lundi 29 avril 2013

Capdevielle : l’ancien patron poursuivi

La justice n’a pas fini de s’intéresser à la déconfiture du défunt fleuron français de la chaise, l’usine Capdevielle d’Hagetmau, dans les Landes. En 2008, alors forte de 800 salariés, l’entreprise familiale touchée par la crise avait accumulé 2,5 millions d’euros de passif. C’est ce qui avait conduit son patron, le Landais Jean-Claude Capdevielle, à accepter de céder sa société pour l’euro symbolique à GMSI, un fonds d’investissement de droit luxembourgeois. À l’époque, les 9 millions que se proposait d’apporter cette entité constituaient le seul espoir de sauver l’entreprise et ses salariés.
Sans doute Jean-Claude Capdevielle n’avait-il pas prévu que certaines modalités de cette cession qui n’avaient pas vocation à être étalées sur la place publique lui vaudraient un renvoi devant le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan. Il est en effet poursuivi pour abus de bien sociaux en compagnie des deux cofondateurs du fonds d’investissement, Jean-Luc Gibier et Philippe de Saint-Rapt.
« Chasse aux sorcières »
Car, parallèlement à la cession de l’usine, l’ancien patron devait percevoir 400 000 euros d’honoraires pour une mission de conseil auprès des nouveaux dirigeants. Pour cela, il avait constitué une société, JCC Création. Ces honoraires, destinés à couvrir seulement six mois de travail, ont dans un premier temps été facturés à la société financière GMS, une émanation de GMSI.
Mais - et c’est ce qui a rapidement fait tiquer la justice - ces confortables honoraires ont été refacturés ensuite à la société Capdevielle, pourtant au bord de l’asphyxie.
Le cours de l’euro symbolique a-t-il subitement grimpé et pris la forme d’une mission de complaisance payée au prix fort ? « Il a plus de trente ans d’expérience, il connaît les clients. Les investisseurs, eux, ne connaissent rien à la chaise. Quoi de plus normal qu’il y ait un accompagnement ? Je suis indigné car tout cela ressemble furieusement à une chasse aux sorcières », tonne Me Jean Gonthier, l’avocat de Jean-Claude Capdevielle.
Reste que pour le parquet, la refacturation justifie bien des poursuites pour abus de biens sociaux. Joint par « Sud Ouest » il y a plusieurs mois, Jean-Claude Capdevielle avait assuré ignorer que ces fonds seraient ponctionnés sur son ancienne entreprise. Une affirmation qui fait aujourd’hui sourire ses coprévenus. L’examen du protocole de conciliation, un document censé rester confidentiel et scellant les modalités de la reprise de l’entreprise en 2008, sera vraisemblablement l’axe principal de la défense, qui promet déjà un grand déballage.
Signé par le comité
« Cette mission de consulting figure dans l’offre agréée par le tribunal de commerce ! » poursuit Me Gonthier. De fait, le protocole avait été signé tant par le tribunal de commerce de Mont-de-Marsan que par le Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri).
Ces négociations entre le vendeur, l’acquéreur, mais aussi les autorités administratives prévoyaient-elles pour autant une refacturation des honoraires du vendeur à la société Capdevielle ? « Les conditions de la cession étaient connues de tous », continue Me Frédéric Dutin, l’avocat de Jean-Luc Gibier qui, sans affirmer que la refacturation figurait dans le protocole, assure qu’elle « avait été évoquée au cours des négociations ».
Le cauchemar des repreneurs
L’audience initialement prévue le 28 mai pourrait prendre un tour spectaculaire. Défenseur de près de 500 anciens salariés, Me Pierre Santi a annoncé son intention de se constituer partie civile, provoquant une audience géante, à l’instar de celle au cours de laquelle ces même 500 salariés avaient contesté leur licenciement. L’avocat palois n’a pour l’instant pas fait gagner (loin s’en faut) à ses clients les sommes qu’ils réclamaient. Mais cet infatigable procédurier s’est d’ores et déjà transformé en véritable cauchemar pour les repreneurs de l’usine.
Désormais visés par une procédure en comblement de passif initiée par le liquidateur, mais aussi par une information judiciaire pour organisation d’insolvabilité (la cour d’appel de Pau avait condamné deux sociétés issues de GMSI qui ont, depuis, été rapidement liquidées à verser 3 000 euros à chaque salarié), pour les deux financiers aux manettes de la reprise de 2008, la tragédie de Capdevielle pourrait représenter un lot d’ennuis inépuisable. Même si, selon nos informations, l’enquête de gendarmerie a surtout attribué la chute de l’entreprise, en 2010, malgré une gestion erratique, à la crise économique et au retrait de But et Conforama, clients historiques de l’usine, qui ont soudainement décidé se fournir ailleurs

http://www.sudouest.fr/2013/04/28/capdevielle-l-ancien-patron-poursuivi-1038314-7.php

dimanche 28 avril 2013

Après un accident vasculaire, le président algérien Bouteflika a été hospitalisé à Paris

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été victime samedi d'un léger accident vasculaire mais son état de santé ne suscite pas d'inquiétude. Selon RTL, le dirigeant aurait été hospitalisé au Val-de-Grâce à Paris.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a été victime samedi d'un léger accident vasculaire mais son état de santé ne suscite pas d'inquiétude, a déclaré le Premier ministre Abdelmalek Sellal, cité par l'agence de presse nationale APS.
Selon l'agence, le chef de l'Etat algérien, élu sans interruption depuis 1999 et qui est âgé de 76 ans, a connu "un accident ischémique transitoire sans séquelles" à 12h30 locales (11h30 GMT) et son médecin lui a prescrit du repos. "Les premières investigations ont été déjà entamées et son excellence le président de la République doit observer un repos pour poursuivre ses examens", a déclaré le directeur du Centre national de la médecine sportive, Rachid Bougherbal, cité par l'agence.
"Il y a quelques heures, le président ne s'est pas senti bien et il a été hospitalisé mais son état de santé n'est pas grave du tout", a déclaré de son côté le chef du gouvernement, cité par APS. D'après les informations d'RTL, le dirigeant aurait été hospitalisé au Val-de-Grâce à Paris.
Abdelaziz Bouteflika, réélu à deux reprises, ne devrait pas briguer un quatrième mandat lors de l'élection présidentielle prévue l'an prochain. Selon des rapports diplomatiques américains parvenus aux médias, il a souffert d'un cancer qui est actuellement en phase
de rémission. La question de sa succession reste posée en
Algérie, où aucune personnalité n'a pour l'instant émergé.
 

Assassinat en Corse : toutes les pistes explorées

Immédiatement après « l’exécution » - selon les termes de Manuel Valls - de Jean-Luc Chiappini, président du parc naturel régional de Corse (PRNC), tué par balles, jeudi à Ajaccio, le parquet a indiqué suivre « toutes les pistes » pour tenter de trouver un mobile au crime.
L’environnement professionnel et politique du président du PRNC, maire depuis 1977 du petit village de Letia, en Corse-du-Sud, et président de l’intercommunalité des Deux-Sorru, comme la vie privée du notable, sont l’objet de toutes les attentions de la direction régionale de la police judiciaire d’Ajaccio, chargée de l’enquête.

Pas de menaces
L’autopsie, pratiquée aujourd’hui, permettra de connaître le calibre et le type de l’arme utilisée par le tueur. Les enquêteurs disposent aussi de témoignages de stagiaires, présents sur le parking de l’Institut consulaire de formation, où la voiture de fonction de Jean-Luc Chiappini a achevé sa course. La victime, qui revenait d’une réunion de travail à Paris, a essuyé au moins trois coups de feu d’un tireur monté sur un puissant scooter T-Max, sur la route reliant l’aéroport au centre-ville.
Selon son entourage, Jean-Luc Chiappini ne se sentait pas menacé et n’était pas armé. Il n’avait pas non plus demandé de protection policière, comme en bénéficient plusieurs élus corses.
Troisième notable assassiné à Ajaccio en six mois, après l’avocat Antoine Sollacaro et le président de la chambre de commerce et d’industrie de Corse-du-Sud, Jacques Nacer, en octobre et en novembre derniers, il avait récemment été réélu à la présidence du PRNC.
Il dirigeait à ce titre une centaine d’agents, notamment les gardiens des refuges du sentier de grande randonnée n° 20 (GR 20), qui traverse l’île et attire des touristes du monde entier, avec lesquels il avait eu divers conflits.
Certaines zones du parc naturel, qui couvre environ 40 % de l’île en montagne et sur certaines côtes, font aussi l’objet de la convoitise de divers investisseurs et spéculateurs.
Ce dixième homicide depuis le début de l’année a provoqué la stupeur dans la classe politique et l’opinion insulaires. La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a réaffirmé hier sa volonté d’inscrire son action de lutte contre la criminalité à Marseille et en Corse « dans la durée » sans « s’interdire des résultats assez rapides ».

http://www.sudouest.fr/2013/04/27/assassinat-toutes-les-pistes-explorees-1037711-7.php

samedi 27 avril 2013

Tromperie présumée sur de la viande : de la marchandise avariée à Flunch et McDo ?

