vendredi 31 mai 2013

Après les pigeons, les "poussins" autoentrepreneurs en colère

Des milliers d'autoentrepreneurs réunis sous l'appellation de "poussins" se dressent en France contre le projet du gouvernement de limiter leur régime dans le temps et de baisser le plafond du chiffre d'affaires pour les activités d'appoint.


"Ne tuez pas dans l'oeuf nos projets"... Après les pigeons, voici venu le mécontentement des poussins. Des milliers d'autoentrepreneurs protestent en France contre le projet du gouvernement de limiter leur régime dans le temps et de baisser le plafond du chiffre d'affaires pour les activités d'appoint.

Le mouvement des "poussins", qui a lancé une pétition en ligne, espère faire reculer les pouvoirs publics comme y sont parvenus à l'automne dernier les "pigeons", les patrons de startups, sur les plus-values de cession. Plus de 20.000 personnes avaient signé vendredi matin le texte,
relayé sur Change.org, adressé à Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, et Arnaud Montebourg, son collègue du Redressement productif. Le texte dénonce "la mise à mort programmée des autoentrepreneurs" à un moment où le chômage poursuit son envol, mois après mois. La fédération des autoentrepreneurs, qui a rompu les négociations avec le gouvernement, appelle également sur son site internet à signer la pétition.

Sylvia Pinel a semé l'inquiétude la semaine dernière dans un communiqué confirmant son intention de limiter dans le temps la possibilité d'utiliser le régime d'autoentrepreneur pour une activité principale. Dans le journal Les Echos, publié vendredi, la ministre va plus loin en envisageant l'abaissement du plafond de chiffre d'affaires pour les seules activités secondaires. "C'est encore à l'état de discussion, mais le plafond atteindrait 10.000 euros annuels pour les services et 27.000 euros pour les commerçants", précise-t-elle. Ces montants représentent à peine le tiers des plafonds actuels (32.600 euros pour les services, 81.500 euros pour les commerçants). Ce dispositif, entré en vigeur en 2009, fait par ailleurs l'objet de critiques, certains lui reprochant de dérégulariser le marché de l'emploi et de concurrencer le régime des
artisans.
"Cet acquis doit être préservé"
Or, les autoentrepreneurs jugent leur situation déjà fragilisée par la récente hausse des cotisations sociales et par le format de la cotisation foncière des
entreprises. Selon une mission de l'Inspection générale des finances et de l'Inspection des affaires sociales, il y a actuellement 828.400 autoentrepreneurs actifs pour cinq milliards d'euros de chiffre d'affaires. Les "poussins" évoquent 15 milliards de chiffre d'affaires.
En outre, seuls la moitié des autoentrepreneurs enregistrent un chiffre d'affaires et le dispositif a généré des revenus faibles pour les bénéficiaires, inférieur au smic pour 90% d'entre eux, souligne le rapport remis en avril. Toutefois, la mission juge "délicat et même inopportun de bouleverser ce régime qui est en train de parvenir à maturité". "Cet acquis doit être préservé", peut-on lire en conclusion.
Dans Les Echos, l'entourage de Sylvia Pinel explique que la réforme vise à détecter plus tôt les entreprises qui ont un potentiel de développement et de mieux les accompagner vers la croissance lorsqu'elles basculent dans le régime principal. "La volonté qui est la nôtre", a assuré le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, sur Canal+, "c'est de faire en sorte que ce dispositif soit stabilisé, sécurisé, amendé à la marge, il n'est pas question de le remettre en cause".
 

mercredi 29 mai 2013

Redoine Faïd, transféré à Lille, va être présenté à un juge

Redoine Faïd, évadé le 13 avril de la maison d'arrêt de Séquedin, a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi, dans un hôtel en Seine-et-Marne. Il est arrivé au palais de justice de Lille et va être présenté à un juge.

Sa cavale n'a duré que six semaines. Le braqueur Redoine Faïd a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi, vers 3 heures du matin en Seine-et-Marne, un mois et demi après sa spectaculaire évasion de la maison d'arrêt de Séquedin, dans le Nord. Les policiers ont l'on cueilli l'homme dans un hôtel bon marché de Pontault-Combault, à 15 kilomètres de Villiers-sur-Marne, où Faïd est accusé d'avoir participé avec d'autres braqueurs à une fusillade qui a coûté la vie à la policière municipale Aurélie Fouquet le 20 mai 2010.
Après avoir été interrogé par le juge d'instruction, Redoine Faïd va être présenté au juge des libertés et de la détention (JLD) qui "statuera sur son incarcération", indique le procureur de Lille, Frédéric Fèvre. "Le juge d'instruction et l'administration pénitentiaire" décideront ensuite du lieu de son incarcération, précise-t-il.
Plusieurs armes et une voiture ont été saisies lors de cette interpellation menée par l'Office central de lutte contre le crime organisé, avec les Brigades de recherche et d'intervention (BRI) de Lille et de Versailles. Des clients ont témoigné des bruits entendus cette nuit-là
Répéré il y a 24 heures. Les enquêteurs ont acquis au "cours des dernières 24 heures", "la quasi-certitude" que Redoine Faïd se cachait là, a dit à la presse le Directeur central de la police judiciaire (DCPJ) Christian Lothion, soulignant que son arrestation était "le fruit d'un travail fait par de grands professionnels sans relâche depuis six semaines". "C'est un point de chute que nous avons découvert au cours des dernières 24 heures et qui était le sien depuis quelques jours", a poursuivi le patron de la PJ française. "Interrogé sur le lieu de l'arrestation, M. Lothion a affirmé que Redoine Faïd "n'avait pas forcément de moyens d'aller ailleurs. Vous savez la cavale ça coûte cher" et "il avait peu d'argent", évoquant "quelques milliers d'euros" retrouvés sur lui.
 

