Jean-François Copé sera-t-il encore le président de l'UMP ce mardi soir ? Beaucoup dans son propre parti réclament sa tête afin de dénouer l'une des plus grave crise que la droite ait connue. Une chose est sure, le député-maire de Meaux ne se laissera pas enterrer facilement. Lors de l'interminable duel entamé fin 2012 avec François Fillon pour la direction du mouvement, il avait démontré sa pugnacité.
Mais là, estime un responsable du mouvement, "il ne pourra pas sauver sa tête. C'est du lourd, du très lourd". Pour beaucoup, il y a péril dans la demeure UMP. Mais statutairement, rien ne contraint l'ex-ministre du budget à abandonner le poste qu'il a conquis de très haute lutte en novembre 2012. "Il n'y a pas de procédure de destitution", regrette un ancien ministre.
L'affaire Bygmalion, du nom de cette société de communication fondée par deux proches de Jean-François Copé, avait commencé par des soupçons de favoritisme. Elle n'a cessé d'enfler et de proliférer pour atteindre, à l'issue de la folle journée de lundi, l'ancien président Nicolas Sarkozy. Elle est à présent "l'affaire des comptes de campagne de Sarkozy", a lancé l'avocat de cette agence, Me Patrick Maisonneuve, parlant de "fausses factures".
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