Après Flunch, McDonald's: la société Castel Viandes, qui fait depuis mi-février l'objet d'une enquête pour "escroquerie et tromperie", récuse tout manquement et prépare une plainte contre Le Parisien, à l'origine de plusieurs révélations dans ce dossier.
Un ex-cadre licencié en 2008 accuse le groupe d'avoir à cette époque vendu de la viande avariée à des clients, notamment aux restaurants Flunch. Le parquet a ouvert mi-février une enquête préliminaire pour "escroquerie et tromperie" à la suite de ces éléments, visant la société spécialisée dans la découpe de viande bovine basée à Châteaubriant (Loire-Atlantique)

Le Parisien, qui avait révélé l'affaire Flunch en mars, affirme dans son édition de jeudi que la chaîne de fast-food McDonald's a "elle aussi été trompée" lors de livraisons pendant le mois d'août 2008 à McKey, sa centrale d'achat.
McDonald's a assuré que ses auto-contrôles en 2008 n'avaient révélé aucune anomalie. "D'après les premières informations dont nous disposons, McKey n'a détecté aucune anomalie" dans les lots reçus en août 2008 et contrôlés à leur arrivée, a affirmé le groupe dans un communiqué.
Dans ce contexte, Castel Viandes a annoncé qu'"une plainte en diffamation contre le Parisien [était] en cours de rédaction par son conseil, Me Benoît Chabert", dans un communiqué. "La société Castel Viandes n'a jamais trompé un seul de ses clients", s'est elle défendue jeudi.
Par précaution, les deux deux enseignes ont suspendu leurs approvisionnements dès l'ouverture d'une enquête.

http://www.sudouest.fr/2013/04/26/tromperie-presumee-sur-de-la-viande-de-la-viande-avariee-a-flunch-et-mcdonald-s-1036987-4696.php

vendredi 26 avril 2013

Moscou: un incendie fait 38 morts

Un incendie s'est déclaré ce matin dans un hôpital psychiatrique dans la région de Moscou, faisant 38 morts selon des informations préliminaires.
"Selon des informations préliminaires, 38 personnes sont mortes, dont deux employés médicaux", a indiqué le porte-parole du ministre russe de la Santé cité par l'agence Ria Novosti.
L'incendie, qui s'est déclaré dans la nuit, a débuté sur le toit et s'est ensuite rapidement répandu dans tout le bâtiment de cet hôpital situé à Ramenski, un village de la région de Moscou.
Selon un communiqué du ministère des Situations d'urgence, 41 personnes se trouvaient dans le bâtiment lors de l'incendie.
"A 7 heures, douze corps ont été retrouvés", indique par ailleurs le ministère dans un autre communiqué


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/26/97001-20130426FILWWW00297-moscou-un-incendie-fait-38-morts.php

Trafic de stupéfiants dans les Landes : un habitant de Saubrigues arrêté

Les perquisitions ne sont pas toujours aussi fructueuses dans le cadre d’enquêtes sur les trafics de stupéfiants locaux. Visiblement, les hommes de la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Dax, et ceux de la communauté de brigades de Capbreton, disposaient de bons renseignements, lorsqu’ils ont interpellé mardi matin, à 8 heures, un homme de 35 ans domicilié dans la commune de Saubrigues.
Lors de la perquisition effectuée à son domicile, ils ont en effet découvert, dissimulés en plusieurs endroits 40 grammes de cocaïne, 4,5 kg de résine de cannabis, 100 grammes d’herbe de cannabis et 4 000 euros en espèces. Sans oublier divers objets et matériel, faisant partie de l’équipement habituel des consommateurs et/ou revendeurs de produits stupéfiants.

À l’issue de la perquisition, l’homme a été placé en garde à vue. Garde à vue prolongée jusqu’à ce matin où le trentenaire devrait être présenté devant le magistrat de permanence au parquet de Dax. Les enquêteurs de la gendarmerie le soupçonnent d’être au cœur d’un trafic local de vente de stupéfiants, avec un réseau de consommateurs allant de Dax à la partie sud du département. Plusieurs consommateurs ont été entendus dans le cadre de cette enquête. Enquête qui se poursuit pour tenter de déterminer l’importance de ce réseau, et d’évaluer les quantités de drogue faisant l’objet du trafic.

http://www.sudouest.fr/2013/04/25/trafic-de-stupefiants-un-habitant-de-saubrigues-arrete-1035136-3327.php

jeudi 25 avril 2013

Arras: une boutique Orange braquée, la vendeuse plaquée au sol et enfermée dans la remise

Ce jeudi matin vers 10 heures, un vol avec violence s’est produit rue Ronville à Arras, en plein centre-ville. Plusieurs individus ont fait irruption dans la boutique Orange, où la vendeuse a été plaquée au sol avant d’être enfermée dans la remise.
Les individus ont d’abord demandé à voir deux modèles de téléphones. Sentant le danger, la vendeuse a dit qu’elle n’avait pas ces modèles et qu’elle devait aller dans la réserve. Les individus l’ont alors suivie. C’est alors qu’un des hommes l’a plaquée au sol, tandis que les autres agresseurs ont pu remplir un sac de téléphones portables avant de prendre la fuite à pied. Au préalable, ils ont enfermé leur victime dans la réserve. « C’est allé très vite, même pas dix minutes, expliquait, en larmes, la vendeuse. Je pense qu’ils avaient repéré. Ils m’ont dit qu’ils ne me feraient pas de mal si je ne bougeais pas.»
La jeune femme, très choquée, a finalement pu sortir par elle-même de la remise grâce à une clef de réserve et prévenir la police. Une enquête a été ouverte et tandis que la brigade anticriminalité patrouillait ce jeudi matin à la recherche des voleurs, la police scientifique investissait les lieux à la recherche d’éléments.
C’est le deuxième braquage de ce type avec celui constaté mercredi midi à la boutique SFR de la Grand-Place à Hazebrouck.

http://www.lavoixdunord.fr/region/arras-une-boutique-orange-braquee-la-vendeuse-plaquee-ia29b0n1202013

Protection sociale . Le grand gaspillage des arrêts maladie

«Il est pratiquement impossible de contrôler les arrêts de travail de moins de sept jours, car le temps que la caisse d’assurance-maladie soit prévenue, le salarié est de retour au travail » : c’est le constat dressé non sans une certaine candeur par la députée Bérengère Poletti (UMP, Ardennes), qui présentait hier un rapport sur la question. Il contribue sans doute à l’explosion du nombre des arrêts de travail : de 180 millions de journées indemnisées à 205 millions en dix ans (2000-2011), avec un coût pour l’assurance-maladie qui a bondi de 4,3 milliards d’euros à 6,3 milliards. Bérengère Poletti reconnaît que « la pression qui augmente dans les entreprises, au nom de la rentabilité », explique en partie cette augmentation. Mais elle pointe aussi, après un premier rapport de la Cour des Comptes, des disparités qu’on justifierait difficilement par les seules raisons médicales. Ainsi des différences entre départements, qui vont du simple au quintuple quant au nombre moyen de jours d’arrêt par salarié. Ainsi également du nombre de jours accordés pour une même maladie : une opération de la cataracte « vaut » de six jours à plus d’un mois d’arrêt.

29 jours à la Région !

Ainsi encore des secteurs : 14 jours d’arrêt en moyenne pour les salariés du privé, 13 jours pour les fonctionnaires d’État, mais 22 jours pour les fonctionnaires territoriaux, dont, record absolu, près de 29 jours pour les fonctionnaires des conseils régionaux ! Ainsi enfin des variations dans l’année : une étude dans la région de Bayonne a montré que le nombre d’arrêt augmente « durant des périodes de chasse et de pratique sportive », note Bérengère Poletti. Inacceptable, réagit en substance la Mission parlementaire d’évaluation et de contrôle de la Sécurité sociale, organisme bipartisan qui a commandé ce rapport : « Si on veut préserver des droits, il faut avoir une exigence forte en matière de contrôle », résume son coprésident Jean-Marc Germain (PS, Hauts-de-Seine). D’où une vingtaine de préconisations, destinées à mettre un peu d’ordre dans le gaspillage des arrêts maladie. La plus controversée sera sans doute la généralisation du contrôle par l’assurance-maladie des arrêts dans la fonction publique, aujourd’hui hors de son périmètre. Autre préconisation : davantage de contrôle sur les arrêts de moins de 45 jours, négligés car ils ne représentent que 20 % du coût. Ou encore, en plus positif, une extension du dispositif d’indemnités journalières aux 20 à 30 % des salariés du privé qui n’en bénéficient pas, le plus souvent à cause d’un statut précaire.

http://www.leprogres.fr/politique/2013/04/24/le-grand-gaspillage-des-arrets-maladie

Pessac (33) : l’hôpital Xavier-Arnozan évacué pour une cocotte suspecte

Une alerte à la bombe a conduit à l’évacuation de l’école d’infirmière et de la maison de retraite de l’hôpital Xavier-Arnozan, hier matin vers 8 heures. Une cocotte-minute suspecte a en effet été découverte devant l’école d’infirmière. Des mesures de sécurité immédiates ont été prises avec mise en place par les policiers d’un périmètre de sécurité et évacuation d’environ 300 personnes.
Le service de déminage de la Sécurité civile a lui aussi été alerté et les démineurs se sont rendus sur place afin de prendre l’engin en charge. Celui-ci a pu être ouvert sans dommage. Il ne contenait en fait que des assiettes en plastique. On ignore cependant comment cette cocotte-minute est arrivée devant l’école d’infirmière.