dimanche 26 mai 2013

Départ du PSG d'Ancelotti : "C'est un choix personnel"

Une semaine après avoir fait part de son envie de quitter le PSG, Carlo Ancelotti a expliqué samedi que son départ n'est pas dû à "un problème d'argent".

Alors qu'il a fait part dimanche dernier de son envie de quitter le club de la capitale,Carlo Ancelotti s'est présenté devant la presse samedi matin, à la veille du dernier match de la saison, contre Lorient. L'envie de partir du Paris SG relève d'un "choix personnel", a déclaré l'entraîneur italien, qui a précisé qu'il devait encore discuter avec le club. Interrogé sur ce qui manque au PSG pour qu'il ait envie de continuer, le technicien, au club depuis janvier 2012,  a répondu : "Si je réponds, je donne la raison pour laquelle je veux quitter le club, et je ne veux pas la dire". "Ce n'est pas un problème d'argent, j'en gagne beaucoup, j'en ai beaucoup gagné", a-t-il aussi avancé.
Concernant d'éventuelles négociations avec le PSG, Ancelotti a dit : "Les choses sont comme la semaine passée, on n'a pas parlé cette semaine, on doit encore discuter avec le club et trouver une solution pour moi et le club. On doit prendre le temps, ce n'est pas facile de trouver une solution".
Il a aussi souligné qu'il avait de "bons rapports avec tout le monde" au club : le directeur sportif "Leonardo est un ami, c'est comme la famille. Avec Nasser (Al-Khelaifi, le président, ndlr), nous avons eu une très bonne relation durant toute l'année". Le PSG, champion de France 2013, dispute à Lorient son dernier match de la saison, dimanche pour la 38e journée de L1.
 

samedi 25 mai 2013

L'Etat condamné après le suicide d'une détenue

Le tribunal administratif de Rouen a reconnu la responsabilité de l'Etat dans le suicide d'une détenue et l'a condamné à verser au total 25.000 euros pour le préjudice moral de sa mère et de ses filles.

Le tribunal administratif de Rouen a reconnu la responsabilité de l'Etat dans le suicide d'une détenue survenu en juin 2007 à la maison d'arrêt de Rouen. Le tribunal administratif a condamné l'Etat à verser 10.000 euros à la mère de la détenue, et 7.500 euros à chacune de ses deux filles au terme du préjudice moral.
Placée en détention provisoire en avril 2005 à la maison d'arrêt de Rouen, Lydie M. avait fait l'objet en juin 2007 d'un placement en quartier disciplinaire à la suite de violences entre détenues. Elle avait été découverte pendue à l'aide de son drap dans sa cellule.
14 actes d'auto-mutilation et une tentative de suicide
Selon le rapport d'un expert, la détenue, âgée de 32 ans, souffrait depuis de nombreuses années d'une importante pathologie addictive, liée notamment à sa consommation d'héroïne. Elle souffrait en outre d'un syndrome dépressif sévère constant. De plus, à la suite de son incarcération, elle avait procédé à 14 actes d'auto-mutilation, ainsi qu'à une tentative de suicide par pendaison.
Le tribunal a noté qu'elle avait été placée seule dans une cellule du quartier disciplinaire, "situation qui n'implique pas de surveillance spécifique des détenus concernés". Il a estimé que l'administration pénitentiaire, qui n'avait pas prévu de surveillance particulière alors que la détenue, seule et disposant de draps lui permettant de réitérer un passage à l'acte, n'avait "pas pris les mesures suffisantes et adaptées à la personnalité de l'intéressée".
 

vendredi 24 mai 2013

USA : un pont s'effondre, des voitures emportées dans une rivière

Un pont autoroutier au dessus d'une rivière s'est partiellement rompu jeudi dans l'Etat américain de Washington, provoquant la chute de voitures et de personnes dans l'eau, a annoncé la police.

