mediapart sur ses liens avec les laboratoires pharmaceutiques alors qu'il était inspecteur à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS).

"A aucun moment je n'ai été en situation de conflit d'intérêts", a déclaré Aquilino Morelle
dans un long droit de réponse à Mediapart publié sur sa page Facebook.

Rappelant qu'il est "docteur en médecine, ancien interne des hôpitaux de Paris et ancien élève de l'ENA" mais aussi "inspecteur général des affaires sociales", Aquilino Morelle assure avoir "respecté toutes les règles et toutes les procédures, en particulier le passage devant la Commission de déontologie" de la fonction publique d'Etat.

"En tant que fonctionnaire, un certain nombre d'activités annexes sont autorisées par la loi, dont l'enseignement et le conseil", fait encore valoir ce proche de François Hollande accusé par le site d'avoir "travaillé en cachette pour des laboratoires pharmaceutiques, y compris à une époque où il était censé les contrôler", en tant qu'inspecteur de l'IGAS


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/17/97001-20140417FILWWW00246-aquilino-morel-dement-tout-conflit-d-interets.php

Aquilino Morelle : les petites cachotteries du conseiller de François Hollande

Aquilino Morelle, des souliers en pagaille, mais surtout une double casquette bien compromettante pour cet homme venu de la gauche du PS et qui tient à montrer qu'il a le service public chevillé au corps. Selon Mediapart (article payant), qui a enquêté six semaines sur ce conseiller d'abord de Montebourg puis de François Hollande, Aquilino Morelle, en sortant de l'Ena en 1992 entre à l'Igas, l'Inspection générale des affaires sociales. À ce titre, il a à contrôler les activités des laboratoires pharmaceutiques. Il quitte son corps d'origine plusieurs fois pour intégrer notamment des cabinets ministériels, et réintègre l'Igas en 2007.
Cela ne l'empêche pas alors d'émarger auprès d'un laboratoire danois, Lundbeck, qui utilise son entregent pour lui ouvrir "des portes", comme le reconnaît son dirigeant : "C'est un enjeu majeur : nous permettre d'aller défendre notre dossier auprès de la bonne personne." Le dirigeant du laboratoire avoue que la position de l'inspecteur était "compliquée, si peu éthique"...
Foin de l'éthique ! C'est peu ou prou la réponse qu'Aquilino Morelle oppose à Mediapart : "En tant que fonctionnaire, un certain nombre d'activités annexes sont autorisées, dont l'enseignement et le conseil", écrit-il au site. Des faits "banals", selon lui, ce qui explique qu'"en dépit de (ses) recherches", il ne soit pas parvenu à retrouver la preuve qu'il a bien déclaré cette activité annexe auprès de l'Igas.

Opacité

Banal de cumuler la fonction d'inspecteur à l'Igas et un "ménage" dans un labo privé ? Pas selon Michel Lucas, directeur de l'Igas de 1982 à 1993. Cité par Mediapart, il est formel : "Ces deux fonctions sont incompatibles. On n'autorise jamais un inspecteur à travailler pour une entreprise privée. Alors un laboratoire pharmaceutique..."
Aquilino Morelle a-t-il caché sciemment cette double casquette ? Oui, si l'on en croit le site d'information qui affirme que le conseiller a perçu ses émoluments privés via une société, créée en 2006. "En 2007, alors qu'il réintègre l'Igas", écrit Mediapart, il confie son rôle de gérant à son "frère cadet". Plus aucun lien n'existe entre l'inspecteur Morelle et une rémunération venue d'un laboratoire.
Cette opacité tranche avec les déclarations du même Aquilino Morelle en janvier 2011, alors qu'il vient de se fendre d'un rapport à l'Igas, "Enquête sur le Mediator" : "Il faut que chacun soit au clair avec lui-même et avec les autres. Il n'y a pas d'interdiction d'avoir un rapport avec l'industrie pharmaceutique pour un médecin. (...) Ce qui est obligatoire, c'est de rendre public cela. (...) C'est juste ça. Mais c'est énorme." Des mots qui éclaboussent désormais les souliers sur mesure du conseiller

http://www.lepoint.fr/politique/aquilino-morelle-les-petites-cachotteries-du-conseiller-de-francois-hollande-17-04-2014-1813938_20.php