La découverte de cet engin est intervenue au lendemain d’une intervention similaire du service de déminage au centre Leclerc de Saint- Médard-en-Jalles. Les démineurs avaient été alertés par les gendarmes, qui avaient eux-mêmes été informés par la direction de l’établissement de la présence d’un sac plastique déposé dans une jardinière. À l’intérieur, les démineurs avaient découvert une grenade d’exercice.

http://www.sudouest.fr/2013/04/24/cocotte-suspecte-a-l-hopital-xavier-arnozan-1034329-3034.php

mercredi 24 avril 2013

PSA: «on ne marche pas au chantage»

Jean-Pierre Mercier, délégué CGT du site PSA d'Aulnay, a affirmé mercredi que les salariés "ne marchaient pas au chantage", après l'annonce d'une possible fermeture anticipée de l'usine de Seine-Saint-Denis, dès 2013.

Cette déclaration de la direction est "une nouvelle preuve que la direction de Peugeot ne respecte aucun engagement, aucune promesse". "Qu'ils la ferment cette usine, on ne marche pas au chantage", a-t-il ajouté devant le siège parisien du groupe automobile où se tenait l'assemblée générale des actionnaires. La fermeture du site avait été annoncée pour 2014.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/24/97002-20130424FILWWW00379-psa-on-ne-marchent-pas-au-chantage.php

Attentat de Boston : Djokhar Tsarnaev charge son frère

Djokhar Tsarnaev, inculpé lundi sur son lit d'hôpital pour sa participation au double attentat du marathon de Boston et passible de la peine de mort, a déclaré qu'aucun groupe terroriste international n'y avait pris part, selon CNN
Selon la chaîne de télévision américaine, une source gouvernementale anonyme a affirmé que "les interrogatoires préliminaires de Tsarnaev avaient montré que les deux frères pouvaient être considérés comme des jihadistes qui se sont radicalisés par eux-mêmes" en dehors de toute organisation.

Le suspect survivant a également accusé son frère Tamerlan, 26 ans, tué vendredi dernier à l'issue d'une course poursuite avec la police, d'avoir dirigé les attaques qui ont fait trois morts et 200 blessés la semaine dernière, selon CNN.
"Dzhokhar Tsarnaev, blessé et détenu dans un hôpital de Boston, a affirmé que son frère voulait empêcher l'Islam d'être attaqué", selon la source citée par CNN.
Les charges signifiées au jeune Américain de 19 ans par une cour fédérale comprennent l'utilisation d'"armes de destruction massives" ayant entraîné la mort, a indiqué le ministère de la Justice.
Une première audience a été fixée au 30 mai devant le tribunal fédéral de Boston.
Lors de l'inculpation, la juge a affirmé que l'accusé était "alerte, capable mentalement et lucide", selon le ministère qui a publié les minutes de la comparution. Grièvement blessé à la gorge, il a plusieurs fois acquiescé avec la tête et a juste répondu "non" lorsque la juge lui a demandé s'il avait les moyens de se payer un avocat.
Le jeune homme arrêté vendredi est accusé du pire attentat sur le sol américain depuis le 11-Septembre.

http://www.sudouest.fr/2013/04/23/attentat-de-boston-djokhar-tsarnaev-charge-son-frere-1033553-4803.php

mardi 23 avril 2013

Affaire Grégory: l'ADN a-t-il parlé ?

29 ans après la mort du petit garçon de 4 ans, plusieurs profils ADN découverts sur les cordelettes doivent être confrontés aux échantillons recueillis depuis le début de l'enquête. Une conférence de presse a lieu mercredi.
Faut-il attendre un rebondissement ? C'est en tout cas mercredi après-midi que la presse est conviée à une conférence en vue d'un "point précis sur l'état d'avancement du dossier et les dernières expertises ADN", sans que l'on connaisse la nature des informations qui doivent être révélées à cette occasion.
De nouvelles expertises ADN sur les vêtements et les chaussures du petit Grégory Villemin , retrouvé pieds et poings liés en 1984 dans la Vologne (Vosges), avaient été autorisées en septembre 2012 par la cour d'appel de Dijon, à la demande des parents.
Ces recherches utilisent une nouvelle méthode mise au point par un laboratoire de Bordeaux, dirigé par le professeur Christian Doutremepuich, qui permet de déceler le profil ADN d'une personne à partir de scellés comportant peu de cellules, comme des liens ou des munitions.
"Impatience et espoir"
C'est par la voix de leur avocat, Me Thierry Moser, qu'avaient réagi les parents de Grégory, il y a quelques jours, disant attendre avec "impatience et espoir" de nouvelles expertises ADN. Car vingt-neuf ans après la découverte du corps sans vie du petit garçon de 4 ans, le ou les coupables pourraient être démasqués.
Selon le Parisien, dix profils ADN ont été isolés sur les cordelettes qui ont servi à entraver l'enfant. Ces nouvelles analyses génétiques avaient été demandées en septembre dernier par la chambre de l'instruction de Dijon. "Anorak, pantalon, bonnet, chaussettes, chaussures, tous les scellés du dossier judiciaire ont été passés au crible", rapportait récemment le quotidien.
Ces analyses auraient donc permis d'isoler des ADN qu'il faut désormais comparer aux 300 prélèvements déjà réalisés au cours de l'enquête mais aussi au fichier national des empreintes génétiques. Un proche de l'enquête préfère cependant rester prudent précisant que ces traces ADN pourraient aussi être celles de magistrats ou d'enquêteurs.
Dès l'an 2000, une première recherche ADN avait été lancée dans cette enquête sur une lettre du corbeau mais les résultats ont été jugés inexploitables. En 2008, l'enquête a été rouverte et de nouvelles analyses demandées. Des traces avaient même été retrouvées sur un timbre et une lettre du corbeau sans que les enquêteurs ne puissent, là encore, rien en déduire.
 

Attentat contre l'ambassade de France en Libye

L'ambassade de France à Tripoli, en Libye, a été la cible d'une attaque à la voiture piégée tôt mardi matin. Deux gendarmes ont été touchés dont un grièvement. L'attentat n'a pas été revendiqué.
Un attentat a frappé mardi matin l'ambassade de France à Tripoli. Deux gendarmes en faction ont été blessés, dont un grièvement. Selon les premiers témoignages, une voiture piégée aurait explosé peu après 7 heures devant la chancellerie, une maison de deux étages située dans le quartier chic de Hay al-Andalous, dans l'ouest de la capitale libyenne.
Les premières images montrent de très importants dégâts sur le bâtiment. Le mur d'enceinte s'est effondré, la toiture a été arrachée. «Il était aux environs de sept heures. Un garde venait prendre la relève. Lui n'a pas été blessé mais son collègue dans la guérite a été gravement touché. C'est une voiture piégée dans la petite rue qui longe l'ambassade qui a explosé», explique-t-on de source diplomatique à Tripoli. Selon elle, le site serait détruit au moins à 60 %. Un Français vivant dans le voisinage affirme que l'explosion a été entendue à plusieurs centaines de mètres et que les vitres de tout le pâté de maisons ont volé en éclats. Les vitrines des commerces, 200 mètres plus loin, ont été soufflées. La maison, site historique de l'ambassade, venait d'être restaurée après avoir été saccagée par les kadhafistes lors de la guerre civile de 2011. L'ambassade était en alerte, comme toutes les représentations diplomatiques occidentales en Libye.
Mardi, les forces de sécurité tentaient de faire évacuer les lieux et de bloquer le périmètre en pataugeant dans l'eau, échappée d'une conduite crevée, qui envahissait la rue. Le ministre libyen des Affaires étrangères Mohammed Abdelaziz s'est rendu sur place.
Laurent Fabius a condamné avec «la plus grande fermeté l'attentat». «En liaison avec les autorités libyennes, les services de l'État mettront tout en œuvre pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet acte odieux et (pour) que ses auteurs soient rapidement identifiés», a ajouté le ministre des Affaires étrangères dans un communiqué. «La France attend des autorités libyennes que toute la lumière soit faite sur cet acte inacceptable, pour que les auteurs soient identifiés et traduits devant la justice», a demandé l'Élysée.