L'accident est spectaculaire mais a priori, sans conséquence dramatique. Le pont autoroutier qui enjambe la rivière Skagit dans l'Etat de Washington (nord-est des Etats-Unis) s'est partiellement rompu jeudi, provoquant la chute de voitures et de personnes dans l'eau, a annoncé la police.
Trois personnes secourues

Sur Twitter, de nombreux clichés pris par des témoins directs de l'accident ainsi que par les medias montrent l'ampleur de la rupture du pont, dont une grande partie de la travée centrale s'est affaissée. Ce pont, qui enjambe la rivière au nord de Seattle, est l'ouvrage par lequel transite l'autoroute Interstate 5.
"Des gens et des voitures sont tombés dans l'eau", a indiqué un porte-parole de la police autoroutière de l'Etat de Washington sur son compte Twitter. La police n'a pour l'instant pas fourni de plus amples détails, notamment sur d'éventuelles victimes. Mais selon les medias, on ne dénombrerait aucun mort dans l'effondrement de ce pont.
A l'origine du drame, un camion surchargé ?
Selon les premières constatations des autorités locales, le pont à quatre voies construit en 1955 s'est effondré jeudi vers 17h locales (3 heures à Paris vendredi) sur une longueur d'environ 140 mètres. Une voiture, un camion et une remorque sont tombés 40 mètres plus bas dans la rivière.
 

jeudi 23 mai 2013

Double attentat au Niger: Au moins 23 morts... Un terroriste retranché avec des otages...

Suivez les évènements en direct en cliquant sur ce lien .... http://www.20minutes.fr/monde/1160447-20130523-double-attentat-niger-visant-groupe-areva-base-militaire
 
15h39: Un mort sur le site Areva d'Arlit
Le groupe français Areva annonce le décès d'une victime sur son site à Arlit, et 14 blessés.

15h32: François Hollande assure qu'il appuierait «tous les efforts des Nigériens pour faire cesser la prise d'otages» en cours.
«Que chacun comprenne bien que nous ne laisserons rien passer», a mis en garde François Hollande en marge d'un déplacement à Leipzig en Allemagne. «Il ne s'agit pas d'intervenir au Niger comme nous l'avons fait au Mali mais nous aurons la même volonté de coopérer pour lutter contre le terrorisme», a-t-il dit.

15h03: François Hollande a assuré que Paris appuierait «tous les efforts» du Niger pour «faire cesser» la prise d'otages à Agadez.
15h00 «Un deuil national de 72 heures sera observé sur le territoire national à compter de ce jour», a précisé le ministre de la Défense Mahamadou Karidjo.
 

14h45: 50 blessés à Arlit «A Arlit, nous déplorons malheureusement cinquante blessés», a indiqué Abdou Labo.
L'un d'eux est «un civil», «les 49 autres blessés sont tous des agents des forces de défense et de sécurité», a-t-il détaillé.
Areva a de son côté fait état de 13 blessés parmi ses travailleurs nigériens.
 


14h45: «Les dispositions sont prises pour arrêter le kamikaze et libérer les élèves officiers», a assuré le ministre de l'Intérieur Abdou Labo.
 

Niger : Paris évoque des "personnes décédées"

La France a condamné les attentats perpétrés dans le nord du Niger contre un camp militaire à Agadez et un site du groupe nucléaire français Areva à Arlit, faisant état de "personnes décédées" sans précision. "La France condamne avec la plus grande fermeté les attentats qui ont visé ce matin l'armée nigérienne à Agadez et un site minier exploité par une entreprise française à Arlit", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot en présentant ses condoléances "aux familles des personnes décédées".

http://www.lejdd.fr/International/Depeches/Niger-Paris-evoque-des-personnes-decedees-609003

mercredi 22 mai 2013

Philippe Starck annonce une maison qui produit de l'énergie

Le designer, architecte et créateur français Philippe Starck a annoncé mardi à Montréal qu'il avait créé une maison qui produit plus d'énergie qu'elle n'en consomme.

Une maison qui produit plus d'énergie qu'elle n'en consomme. C'est la nouvelle invention du designer, architecte et créateur français Philippe Starck. Il a annoncé mardi à Montréal devant la conférence C2-MTL qu'elle serait prête dans un mois. Son objectif : encourager l'innovation. Les promoteurs espèrent, eux, qu'elle fera de leur ville le "Davos de la créativité". La maison, dont il a projeté une photo sur un grand écran, est "faite d'éléments préfabriqués et très accessibles sur le plan financier", a-t-il ajouté.
La présentation de ses idées a été un feu d'artifice continu de plus de cinquante minutes, pendant lesquelles il a évoqué ses différentes réalisations, du yacht du fondateur d'Apple Steve Jobs à une brosse de WC, en passant par une lampe en forme de Kalachnikov, des chaises, un divan conçu spécialement pour l'amour (cette invention est une forme de défense de la femme qui souffre plus souvent que l'homme sur un lit inconfortable, a-t-il souligné), et un autre bateau hybride, mu par un moteur hybride à hydrogène et à l'énergie solaire. 
"Je suis un génie"
"Je suis un génie", a lancé le créateur de 64 ans, précisant qu'il pèse 88 kilos mais voudrait être "jeune et maigre", avant d'évoquer aussi l'avenir de l'humanité : "Il ne s'agit plus de rendre notre vie meilleure, il faut assurer notre salut". 
D'ici quinze ans, "nous serons tous bioniques", avec des puces électroniques implantées dans le corps, a-t-il expliqué. Par ailleurs, il faut se dépêcher d'inventer de nouvelles matières plastiques, car l'épuisement du pétrole fera disparaître celles que l'on produit actuellement, et aussi, à plus long terme, de "démocratiser l'espace" et prévoir une migration de l'humanité vers un autre système solaire.
Se faisant le promoteur du "design démocratique" et de l'écologie, il a été interrogé sur le paradoxe entre ces objectifs et ses travaux pour les milliardaires. Il a répondu en se évoquant "Robin des Bois", qui prend l'argent chez les riches pour les utiliser au profit des pauvres. Curieusement, en intervenant devant des centaines de personnes dans la deuxième ville francophone du monde, Starck a choisi de parler anglais, ce qui ne l'a pas empêché de faire rire son auditoire.
 

mardi 21 mai 2013

En dormant avec bébé, vous le mettez en danger de mort !

Selon une vaste étude internationale, le "co-dodo", c'est-à-dire le fait de dormir avec un bébé de moins de trois mois, multiplie par cinq le risque de mort subite du nourrisson (MSN).

Faut-il dormir avec son bébé âgé de moins de trois mois pour l'aider à mieux dormir ? Même si cela facilite la vie des parents, la réponse est clairement non selon le Pr Bob Carpenter. Ce chercheur de la London School of Hygiene and Tropical Medicine et son équipe ont rassemblé les données fournies par cinq études publiées en Europe, en Australie et en Asie et portant sur 1.472 cas de mort subite du nourrisson (MSN, qui regroupe les décès inattendus et inexpliqués d'enfants âgés d'un mois à un an).

En étudiant ces décès, les auteurs de l'étude, publiée dans la version online de la revue
British Medical Journal (BMJ) Open, ont trouvé que 22% des MSN étaient survenus alors que les bébés dormaient avec leurs parents. Ils estiment que la grande majorité de ces décès (88%) n'auraient "probablement" pas eu lieu si les enfants avaient été couchés dans leur berceau.
Même si les parents ne fument pas
Certains pays comme les Pays Bas ou les Etats-Unis déconseillent déjà fortement le "co-dodo" jusqu'à l'âge de 3 mois. De leur côté, le Royaume-Uni ou l'Australie demandent seulement aux parents fumeurs ou à ceux qui ont pris de l'alcool ou de la drogue de ne pas y avoir recours. Mais selon la nouvelle étude, même lorsque les parents sont non fumeurs, non drogués ou non alcoolisés, le risque de MSN est cinq fois supérieur chez les bébés de moins de trois mois dormant dans le lit parental que chez ceux dormant dans un berceau.

Plus globalement, le risque de MSN est très élevé jusqu'à six mois, avec un pic entre 2 et 4 mois,  et diminue ensuite avec l'âge de l'enfant.  "Nous ne disons pas qu'il ne faut pas réconforter ou nourrir le bébé dans  le lit des parents (...) Il ne s'agit pas d'un facteur de risque, dès lors que  l'enfant retourne dans son berceau pour dormir", écrivent les auteurs de l'article. Ils ajoutent que le "co-dodo" est aujourd'hui de plus en plus populaire et que, selon leurs estimations, près de 50% des décès par MSN surviendraient désormais alors que le bébé se trouve dans le lit de ses parents.
250 MSN en France
La survenue des MSN a néanmoins fortement baissé depuis les campagnes en faveur du couchage sur le dos des nourrissons.  Leur nombre est évalué à environ 250 par an en France, selon l'Institut de veille sanitaire (INVs) qui préconise pour sa part un "couchage séparé mais à proximité". L'INVS recommande également de ne laisser aucun objet mou, tels qu'oreillers ou couettes, dans le lit du bébé.
 

lundi 20 mai 2013

Algérie : quel est l'état de Bouteflika ?

Le flou sur la santé du président, officiellement hospitalisé à Paris depuis trois semaines, entraîne de nombreuses spéculations.

Officiellement, Abdelaziz Bouteflika va mieux. C'est du moins ce qui était écrit la semaine dernière dans son dernier bulletin de santé rendu public. La présidence algérienne expliquait alors qu'il récupérait petit à petit après son AVC de fin avril. Dernier responsable en date à s'être exprimé en ce sens, le ministre de l'Aménagement du territoire, Amara Benyounès, a déclaré vendredi que le président allait "bien".