Des menaces des groupes armés djihadistes

Personne n'a revendiqué cet attentat, le premier contre une représentation diplomatique dans la capitale. Le 11 septembre dernier, une attaque contre le consulat américain de Benghazi, la grande ville de la Cyrénaïque, à l'est du pays, avait causé la mort de l'ambassadeur et de trois autres Américains. Ce raid avait été attribué à des groupes islamistes radicaux qui contrôlent une grande partie de la cité. L'insécurité persistante dans cette région, frappée par des attentats et des assassinats, a conduit les Occidentaux à évacuer la ville. Mais jusqu'alors, Tripoli, bien que déchirée entre de nombreux groupes armés plus ou moins soumis au gouvernement, restait calme.
En pointe avec la Grande-Bretagne pour soutenir les insurgés qui devaient venir à bout du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la France est désormais l'objet de menaces de la part des islamistes libyens. Après l'intervention au Mali en janvier, les critiques se sont accentuées. Les groupes armés djihadistes - le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine - visés par l'opération française au Mali, ont assuré vouloir s'attaquer aux intérêts français en Afrique. Selon plusieurs sources militaires, des miliciens appartenant à ces groupes armés auraient trouvé refuge en Libye après avoir été mis en déroute par l'offensive française.

http://www.lefigaro.fr/international/2013/04/23/01003-20130423ARTFIG00331-attentat-contre-l-ambassade-de-france-en-libye.php

Découverte d’ossements à Mont-sur-Monnet : le mystère demeure

L’alerte a été donnée vendredi soir au conseil municipal de Mont-sur-Monnet (canton de Champagnole) : des ossements humains ont été vus juste au bord de la route départementale 40, en direction de Loulle. Non loin de là où ont été trouvés les squelettes de dinosaures. Le maire, Gérard Mauborgne, s’y est rendu dès samedi matin et a effectivement découvert un crâne, un fémur, des phalanges et des côtes dépassant »'un tas de terre.
Les gendarmes de la brigade de Champagnole sont immédiatement intervenus pour sécuriser le périmètre tandis qu’un technicien en investigation criminelle (Tic) a été dépêché sur place depuis le groupement de gendarmerie, à Lons-le-Saunier. D’après les premières constatations, ces ossements seraient assez anciens et le crâne serait celui d’un adulte. Pour l’instant, les investigations sont confiées à la brigade de Champagnole.
Plus que celle du crime ou de la découverte de cadavre récents, la thèse privilégiée est celle de restes humains anciens, qui auraient pu être déterrés dans le cadre de travaux sur les canalisations aux abords de l’église de Champagnole, où il y aurait eu un « cimetière napoléonien ». Les gravats « récupérés » sur le chantier ont pu être déversés dans la commune voisine. Car la terre déversée, à la demande d’un agriculteur, l’a été par l’entreprise lédonienne SBTP, il y a plusieurs semaines, pour remblayer un chemin communal. Elle a également effectué des travaux du côté de la rue Gédéon-David, toujours à Champagnole, là où il y a quinze ans, des ossements avaient été trouvés.
En fonction des résultats de cette piste, les « Experts » de la gendarmerie s’attacheront alors à identifier les ossements. Les dater d’abord. Sur réquisition du procureur, les ossements, qui sont actuellement stockés dans les locaux de la cellule d’investigation criminelle (Cic) du groupement de gendarmerie du Jura, pourront ensuite être envoyés dans un laboratoire pour analyses. En général à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) à Rosny-sous-Bois, spécialiste de la preuve scientifique, qui fera notamment appel à la technique du carbone 14 pour dater les ossements. Ces analyses prennent généralement plusieurs mois.
Une poignée d’ossements sont découverts, chaque année, dans le département du Jura. Les restes d’anciens cimetières « remontant » à la surface sont relativement fréquents.
C’est la première découverte de 2013. Deux cas de 2012 sont encore en cours d’investigation : une découverte à Dole et une autre à Clairvaux-les-Lacs. Les pistes privilégiées sont davantage celles de personnes disparues.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2013/04/22/decouverte-d-ossements-a-mont-sur-monnet-le-mystere-demeure

Accident mortel de Ciré-d'Aunis (17) : cinq personnes en garde à vue

À la suite de la collision entre une voiture et un deux-roues, qui a été fatale à Fabrice Fouché, 35 ans, qui conduisait le scooter, samedi à 6h15, sur la D5 à hauteur de Ciré-d’Aunis, cinq personnes étaient toujours entendues dimanche par les gendarmes. Pour quatre d’entre elles, interpellées très vite après l’accident, la garde à vue avait été prolongée. Deux autres ont été remises en liberté.
Rappelons que les passagers de la voiture de location, une Renault Mégane, n’étaient plus sur les lieux lorsque les secours et les gendarmes sont arrivés. Un jeune homme, Jonathan, 20 ans, qui effectuait sa tournée de livraison, se souvient d’avoir vu un homme et une femme courir sur la route. Mais il n’a pas été témoin de l’accident.

Une deuxième voiture a également été découverte sur place ; son conducteur n’aurait pu éviter Fabrice Fouché qui, semble-t-il, était déjà décédé.
« On est en train de déterminer qui était dans le véhicule au moment de l’accident, indique-t-on au parquet de La Rochelle. Le véhicule en cause est une voiture de location mais la personne qui l’a louée n’était pas présente au moment des faits ».
Des analyses toxicologiques sont en cours et, hier, les résultats n’étaient pas encore connus.
Selon Isabelle Jubineau, substitut du procureur de la République au tribunal de grande instance de La Rochelle, le corps de la victime, « qui a manifestement subi un choc très violent », sera autopsié aujourd’hui.

http://www.sudouest.fr/2013/04/22/une-enquete-difficile-1031928-1306.php

lundi 22 avril 2013

Cinq morts dans une fusillade au nord-ouest des Etats-Unis

La police de Federal Way, à une trentaine de kilomètres de Seattle, est intervenue dimanche soir après un vif échange de coups de feu dans un immeuble de la ville avant qu'une fusillade n'éclate avec les forces de l'ordre, rapportent les médias locaux.
Les faits se sont déroulés dimanche, vers 21h30. Appelés pour des coups de feu dans un immeuble de Federal Way, à une trentaine de kilomètres de Seattle, au nord-ouest des Etats-Unis, les policiers ont entendu de nouveaux échanges de tirs, rapporte la chaîne locale Komo News. A leur arrivée, les agents ont découvert deux hommes blessés sur le parking.
L'un d'eux s'est alors emparé d'une arme en voyant s'approcher les officiers. Ces derniers ont ouvert le feu et l'homme est mort, a ajouté Cathy Schrock, porte-parole de la police. Le second homme a succombé à ses blessures sur place. Le bilan, de deux morts, s'est ensuite alourdi avec la macabre découverte de trois corps.
Circonstances du drame encore floues
Celui d'un troisième homme a été découvert un peu plus loin sur le parking, celui d'un quatrième homme et d'une femme l'ont été dans deux appartements différents de l'immeuble. "Nous allons continuer à faire du porte à porte dans l'espoir de trouver des témoins supplémentaires, et nous espérons ne pas trouver d'autres victimes", a précisé Cathy Schrock.
Les circonstances du drame sont encore floues. L'hypothèse envisagée par la police est celle d'une fusillade qui aurait éclaté entre les quatre hommes. Les enquêteurs cherchent à déterminer si la femme a été victime d'une balle perdue. Selon eux, aucun tireur n'est en fuite et il n'y a aucune menace pour le public.
 

Il retrouve sa fille grâce à Facebook

Un homme originaire du Vaucluse, qui avait perdu le contact avec sa fille depuis 32 ans après une séparation conflictuelle avec son ex-femme, a pu la retrouver le week-end dernier grâce à Facebook, indique lundi L'Est Républicain. Ce père a pu revoirsa fille grâce à des recherches effectuées par sa nouvelle compagne sur le réseau social. Les retrouvailles ont eu lieu ce samedi à Nancy.

http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Il-retrouve-sa-fille-grace-a-Facebook-603380

Attentat de Boston : Djokhar Tsarnaev répond aux enquêteurs par écrit

Hospitalisé dans un état grave, le suspect de l'attentat de Boston, Djokhar Tsarnaev, a repris conscience dimanche soir et a commencé à répondre par écrit aux questions des enquêteurs.
Il est réveillé. Djokhar Tsarnaev, le suspect de l'attentat de Boston capturé vendredi soir a repris conscience après avoir été hospitalisé sous bonne garde au Centre médical Beth Israël Deaconess de Boston. Le jeune homme de 19 ans a pu être interrogé et a répondu à l'écrit aux enquêteurs. Dans le même temps, le FBI est mis en cause pour son manque de vigilance sur la radicalisation de son frère aîné.
NBC News, citant des responsables fédéraux, a indiqué que malgré une blessure à la gorge qui l'empêchait de parler, Djokhar Tsarnaev avait commencé à répondre aux questions des enquêteurs. De son côté, la chaîne ABC affirmait qu'il répondait "sporadiquement" par écrit et que, selon des sources policières anonymes, les enquêteurs le questionnaient sur d'éventuels complices et bombes non déclenchées.
Plus tôt dans la journée, le chef de la police de Boston Ed Davis avait déclaré sur CBS que les frères Tsarnaev étaient équipés pour perpétrer un autre attentat avec des "engins explosifs artisanaux" notamment des "grenades à main artisanales qu'ils ont lancées en direction des policiers".
Les suspects ont-ils bénéficié d'un réseau de soutien ?
Selon CNN, le jeune Américain d'origine tchétchène serait "intubé et sous sédatifs". La chaîne CBS a de son côté rapporté, citant des enquêteurs, que le jeune homme était touché à deux endroits et avait perdu beaucoup de sang. Évoquant une blessure à la nuque, les enquêteurs ont émis l'hypothèse qu'il pourrait avoir tenté de se suicider en se tirant une balle dans la bouche, a rapporté la chaîne.
Djokhar Tsarnev est soigné dans le même établissement que des victimes du double attentat du marathon de Boston qui a fait trois morts et près de 180 blessés lundi. Quelque 57 personnes restaient hospitalisées dimanche dont deux dans un état critique, selon CNN.
Pour tirer le maximum d'informations, notamment celle de savoir si les frères Tsarnaev ont agi seuls ou ont bénéficié d'un réseau de soutien, les enquêteurs vont soulever "l'exception de sécurité publique" pour l'interroger. Cette mesure signifie que Djokhar Tsarnaev ne bénéficiera pas pendant quelques jours des droits dits Miranda, qui prévoient qu'il peut garder le silence et est informé qu'il peut être assisté d'un avocat pendant les interrogatoires.
Dans ce cadre, des policiers antiterroristes entraînés à l'interrogatoire de détenus classés comme étant "de grande valeur" attendent de pouvoir l'entendre, a confié un responsable des forces de l'ordre.
Le FBI sous le feu des critiques
Le FBI s'est du coup retrouvé dimanche sous le feu des critiques pour ne pas avoir continué à surveiller Tamerlan Tsarnaev à son retour à Boston en juillet 2012. "Il y a beaucoup de questions qui méritent des réponses", a tonné le sénateur démocrate Charles Schumer. "Pourquoi n'a-t-il pas été interrogé à son retour? Et que s'est-il passé en Tchétchénie qui puisse l'avoir radicalisé?", s'est-il demandé.
Pour Lindsay Graham, "le FBI est passé à côté" d'éléments qui auraient pu alerter sur sa radicalisation. "Il allait sur des sites internet qui parlent de tuer des Américains, (...) il émettait clairement des idées radicales, il est allé dans des zones de radicalisme" islamiste, a-t-il énuméré.
Les autorités russes ont indiqué dimanche n'avoir trouvé aucun lien entre les frères Tsarnaev et la rébellion du Caucase. Le commandement de la rébellion au Daguestan a de son côté déclaré dans un communiqué que les rebelles caucasiens "ne mènent pas d'opérations militaires contre les Etats-Unis d'Amérique".
 

Evasion fiscale : grands patrons et footballeurs fortunés dans le collimateur ?

La filiale française de la banque suisse UBS, le numéro un mondial de la gestion de fortune, est actuellement visée par une information judiciaire ouverte à Paris pour démarchage illicite et blanchiment de fraude fiscale. UBS France, qui dispose notamment de bureaux à Bordeaux, est soupçonnée d’avoir servi de support dans les années 2000 aux activités des chargés d’affaires helvétiques venus dans l’Hexagone pour convaincre des contribuables aisés de transférer leurs avoirs sur les bords du lac Léman sans forcément les déclarer.
L’enquête menée par les juges d’instruction Guillaume Daieff et Serge Tournaire a permis d’établir une liste de 353 personnes susceptibles d’avoir cédé aux sirènes d’UBS. Selon le journal « Le Monde » (article payant), qui a révélé l’information, le ministère de l’Économie et des Finances aurait adressé à la Suisse quatre demandes d’entraide fiscale, de façon à vérifier si ces contribuables détenaient un compte chez UBS.

Les footballeurs ciblés
Dans un livre publié en 2012, « Enquête au cœur de l’évasion fiscale, ces 600 milliards qui manquent à la France », le journaliste d’investigation Antoine Peillon avait dévoilé les méthodes et la stratégie d’UBS en France. Il avait aussi cité les noms de quelques célébrités démarchées par la banque sans que l’on sache si celles-ci avaient donné suite ou non aux propositions qui leur avaient été faites.
Les champions du Mondial de football 1998 Laurent Blanc, Marcel Dessailly, Patrick Viera, Claude Makelele ont fait l’objet d’intenses sollicitations, tout comme d’ailleurs un actuel pensionnaire des Girondins de Bordeaux. Antoine Peillon évoque le cas de plusieurs dirigeants et actionnaires de grandes entreprises (Auchan, Dassault, Peugeot, Bolloré) qui apparaîtraient aussi dans divers documents, ainsi que ceux des chanteurs Patrick Bruel et David Hallyday. Les noms des deux artistes figurent sur des notes de frais relatives aux repas offerts par la commerciale d’UBS qui les avait choisis pour cibles.

http://www.sudouest.fr/2013/04/21/353-noms-dans-le-collimateur-1031230-4778.php

dimanche 21 avril 2013

Séisme en Chine: au moins 164 morts et 6000 blessés

Plus de 160 morts et des milliers de blessés, c'est le bilan très provisoire du séisme de magnitude 6,6 qui a frappé hier matin le sud-ouest de la Chine, dans le district de Lushan, province du Sichuan. Plus de deux mille militaires ont été dépêchés en urgence, en renfort des secouristes déjà sur place. Pratiquement toutes les bâtisses anciennes de Lushan se sont écroulées ou sont endommagées. La province du Sichuan avait déjà été frappée en mai 2008 par un puissant séisme qui avait fait 70 000 morts. «Je me trouvais dans mon lit, au 25e étage d'un immeuble dans le centre de Chengdu. J'ai ressenti une grosse frayeur et suis restée sous le choc un petit moment. Les murs tanguaient, les lampes valsaient au plafond. Je me suis souvenu du conseil donné en pareille situation : se protéger à tout prix. J'ai trouvé refuge sous la table à manger. Après la première secousse, je suis sortie de l'immeuble, tout le monde était dehors», raconte Lou, une jeune Lyonnaise qui séjourne actuellement dans la capitale du Sichuan.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/21/1610972-seisme-en-chine-au-moins-164-morts-et-6000-blesses.html

Cinq jeunes interpellés à Bordeaux pour des tags anti-mariage pour tous

A quelques heures de la manifestation anti-mariage pour tous, qui est prévue ce samedi après-midi à partir de 15 heures à Bordeaux, cinq jeunes de 19 et 20 ans ont été interpellés cette nuit (de vendredi à samedi) vers 2h40, allée de Tourny à Bordeaux, par les policiers du groupe de sécurité de proximité.
Trois jeunes filles et deux jeunes hommes étaient occupés à taguer un panneau de signalisation en rose et bleu. Munis d'un pochoir laissant apparaître le message "touche pas au mariage", ils avaient déjà apposé cette inscription en plusieurs endroits, notamment rue Sainte-Catherine. Sur du mobilier urbain, des marches d'accès à des magasins, des jardinières en béton, la devanture d'un établissement ou aux abords d'un arrêt de tramway.

Ils ont été placés en garde à vue à la permanence judiciaire au commissariat central de Bordeaux.

http://www.sudouest.fr/2013/04/20/cinq-jeunes-interpelles-a-bordeaux-pour-des-tags-anti-mariage-pour-tous-1030758-2780.php

samedi 20 avril 2013

Attentat de Boston : le parcours des frères Tsarnaev au coeur de l'enquête

Après la tuerie de Boston, les services de renseignement américains se penchent sur l'identité et le parcours des deux auteurs du drame, dont l'un a été tué.
L'enquête sur l'attentat de Boston s'est orientée samedi sur le parcours des deux suspects, les frères Tsarnaev, les policiers espérant vite interroger le cadet, Djokhar, hospitalisé dès sa capture après avoir été grièvement blessé. Après le soulagement des Américains à l'issue de quatre jours d'angoisse depuis les attentats qui ont endeuillé le marathon est venu le temps des questions.
Le tueur soigné dans le même hôpital que ses victimes