Problème :
depuis le 27 avril et son arrivée à l'hôpital parisien du Val-de-Grâce pour être soigné après son attaque, le chef de l'Etat, âgé de 76 ans, n'a fait aucune apparition publique. Chose plutôt inhabituelle à laquelle les Algériens tirent une conclusion : son état de santé doit être probablement très dégradé. 
Dans le coma ?
Face à cette incertitude, les rumeurs enflent, notamment sur l'endroit où il se trouve actuellement. Certains le disent toujours au Val-de-Grâce, d'autres affirment qu'il est en Suisse. Selon Hichem Aboud, le patron de
Mon Journal, il aurait en fait été ramené en Algérie où il se serait dans le coma.
Si la santé du président est taboue, la presse algérienne s'interroge désormais chaque jour, avec prudence, sur le sujet. Dimanche, après avoir fait sa Une sur le coma supposé du président,  Mon journal et son pendant arabophone Djaridati auraient cependant fait l'expérience amère de la censure. Si le ministère de la Communication a démenti ce qui serait une première depuis une dizaine d'années, Hichem Aboud a quant à lui été accusé par le parquet d'Alger d'"atteinte à la sécurité de l'Etat" pour ses déclarations, qui auraient eu un "impact négatif direct sur l'opinion publique nationale et internationale".
Quelle transition ?
L'éventuel décès d'Abdelaziz Bouteflika, installé au pouvoir en 1999 et dont le mandat expire dans un peu moins d'un an, priverait l'Algérie du dernier membre de la vieille garde qui a dirigé le pays depuis 1962. 
Malgré le renouveau du militantisme islamiste qui touche ses voisins (Mali, Tunisie, Libye), les observateurs estiment cependant que la transition devrait s'effectuer dans le calme sous la houlette d'un appareil d'Etat paternaliste et avec une population qui ne souhaite pas revivre les violences des années 90.
 

vendredi 17 mai 2013

Fin de grève à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois

PSA Citroën et la CGT annoncent dans des communiqués, la fin de la grève à l'usine d'Aulnay-Sous-Bois. Depuis quatre mois, "environ 130 personnes" étaient en grève suite à l'annonce de la fermetur de l'usine.

La direction de PSAPeugeot Citroën et la CGT ont signé vendredi un accord mettant un terme à quatre mois de grève à l'usine d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, ont annoncé le groupe automobile et le syndicat dans des communiqués. De plus, la CGT renonce à son recours contre le plan de restructuration du groupe en France.
La direction "a signé aujourd'hui avec la CGT un accord mettant un terme à la grève entamée le 16 janvier dernier sur le site d'Aulnay. "Cet accord prévoit notamment la reprise du travail pour tous (et) la levée par la CGT et par les salariés concernés de toute contestation social. A cet égard, la CGT renonce à la procédure d'appel engagée contre le plan de restructuration du groupe" ecrit PSA.
En échange, la CGT indique dans un tract, avoir obtenu l'annulation des poursuites pénales et disciplinaires contre certains grévistes et l'assurance que les jours de grève ne seront pas décomptés dans le calcul, notamment de la prime de 13 mois, "ce qui atténue fortement les pertes financières de la grève." 
Ce conflit concernait environ 130 personnes sur les 2.500 salariés du site", a annoncé la direction. "Les salariés de PSA Aulnay (...) ont voté en assemblée générale la suspension de la grève", indique la CGT, qui estime avoir "tenu en échec PSA".
Le plan social de PSA, qui prévoit 8.000 suppressions d'emplois en France, reste contesté en justice par des représentants de salariés d'un site de la filiale Faurecia. Le tribunal de grande instance de Paris doit rendre sa décision le 6 juin.
 

jeudi 16 mai 2013

Lundi de Pentecôte : qui travaille ?

"Travaille-t-on le lundi de Pentecôte ?", "Ce jour est-il toujours férié ?" autant de questions auxquelles MyTF1 News apporte des réponses.

En 2004, Jean-Pierre Raffarin, avait fait du lundi de Pentecôte, "la journée de solidarité". Pendant une journée, les salariés travaillaient pour financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées. Cette initiative avait été prise suite à la canicule de 2003 qui avait causé la mort de 20.000 personnes en France, essentiellement des séniors.
Depuis 2008, le lundi de Pentecôte est redevenu un jour férié. Pour autant, "la journée de solidarité" est maintenue, mais il convient aux entreprises de fixer librement l'organisation et la date de cette journée.
Ainsi, pour appliquer cette action, les sociétés peuvent choisir : un autre jour férié, une RTT , un jour de congés payés, un fractionnement sur l'année, ou encore une journée offerte aux salariés.
Ces changements ont créé un doute dans la tête des Français. Chaque année, les mêmes questions sur le lundi de Pentecôte reviennent :
Le lundi de Pentecôte est-il un jour férié ?
Oui. Depuis 2008, le lundi de Pentecôte est redevenu un jour férié. 
Qui travaille le lundi de Pentecôte ?
Les grandes surfaces, les grands magasins, la Bourse, les musées nationaux, les piscines et les ramassages des ordures ménagères.
Qui ne travaille pas ?
Les écoles, collèges, lycées, les services administratifs (Pôle Emploi, CAF, CPAM, impôts ...), la Poste, les banques, les bibliothèques, les services et musées municipaux, les cabinets de médecins.
Les transports fonctionnent-ils normalement le lundi de Pentecôte ?
Les aéroports ont un trafic normal. Quant aux trains et autres transports en commun (bus, métros, tramways), leurs trafics sont ceux d'un jour férié, c'est-à-dire un trafic réduit.

http://lci.tf1.fr/france/societe/infographie-lundi-de-pentecote-qui-travaille-7966160.html

Euthanasie : l'hôpital arrête les traitements, les parents s'y opposent

Selon RTL, un juge des référés a demandé au CHU de Reims de rétablir l'alimentation et l'hydratation d'un homme de 37 dans le coma depuis 4 ans. La décision de les retirer avait été prise par le corps médical en accord avec l'épouse du patient. Les parents du patient, eux, n'avaient pas été informés.
Vincent, 37 ans, est dans un état pauci-relationnel c'est-à-dire de conscience minimale depuis un grave accident de voiture. Il est hospitalisé depuis 2008 au CHU de Reims. Il y a quelques jours, le corps médical du CHU a décidé de lui retirer l'alimentation et l'hydratation qui le maintiennent dans cet état, en accord avec son épouse, révèle RTL.