Le jeune homme de 19 ans, arrêté après 24 heures de traque dans un bateau entreposé dans un jardin à Watertown, une banlieue à l'ouest de Boston, était samedi dans une chambre de l'hôpital Beth Israel sous surveillance policière, là où des victimes de l'attentat sont également hospitalisées. Des procureurs fédéraux sont arrivés samedi matin à l'hôpital, a constaté un journaliste de l'AFP et travaillaient à l'élaboration des chefs d'inculpation et les peines encourues. Le jeune homme pourrait encourir la peine de mort si le ministre de la Justice Eric Holder le décidait, selon Carmen Ortiz, ministre de la Justice de l'Etat du Massachusetts.
L'attentat a fait trois morts et près de 180 blessés et un policier a été tué et un autre grièvement blessé au cours de la traque. Le frère aîné, Tamerlan, 26 ans, a été tué jeudi soir lors d'une course poursuite avec la police. Selon le Washington Post, il était marié à une Américaine de 23 ans et père d'une petite fille. C'est durant cette fusillade que le cadet, qui avait réussi à s'enfuir, a été blessé, selon le chef de la police de Boston Ed Davis.
Placé sous statut d'"ennemi combattant"
Pour tirer le maximum d'informations, le FBI pourrait invoquer dans un premier temps "l'exception de sécurité publique" pour l'interroger, selon plusieurs médias américains, dont le New York Times. Cette mesure signifie que le Djokhar Tsarnaev ne bénéficierait pas des droits dits 'Miranda', qui prévoient qu'il a le droit de garder le silence et est informé qu'il peut être assisté d'un avocat pendant les interrogatoires. "Maintenant que le suspect est détenu, la dernière chose que nous voulons est qu'il garde le silence. Il est absolument vital qu'il soit interrogé afin d'en tirer des renseignements", ont plaidé dans un communiqué deux sénateurs républicains John McCain et Lindsay Graham. Bien que le jeune homme d'origine tchétchène ait obtenu la nationalité américaine l'an passé, les deux sénateurs demandent qu'il soit placé sous le statut d'"ennemi combattant", comme le sont les détenus de Guantanamo.
"Des musulmans fervents"
Vendredi soir, tout en se réjouissant du dénouement, le président Barack Obama a souligné qu'il restait encore "beaucoup de questions sans réponse" dans cette affaire. "Comment ont-ils planifié et exécuté ces attentats? Et ont-ils reçu une aide quelconque?", s'est-il demandé. La question du motif notamment reste entière. Et les enquêteurs devront aussi déterminer si les deux frères ont bénéficié de complicités, aux Etats-Unis ou à l'étranger. Les deux frères avaient immigré en 2003 aux Etats-Unis, et vivaient depuis plusieurs années à Cambridge, dans la banlieue de Boston. Si Tamerlan affirmait n'avoir "aucun ami américain", Djokhar, qui n'avait pas 10 ans à son arrivée aux Etats-Unis, semblait totalement intégré. Leur père, Anzor Tsarnaev, les a décrits comme "des musulmans fervents", depuis la capitale du Daguestan, Makhatchkala.
Selon lui, "les services spéciaux (américains) ont piégé" ses enfants. Il était en route samedi pour Boston, selon CNN. L'aîné, ex-étudiant ingénieur devenu boxeur, avait une page Youtube à son nom, créée en août 2012, où il avait marqué plusieurs vidéos comme favorites dans les catégories "islam" et "terrorisme". Le FBI a indiqué qu'il l'avait interrogé en 2011 "à la demande d'un gouvernement étranger" non précisé. Selon une source policière citée par le New York Times, c'est la Russie qui avait émis cette demande.
Tamerlan au Daguestan en 2012
"Cette requête était fondée sur une information selon laquelle il était un partisan de l'islam radical et un fervent croyant et qu'il avait drastiquement changé en 2010 alors qu'il se préparait à quitter les Etats-Unis pour se rendre dans la région du pays (qui avait requis la coopération du FBI, ndlr) afin de joindre des groupes clandestins non précisés", affirme la police fédérale dans un communiqué. Après vérification des communications de Tamerlan, des sites internet qu'il fréquentait et un entretien avec lui et des gens de son entourage, le FBI n'avait trouvé trace "d'aucune activité terroriste".
Le père, Anzor Tsarnaev, a indiqué dans un entretien au Wall Street Journal que Tamerlan lui a rendu visite au Daguestan entre janvier et juillet 2012. "Il n'a fait que rendre visite à des membres de la famille", a-t-il confié. Père et fils s'étaient même rendus en Tchétchénie pour voir d'autres parents. A Moscou, le Kremlin a souligné samedi que M. Obama et le président russe Vladimir Poutine avaient convenu par téléphone de renforcer leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme. Les enquêteurs cherchaient par ailleurs à en savoir plus sur le mode opératoire des frères Tsarnaev, qui ont utilisé deux bombes rudimentaires, des cocottes-minute chargées de clous et de billes. Samedi, Interpol a lancé une alerte sur les caractéristiques des explosifs utilisés, afin de renforcer la sécurité internationale et vérifier si des engins similaires ont déjà été utilisés.

http://www.midilibre.fr/2013/04/20/attentat-de-boston-le-parcours-des-freres-tsarnaev-au-coeur-de-l-enquete,682661.php

Villemade. EDF met le boulanger dans un sacré pétrin

Villemade est au régime, au pain sec. La boulangerie de Valéry Peyranne est fermée depuis jeudi. Fermée pour cause de coupure de courant. «Panne d'électricité» a écrit l'artisan sur sa porte. Jeudi dernier, ERDF agissant pour le compte du fournisseur d'électricité EDF Pro a coupé le courant du commerce (et de l'habitation attenante) repris fin 2008 et pour lequel la commune a investi 150 000 €. EDF réclame 27 000 € au boulanger.Énorme ! À ce stade-là, une seule question prévaut : «Comment a-t-on pu en arriver là».

Un dossier compliqué

Le dossier est compliqué. Il court sur les quatre dernières années d'exercice de la boulangerie. Quatre années au cours desquelles, semble-t-il, EDF n'a pas brillé par sa rigueur. Pour preuve, la succession de courriers contradictoires émanant du fournisseur et d'échéanciers proposés au boulanger, toujours à partir d'estimations : 132 €/mois, tout d'abord, puis 910 € et enfin 550 €… sachant qu'EDF a continué, durant de longs mois, à prélever 132 € sur le compte du boulanger ne tenant visiblement pas compte des nouveaux échéanciers annoncés. D'où une première régularisation réclamée en janvier 2011 à M.Peyranne : 13 179 € pour la période décembre 2008 à décembre 2009. Mais le 11 février suivant, le boulanger reçoit un courrier d'EDF lui présentant ses excuses pour la facture de 13 179 € qui «comporte une erreur», réclamant désormais 1 564 € au boulanger. Las, en septembre suivant, il reçoit une nouvelle facture de 16 000 €. Le boulanger met alors son veto aux prélèvements d'EDF sur son compte. Il ne versera rien en 2012. L'affaire s'emballe ces derniers jours entre chèques envoyés par le boulanger mais dont EDF assure ne pas avoir la trace (alors que les sommes ont été débitées sur le compte de M.Peyranne), menaces de coupures, information à la mairie de Villemade propriétaire des murs, et finalement ce SMS envoyé mardi sur le portable du boulanger lui annonçant une coupure pour le jeudi suivant.

Le silence coupable du boulanger, la gestion lointaine d'EDF

Comment a-t-on pu en arriver là ? Valéry Peyranne admet sa légèreté, reconnaissant un silence coupable vis-à-vis d'EDF au cours de l'année 2012.
Mais il ne s'agit plus de faire le procès du boulanger sans quoi il faudrait aussi faire celui d'EDF, de ses numéros surtaxés et de ses standards automatiques qui lassent l'interlocuteur, de son manque de proximité tout simplement..
L'important aujourd'hui est de sortir de cette impasse. «La vie en milieu rural n'est pas toujours évidente. Ce commerce est nécessaire pour la commune», commente le maire Francis Labruyère, lui qui par deux fois déjà est intervenu pour tempérer les ardeurs d'EDF. Mais jeudi, EDF a mandaté ERDF pour couper le courant. «Jusqu'au dernier moment on a retenu nos techniciens. On attend désormais le feu vert pour le rétablir», explique-t-on chez ERDF…
Hier encore la situation semblait bloquée. Il faudra pourtant en sortir. Pour la bonne marche du village. Pour la trésorerie d'EDF aussi, car comme le fait remarquer justement le maire «si la situation en reste là et que la boulangerie s'arrête, EDF ne touchera rien du tout». Il est temps que le dialogue s'installe entre le créancier et son débiteur…

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/20/1610014-villemade-edf-met-le-boulanger-dans-un-sacre-petrin.html

Attentat de Boston : le suspect en fuite a été arrêté

Après une gigantesque chasse à l'homme qui a transformé Boston en ville fantôme, la police a arrêté vendredi soir vers 21 h ( vers 3 h samedi heure française) le jeune de 19 ans soupçonné d'être, avec son frère tué la nuit précédente, l'auteur des attentats du marathon, qui a fait trois morts et 180 blessés lundi.
Vers 19h30, d'importantes forces de l'ordre ont convergé vers un quartier de Watertown, dans la banlieue de Boston, où Djokhar Tsarnaev, s'était évaporé la nuit précédente à l'issue d'une course poursuite avec la police, durant laquelle son frère aîné a été tué. Il avait été repéré par les forces de l'ordre sous la bâche recouvrant un bateau parqué dans le jardin d'une maison.
Après des échanges de coups de feu, au cours desquels le jeune homme aurait été blessé, selon les médias américains, les forces de l'ordre ont procédé avec une extrême prudence pour l'interpeller.

http://www.midilibre.fr/2013/04/20/attentat-de-boston-le-frere-du-terroriste-abattu-localise-par-la-police-medias,682151.php

La voiture repêchée dans le bassin à La Rochelle est vide

C'est un passant qui a prévenu les secours ce matin vers 7h30. A une heure où la circulation est dense sur le boulevard Joffre, entre l'hôpital Saint-Louis et le pont Jean-Moulin, une Clio grise immatriculée en Charente a loupé son virage, dans la bretelle d'accès au pont, traversé la haie et plongé dans le bassin de retenue.
Pompiers et policiers sont rapidement intervenus sur les lieux, ainsi que l'unité de plongeurs des pompiers de La Rochelle. Ces derniers n'ont trouvé personne à bord du véhicule.