Seul problème : la famille du patient, brouillée avec son épouse, n'a pas été concertée pour cette lourde décision et l'a apprise par hasard en constatant que la poche de nourriture n'était plus là. "La famille demande alors un rendez-vous avec le médecin de leur fils mais rien à faire : 5 jours plus tard, l'alimentation est coupée", explique RTL. Et de citer la mère de famille : "Si on n'était pas venus, on nous aurait annoncé la mort de notre fils sans nous prévenir, on nous aurait mis devant le fait accompli", a-t-elle raconté.

Le médecin du service refuse de parler d'
euthanasie, selon RTL. "On a failli sur une partie de l'accompagnement de sa famille", reconnaît-il à RTL, ajoutant que la loi du 22 avril 2005, dite loi Leonetti est encore floue.
 

mercredi 15 mai 2013

Accusations de viols : non-lieu requis pour Georges Tron

L’affaire Georges Tron est-elle en train de se dégonfler ? Le procureur de la République d’Evry a « remis un réquisitoire de non-lieu aux magistrats instructeurs en charge du dossier ouvert à la suite des plaintes déposées pour viols et agressions sexuelles par deux anciennes employées de la mairie de Draveil » à l’encontre du maire de Draveil (Essonne), Georges Tron, et de Brigitte Gruel, son adjointe.
 L’ancien ministre est mis en examen dans ce dossier depuis juin 2011.

Au terme d’une
menée par la police judiciaire de Versailles et d’une information judiciaire au de laquelle « de nombreux témoignages, auditions et confrontations ont été effectuées », le parquet « a conclu à l’insuffisance des charges pesant sur Georges Tron et Brigitte Gruel ».

Les avocats des personnes mises en examen et des parties civiles ont été informés de cette décision, précise-t-on au parquet. « Dès qu’ils auront reçu officiellement notification de ce réquisitoire par les magistrats instructeurs, ils disposeront d’un délai d’un mois pour faire valoir leurs observations. À l’issue de ce délai, les magistrats instructeurs rendront leur décision de non-lieu ou de renvoi devant la cour d’assises ou le tribunal correctionnel. »
Hasard du calendrier : Georges Tron a reçu mardi soir l’investiture de l’UMP en vue des municipales de 2014 dans sa ville de Draveil.

Immigration : vers des titres de séjour de quatre ans

Le député PS Matthias Fekl a remis mardi à Jean-Marc Ayrault un rapport sur l'immigration, qui préconise notamment de généraliser les titres de séjour de quatre ans pour faciliter la vie des étrangers et désengorger les préfectures. Une loi va être votée.
C'était une promesse de François Hollande. Pour faciliter la vie des étrangers et désengorger les préfectures, le député PS Matthias Fekl préconise de généraliser les titres de séjour de quatre ans, dans un rapport remis mardi soir au Premier ministre. Il devrait servir de base à un projet de loi sur l'immigration au cours de l'été ou de l'automne. Jusqu'à présent, le gouvernement avait plutôt évoqué des titres de trois ans. Mais, "des titres de quatre ans seraient plus cohérents au niveau européen", a expliqué M. Fekl à l'AFP. Aujourd'hui, seuls 2% des cartes de séjour temporaires remises aux étrangers non européens ont une durée supérieure à un an. Tous les autres doivent multiplier les visites en préfecture pour obtenir de nouvelles cartes.

Une débauche d'énergie pour rien car très peu de refus
Il en résulte "une fragilisation face à l'employeur, des difficultés accrues d'accès au logement et au crédit, etc.", ainsi qu'un "engorgement des guichets", a souligné M. Fekl. Or, sur les quelque 400.000 demandes annuelles de renouvellement, le taux de refus est inférieur à 1%. "C'est une débauche d'énergie, de travail et d'argent public pour rien", a-t-il dit, en souhaitant que les agents puissent concentrer leur contrôle sur les cas litigieux.

Un projet de loi sur l'immigration sera présenté au Conseil des ministres "avant l'été", a annoncé mardi soir Matignon dans un communiqué. "Le gouvernement a souhaité aborder la question de l'immigration avec un esprit d'apaisement et de responsabilité", souligne Matignon dans un communiqué. "Tous ces éléments participent d'une volonté du gouvernement de réorienter la politique d'immigration de notre pays en privilégiant la concertation et l'analyse plutôt que les réformes incessantes et finalement inefficaces", ajoutent les services du Premier ministre. "Les propositions qu'il contient alimenteront le travail interministériel qui permettra d'aboutir à la présentation par le ministre de l'Intérieur du projet de loi immigration", conclut Matignon.
 

mardi 14 mai 2013

Maison d'hôtes et bar à vins, Depardieu investit en Belgique

Actuellement à New York pour le tournage du film d'Abel Ferrara sur DSK, l'acteur français a choisi de diversifier ses activités au "plat pays" qui est désormais le sien. "J'aime cette ville, c'est joli", a-t-il confié au site belge SudInfo lundi.
La création d'un holding en mars n'était qu'une première étape. Gérard Depardieu se lance officiellement dans le commerce belge. L'acteur français, actuellement en tournage à New York pour le film sur DSK d'Abel Ferrara, était à Tournai lundi pour visiter l'un des biens qu'il a achetés dans la commune.
Selon le site belge SudInfo, il serait en négociations avec une cellule commerciale de la ville "en vue de l'arrivée d'un bar à vins dans le quartier de la cathédrale". "J'aime cette ville, c'est joli. Et puis cette cathédrale, c'est quelque chose", a confié l'acteur de 64 ans à SudInfo.
Un jardin d'un ha et cinq chambres de haut standing
Mais c'est aussi à Néchin, ville à la frontière française où il s'est installé, que Gérard Depardieu va diversifier ses activités. Depuis vendredi, il est l'heureux propriétaire d'une maison d'hôtes, "Villa White Cloud".
"Une villa qui dispose d'un parc et d'un jardin d'un hectare et de cinq chambres d'hôtes de haut standing", précise SudInfo. Le lieu prête à sourire. Car c'est ici que de nombreux journalistes ont séjourné lorsqu'ils étaient à la recherche de... Gérard Depardieu.
 

lundi 13 mai 2013

Le rapport Lescure propose d'enterrer Hadopi et de taxer les smartphones

La mission Lescure a remis lundi au gouvernement son rapport sur l'offre culturelle numérique et la lutte contre le piratage. En voici les principales propositions, qui doivent permettre de revoir la lutte contre le téléchargement illégal.
Adieu l'Hadopi, bonjour le CSA ? Dans son rapport remis lundi au gouvernement pour revoir l'encadrement de l'offre culturelle numérique, la mission Lescure propose de supprimer l'Hadopi et de confier la lutte contre le téléchargement illégal au CSA, qui
deviendrait le nouveau régulateur de l'offre numérique.

C'est l'une des plus importantes mesures proposée par la mission de Pierre Lescure, installée officiellement le 25 septembre par la ministre de la Culture,
Aurélie Filippetti. Intitulée "Culture-Acte 2", elle était composée de huit autres membres, dont trois experts et trois rapporteurs, pour balayer un vaste chantier englobant le cinéma, la musique, les jeux vidéos, la télévision, l'édition et l'internet. En tout, 75 propositions sont faites dans ce rapport. Voici les principales mesures envisagées.
 
- Fin de l'Hadopi, le CSA nouveau régulateur
C'est avant tout une mesure symbolique. La mission propose de supprimer purement et simplement l'Hadopi, cette structure mise en place par le gouvernement précédent. En lieu et place de cette Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet, le CSA serait alors chargé de la surveillance des réseaux et de la lutte contre le
piratage. En clair, on n'abandonne pas l'arsenal répressif puisque le système de riposte graduée géré jusqu'ici par Hadopi est conservé. Avec toutefois quelques aménagements : la mission Lescure suggère d'abroger la peine de suspension de l'abonnement internet et de diminuer fortement le montant des amendes en la ramenant à une "somme forfaitaire de 60 euros, éventuellement majorée en cas de récidive", contre 1500 euros maximum actuellement.
 
- On abandonne la taxe Google mais on taxe les smartphones
Exit cette taxe Google demandée par les éditeurs de presse et les producteurs de musique. La mission Lescure propose dans son rapport de taxer les smartphones et les tablettes pour financer la création de contenus culturels. Le rapport préconise l'application d'un taux relativement modéré, de l'ordre de 1%.
- Renforcer la taxe sur la copie privée
Le rapport préconise également de consolider la rémunération pour copie privée, contestée par les fabricants et importateurs de matériels supports de données, en renforçant le rôle d'arbitre de l'Etat et en prenant en compte le développement du "cloud computing". En fonction de l'évolution des usages, cette rémunération pourrait être adossée à la nouvelle taxe sur les appareils connectés.
 
- Accélérer la disponibilité des vidéos en ligne
Afin de renforcer l'offre légale et décourager le piratage, le rapport suggère de rendre la vidéo à la demande (VOD) disponible plus rapidement après la sortie des films en salle. Actuellement, le délai entre la diffusion d'une œuvre au cinéma et sa mise à disposition en ligne est de 36 mois. La mission propose de raccourcir ce délai à 18 mois
 

dimanche 12 mai 2013

Californie : un garçon de 12 ans arrêté pour avoir tué sa soeur

Un garçon de 12 ans a été arrêté samedi dans le nord de la Californie pour le meurtre à l'arme blanche de sa petite soeur âgée de huit ans.
Il a 12 ans et vient d'être arrêté dans le nord de la Californie pour le meurtre à l'arme blanche de sa petite soeur âgée de huit ans, selon les autorités américaine. Le garçon a été arrêté à Valley Springs, où sa soeur Leila Fowler avait été tuée le 27 avril, alors que les deux enfants étaient seuls à la maison.