Le conducteur a, semble-t-il, eu beaucoup de chance, ayant le temps de s'extraire de la voiture, la fenêtre de son côté étant ouverte. Il a également pris soin de prendre les clés avec lui.
La Clio, remontée moins d'une heure après le plongeon, appartient à un jeune Charentais, âgé de 19 ans, originaire de Segonzac. L'identité du conducteur reste, toutefois, indéterminée pour l'heure.

http://www.sudouest.fr/2013/04/19/la-rochelle-une-voiture-dans-le-bassin-de-retenue-1029427-1391.php

vendredi 19 avril 2013

Un jeune Épinacois de 29 ans se tue sur la route

Un Épinacois de 29 ans a perdu le contrôle de son véhicule sur la RD 978 à Curgy. Éjecté de son utilitaire, il serait décédé sur le coup
Les secours n’ont rien pu faire. Hier jeudi, vers 21 h 30, les sapeurs-pompiers d’Autun sont appelés pour un accident de la circulation RD 978 sur la commune de Curgy. À leur arrivée, ils découvrent un petit véhicule utilitaire Peugeot immobilisé dans un pré, à une vingtaine de mètres en contrebas de la chaussée.
Dépêchés sur place avec une ambulance, un fourgon de secours routier et un chef de groupe, ils tenteront de ramener M. Pichon, un jeune Épinacois de 29 ans, à la vie. En vain. Selon les premiers éléments recueillis par la gendarmerie, le véhicule utilitaire et une voiture arrivant à contresens se seraient heurtés légèrement. Seuls les rétroviseurs auraient été endommagés.
Mais le jeune conducteur a ensuite perdu le contrôle de son fourgon qui a quitté la chaussée, a effectué plusieurs tonneaux avant de terminer sa course dans un pré en pente. Selon nos informations, seul à bord de son véhicule, l’Épinacois aurait été éjecté de l’habitacle et serait décédé sur le coup. Les gendarmes, pour les besoins de l’enquête, ont laissé l’utilitaire Peugeot accidenté dans le pré, entouré par de la rubalise pour en interdire l’accès.
Actualisé à 14h10. Nicolas Pichon, 29 ans, employé comme peintre en bâtiment par l'entreprise Garcia à Autun , était originaire de Chiddes dans la Nièvre. Il avait fait l'acquisition d'une maison rue du 11 novembre 1918 à Epinac qu'il retapait depuis deux ou trois ans

http://www.bienpublic.com/actualite/2013/04/19/un-jeune-epinacois-de-29-ans-se-tue-sur-la-route

Grève samedi sur le RER B

Un train sur deux en journée, et trois sur quatre à partir de 19H00, sont prévus samedi sur la ligne B du RER à la suite d'un préavis déposé par la CGT et SUD RATP pour dénoncer les conditions de travail des conducteurs.

La ligne du RER B dessert le Stade de France qui accueille samedi la finale de la Coupe de la Ligue opposant Rennes à Saint-Etienne. La ligne dessert également l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.

Pas de train Gare du Nord

L'interconnexion sera par ailleurs suspendue à Gare du Nord, indique la RATP. Un numéro vert a été mis à la disposition des usagers : 0 800 15 11 11.

La grève vise à dénoncer des discussions en cours à la RATP sur une réorganisation des tableaux de services (réglementation de l'articulation des services et des rames) et des conditions de travail des conducteurs, résume SUD qui a déposé le préavis avec la CGT.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/19/97002-20130419FILWWW00358-greve-samedi-sur-le-rer-b.php

Nouveau drame à Boston : un policier tué dans une fusillade sur un campus

 peine quelques jours après l’attentat meurtrier sur le marathon de Boston, la ville du nord-est des Etats-Unis fut le théâtre d’un nouveau drame ce jeudi soir avec la mort d’un policier, touché au cours d’une fusillade sur le campus du Massachusetts Institute of Technology (MIT).
La prestigieuse université a été visée par un individu armé, interpellé par les forces de l’ordre américaines peu de temps après. Suspecté d’avoir participé aux attentats du marathon de Boston lundi dernier, il est décédé à l'hôpital selon les chaînes de télévision locales. Par ailleurs, la police a demandé aux habitants de Boston de se tenir "éloignés des fenêtres" alors qu'elle s'est engagée dans une chasse à l'homme dans les rues de la ville pour retrouver le deuxième suspect.
Ce lundi, plusieurs bombes ont explosé sur la ligne d’arrivée du marathon, causant la mort de 2 personnes et blessant près de 180 spectateurs. Cependant, les autorités ne font pour l’instant pas de lien officiel entre les attentats commis lors de la compétition et la fusillade sur le campus du MIT cette nuit.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/19/1609739-nouveau-drame-boston-policier-tue-fusillade-campus.html

Narbonne : un conducteur alcoolisé jugé pour avoir tué deux cyclistes

Le tribunal de Narbonne (Aude) juge vendredi une affaire que toutes les parties annoncent douloureuse: un conducteur qui avait bu répond de la mort de deux amis de 18 et 15 ans fauchés sur leurs vélos alors qu'ils rentraient d'une fête de village.
Le drame n'a pas seulement dévasté les familles et laissé choqué l'unique survivant. Trois ans après, l'émotion et, chez certains, la colère ne sont pas éteintes. La mémoire des victimes est restée vivante sur les réseaux sociaux et leurs amis ont appelé à se rendre au procès correctionnel.
Ils n'avaient pas d'éclairage, pas de gilets fluorescents

Florian, 18 ans, et Hélène, 15 ans ont été tués le 23 mai 2010 vers 2H45 du matin sur la route qui les ramenait des Festéjades, une fête populaire qui attire chaque année des milliers de personnes à Gruissan, entre étangs et littoral méditerranéens.
Hélène était installée sur le guidon de vélo de son petit ami, Loïc, 18 ans. Ils avaient préféré rester sur la route plutôt que suivre la piste cyclable parce qu'on y voyait mieux la nuit, ont expliqué plus tard des amis lâchés en chemin. Ils n'avaient pas d'éclairage, pas de gilets fluorescents.
Uns seul survivant sur les trois ados
Florian, Hélène et Loïc ont été heurtés par la voiture d'Abdelfateh Kouraichi, 29 ans aujourd'hui, qui arrivait par derrière. Sous l'impact, le pare-chocs a été arraché, le capot et le pare-brise enfoncés. Florian et Hélène sont morts. Loïc a été gravement blessé.Hélène était son "premier amour d'ado, il porte en lui aujourd'hui, même s'il ne l'exprime pas, une certaine culpabilité parce qu'il est le seul à avoir survécu", dit Philippe Calvet, avocat des parents d'Hélène et de Loïc.
Abdelfateh Kouraichi, un Tarn-et-Garonnais en vacances, rentrait lui aussi des Festéjades avec des amis. Avec eux, il avait bu des vodkas orange et du whisky coca. Quelle alcoolémie accusait-il alors: le 0,72 gramme par litre de sang détecté par l'éthylomètre et relevant de la simple contravention, ou le 1,03 g mesuré par la prise de sang et retenu par le juge ? La limite légale est de 0,5 g. L'avocat du prévenu, Me Philippe Clément, entend soulever cette incohérence. Il dit aussi que son client roulait à la vitesse autorisée de 90 km/h, et non entre 95 et 105 km/h comme l'ont évalué les experts.
"S'ils avaient été sur la piste cyclable, on ne serait pas convoqué vendredi"
Me Clément, avec tout le respect dû aux victimes, veut plaider le défaut d'éclairage et le fait que,"malheureusement, s'ils avaient été sur la piste cyclable, on ne serait pas convoqué vendredi". Son client a toujours dit ne pas avoir vu les cyclistes.
D'autres automobilistes ont raconté comment ils avaient évité au dernier moment le trio apparu soudainement dans leurs phares. Me Calvet objecte à la défense les conclusions d'un enquêteur: les cyclistes ont peut-être eu "un comportement dangereux", mais les autres automobilistes "ont eu les réflexes adéquats car ils étaient tous sobres et ils respectaient tous la limitation de vitesse".
Abdelfateh Kouraichi s'est "toujours considéré responsable"
Abdelfateh Kouraichi, un jeune homme soucieux d'insertion avec deux mentions mineures à son casier, s'est "toujours considéré responsable", dit son avocat. Ce dernier devrait lire à l'audience une lettre où il dit qu'il "sait très bien qu'il ne pourra jamais remettre les choses en état, qu'il y pense tous les jours". Me Clément mesure la difficulté de sa tâche. Le dossier est "exacerbé", dit-il.
L'accident a suscité une vive émotion dans la région. Les victimes étaient très appréciées. Leurs amis s'annoncent nombreux au procès. Et chacun souligne la sévérité du tribunal de Narbonne en la matière.
La famille ne veut pas d'excuses
Le prévenu a fait un mois de détention provisoire. Lui et son avocat trouveront dans les parents de Florian un homme et une femme qui attendent ce procès depuis trop longtemps. Ils nourrissent, "sinon de la haine, beaucoup de colère", et ils ne sont pas prêts à accepter des excuses, dit leur conseil Jean-Marc Darrigade. Quant à la famille d'Hélène, qui avait déjà perdu un autre enfant, le procès semble "au-dessus de leurs forces", dit leur avocat.
Le jugement devrait être rendu dès ce vendredi.

http://www.midilibre.fr/2013/04/18/narbonne-un-conducteur-alcoolise-juge-pour-avoir-tue-deux-cyclistes,681215.php

Saintes : il terrorisait ses voisins

Le sombre manège durait depuis fin 2012. Il a pris fin mardi dans ce quartier de la rive droite à Saintes. Un homme, âgé de 41 ans, a été appréhendé par la police. Celui-ci balançait régulièrement des cailloux sur le toit de la maison de ses voisins. Surtout, il les menaçait. Ces invectives devenant répétitives, la famille visée a porté plainte auprès du commissariat.
L’individu en question a donc été convoqué plusieurs fois au poste de police. Il ne s’y est jamais déplacé. Mardi, muni d’une autorisation, les policiers sont allés l’appréhender pour le placer en garde à vue. Là, l’homme a vite montré des troubles du comportement. Il a été aussitôt conduit en hôpital psychiatrique où il sera suivi.