Le garçon avait déclaré aux enquêteurs que sa soeur avait été tuée par un intrus qui avait fait irruption chez eux, ce qui avait déclenché une chasse à l'homme dans la région.
 

Les otages français vivants selon le Niger

Les quatre otages français enlevés en septembre 2010 dans le nord du Niger sont vivants, assure le président du Niger Mahamadou Issoufou dans une interview à France 24 diffusée samedi.
Marc Féret, Pierre Legrand, Thierry Dol et Daniel Larribe ont été capturés le 16 septembre 2010 par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du Niger, à Arlit, un site d'extraction d'uranium.
"Jusqu'ici, les informations qu'on a permettent de dire qu'ils sont en vie. Mais où sont-ils ? Il est extrêmement difficile de le dire", a déclaré le chef de l'Etat nigérien. "Ils peuvent être au Mali, dans l'extrême nord malien, près de la frontière avec la Mauritanie. Ils peuvent être en Libye ou ailleurs mais on n'a pas d'informations précises sur le lieu où ils sont détenus."
Le ministre de la Défense, , Jean-Yves Le Drian, a déclaré le 4 mars dernier que tout laissait penser que les otages étaient en vie.
 

samedi 11 mai 2013

Turquie : une troisième explosion après un double attentat

Après deux attentats à la voiture piégée qui ont fait au moins 40 morts samedi, une troisième explosion a secoué Reyhanli, une petite ville du sud de la Turquie proche de la frontière syrienne.
C'est une série d'attaques terroristes qui est en train de secouer la Turquie. Après un double attentat à la voiture piégée qui a fait au moins 40 morts, une troisième explosion a secoué samedi la ville turque de Reyhanli, proche de la Syrie.
La troisième déflagration est survenue dans un quartier de logements collectifs à plusieurs centaines de mètres du centre-ville, a affirmé la chaîne d'information NTV, ajoutant que de nombreuses équipes de pompiers, ambulanciers et forces de sécurité étaient en train de se rendre sur les lieux.
Pour l'heure, les deux premiers attentats ont fait 100 blessées dans l'explosion de deux voitures piégées, a déclaré le ministre turc de l'Intérieur, Muammer Güler, cité par l'agence de presse Anatolie. Les explosions se sont produites près des bâtiments municipaux de cette ville de la province de Hatay, dans le sud-est de la Turquie, avait écrit  un peu plus tôt l'agence de presse turque Dogan. "Nous allons mener l'enquête sur tout cela, nous allons tout éclaircir", a déclaré le ministre, dont une partie des propos à été retransmise par la chaîne d'information NTV.
Bachar al-Assad suspect
Mais avant même les résultats de cette enquête, les regards se tournent vers le voisin syrien : le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement turc, Bülent Arinç, a estimé que le régime syrien et le président Bachar al-Assad faisaient figure de suspects. Avec leurs services de renseignement et leurs groupes armés, ils font certainement figure de suspects habituels pour la mise en oeuvre et davantage encore pour l'instigation d'un plan aussi démoniaque", a déclaré M. Arinç sur la chaîne NTV, soulignant toutefois que l'enquête n'en était qu'à son début.
Le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius a condamné "avec la plus grande fermeté" le double attentat.
 

vendredi 10 mai 2013

Miraculée de l'immeuble effondré au Bangladesh : ses premiers mots

Une survivante de l'immeuble qui s'est effondré au Bangladesh et qui a fait plus de 1.000 morts, une couturière âgée de 18 ans, a été extraite des décombres ce vendredi, soit 17 jours après le drame. Un véritable "miracle", comme le dit sa famille.
Pendant 17 jours, Reshna, cette jeune femme âgée de 18 ans, a vécu sous les débris du bâtiment qui s'est écroulé au Bangladesh. Elle devient ainsi la première personne retrouvée alors que le bilan fait état de plus d'un millier de morts. Quelques heures après avoir été extraite des décombres, Reshna a rapidement été transportée jusqu'à une ambulance proche, réussissant toutefois à adresser un faible sourire à la foule intensément émue.
La jeune femme, très fatiguée, s'est brièvement exprimée sur le calvaire qu'elle a vécu. "J'ai appelé, mais personne ne m'a entendue" a-t-elle dit plus tard à la télévision (voir la vidéo ci-dessus). Au même moment, dans un lointain village du nord du pays, sa famille exultait. "C'est un miracle. Nous avions perdu tout espoir de la retrouver vivante", a dit à l'AFP son frère Zahidul Islam qui avait visité tous les hôpitaux et les morgues de la ville. "J'ai vu son visage quand on l'a sortie. C'était elle, ma soeur", a-t-il ajouté en précisant qu'elle avait 18 ans et travaillait comme couturière dans un atelier.