Cette histoire avait été mal vécue dans le quartier, et pas seulement par les voisins menacés par ce Saintais d’origine

http://www.sudouest.fr/2013/04/18/il-terrorisait-ses-voisins-a-saintes-1028311-1531.php

jeudi 18 avril 2013

Meuse : un enfant de 4 ans blessé par une tondeuse à gazon

Ce mercredi, vers 11 h 30, les sapeurs-pompiers de Revigny (Meuse) se sont rendus dans le jardin d’une maison de la commune. Sur place, ils ont dû porter secours à un enfant de quatre ans, ce dernier souffrant de multiples blessures aux jambes et au bras.
Avec les premiers beaux jours les travaux de tonte occupent bon nombre de personnes et le père de l’enfant avait entrepris d’entretenir son terrain avec une tondeuse autotractée. Son fils de quatre ans a décidé de le suivre et, lors d’une marche arrière, le conducteur ne l’a pas vu.
Le petit garçon a été conduit en ambulance, au centre hospitalier pour enfants de Nancy.

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2013/04/17/un-enfant-blesse-par-une-tondeuse-a-revigny

Arche de Zoé : Breteau et Lelouch obtiennent leur libération

Condamnés à deux ans de prison ferme et immédiatement arrêtés à l'audience le 12 février, Eric Breteau, le président de l'association, et sa compagne Emilie Lelouch ont obtenu leur libération sous contrôle judiciaire jeudi.
Ils devraient quitter la maison d'arrêt de Fresnes dans les prochaines heures. Le fondateur de l'Arche de Zoé, Eric Breteau, et sa compagne Emilie Lelouch, ont obtenu, jeudi, leur remise en liberté sous contrôle judiciaire.
La cour d'appel de Paris a ordonné leur remise en liberté "immédiate". Le 12 février, ils avaient été condamnés à deux ans de prison ferme et immédiatement arrêtés à l'audience pour avoir tenté d'exfiltrer, depuis le Tchad et vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.
Les quatre autres prévenus avaient écopé de six mois à un an de prison avec sursis. L'association avait été condamnée à 100.000 euros d'amende et dissoute.
 

Explosion dans une usine au Texas : de nombreuses victimes

Quelque 60 à 70 personnes auraient été tuées et des centaines blessées dans une puissance explosion survenue mercredi soir dans une usine d'engrais près de Waco , au Texas, a annoncé une chaîne locale, KWTX news, qui cite le responsable des services d'urgence. Le bilan n'a pu être vérifié immédiatement par l'AFP. K
L'explosion s'est produite peu avant 20 heures (3 heures en France) dans l'usine West Fertilizer, a indiqué le porte-parole des pompiers, précisant que son origine n'avait pas encore été déterminée mais qu'elle pourrait être due à de l'ammoniac. «L'explosion était si puissante qu'elle a provoqué des incendies dans les bâtiments adjacents», a-t-il ajouté.
Des pompiers ont été blessés par une seconde explosion alors qu'ils intervenaient sur les lieux, selon la chaîne de télévision CBS. Les blessés ont été conduits vers des hôpitaux de la région.
Selon les médias locaux, les fenêtres d'habitations voisines ont volé en éclats, à cause du souffle de la déflagration.
Ce drame intervient deux jours après l'attentat qui a été perpétré sur la ligne d'arrivée du marathon de Boston, dans le nord-est du pays), et qui a fait trois morts et 180 blessés lundi, selon un dernier bilan.

http://www.lefigaro.fr/international/2013/04/18/01003-20130418ARTFIG00365-explosion-dans-une-usine-au-texas-de-nombreuses-victimes.php

Le braqueur du Passage-d'Agen (47) toujours en cavale

L'inconnu en cavale du Passage-d'Agen n'a pas encore été retrouvé. Il reste pour l'instant une énigme.
La police judiciaire poursuit son enquête, en entendant les différents témoins et en procédant à un travail de police scientifique.

Dans la nuit de lundi à mardi, vers 3 heures du matin, arrivé comme de nulle part, il a menacé une employée de l'imprimerie Rotogaronne, à Estillac, pour lui prendre sa voiture. Il l'a finalement embarquée avec lui et s'est fait transporter pendant presque 4 heures dans le secteur, toujours à la recherche d'une voiture car la première n'avait semble-t-il pas assez d'essence.
Un peu avant 8 heures, au quartier du Chat d'Oc, au Passage-d'Agen, commune limitrophe d'Estillac, il a à nouveau menacé un automobiliste propriétaire d'une Audi. En vain. Ce dernier ne s'est pas laissé faire et l'homme mystère est reparti, toujours accompagné de sa première conductrice. Pour une centaine de mètres.
Finalement à pied, après avoir laissé voiture et otage, il est entré un peu après 8 heures dans une maison habitée par un couple de personnes âgées. Il les a ligotées et séquestrées dans une pièce de la maison pendant plusieurs heures. Il en a profité pour se restaurer. L'inconnu est parti avec la voiture du couple, une carte bancaire dont il a obtenu le code et un téléphone portable.
C'est un voisin qui a entendu l'épouse crier à l'aide. Lorsque les secours sont arrivés le couple était toujours ligoté. Indemne physiquement mais très choqué il a été transporté à l'hôpital.

http://www.sudouest.fr/2013/04/17/le-braqueur-du-passage-d-agen-47-toujours-en-cavale-1028083-3688.php

mercredi 17 avril 2013

Un député de Franche-Comté affirme avoir été molesté par des CRS

Le titre du communiqué de presse reçu ce matin par la rédaction de notre agence de Belfort est sans appel : "Des députés UMP molestés par les forces de l'ordre". Il est signé de Damien Meslot, député UMP du Territoire de Belfort. En préambule Damien Meslot explique que mercredi soir à 22 heures, cinq députés UMP, Alain Chrétien, député UMP de Vesoul, Jean-Marie Sermier, député UMP de Dole, Marcel Bonnot, député UMP de Montbéliard, Marc Le Fur et lui-même rentraient à leurs bureaux de l'Assemblée Nationale quand " ils se sont vue interdire l'accès à l'Assemblée par un cordon de CRS". Les faits qu'il relate ensuite feront l'objet d'une question posée cet après-midi à 15h 38 à Manuel Valls à l'Assemblée. Damien Meslot affirme en effet avoir été victime de violence policière: « Je me suis approché des fonctionnaires de police en montrant ma carte de député et quelle ne fut ma surprise de recevoir un coup de bouclier pour toute réponse; puis de voir un deuxième fonctionnaire sortir une bombe lacrymogène à laquelle nous avons échappés que grâce à l'arrivée rapide des caméras de télévision ». Damien Meslot qui prendra donc cet après-midi la parole à l'Assemblée veut savoir si le Ministre de l'Intérieur a donné des ordres au fonctionnaire de police pour empêcher les députés de l'opposition de rejoindre l'Assemblée Nationale.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/17/un-depute-de-franche-comte-affirme-avoir-ete-moleste-par-des-crs

Lourdes. Enervé par un kebab, il va braquer La Poste

Dans le box, avant l'arrivée du tribunal, Driss Menad s'agite, parle tout seul, fait des grimaces, rigole, tapote son index sur sa tempe pour bien faire comprendre au public dans le prétoire qu'il est entouré de cinglés… Sur le banc des parties civiles, une jeune femme ne rigole pas du tout, le visage fermé et l'air grave. Menad est présenté au tribunal dans le cadre de la comparution immédiate. En effet, le 11 avril dernier, il déboule dans le bureau de poste de Lourdes, le visage en partie dissimulé par une capuche rabattue : il se dirige droit vers le guichet, le contourne, s'approche tout près de l'employée et brandit un long couteau.

Vite rattrapé

Sous la menace, il crie à la jeune femme terrorisée de lui donner 1.000€. Fissa. Fort heureusement, le directeur de l'agence postale et un client s'interposent, mettant le braqueur en fuite. Il sera rattrapé très vite, à la sortie de l'agence. Alors que la présidente Gadoullet commence à peine à l'interroger, Driss Menad, qui affiche 13 condamnations à son compteur judiciaire, se lance dans une diatribe véhémente : «Mais non ! M'ont pas arrêté ! J'étais juste en train de pisser, j'avais une canette de bière à la main ! C'était pas pour braquer, parce moi, les braquages, je sais comment il faut faire, j'ai l'habitude !» Ce n'est rien de le dire : au casier, un nombre impressionnant de vols avec violences ou avec armes, qui lui ont valu la cour d'assises de Haute-Garonne. «Mais pourquoi avoir braqué la Poste ?» insiste la présidente. L'incohérence va servir de réponse : «Mieux vaut être seul que mal accompagné, j'vous l'dit, moi ! Au foyer, j'ai sympathisé avec un bon gars et je voulais l'aider, parce que les autres, z'arrêtaient pas de le racketter. Le soir, j'y ai demandé d'aller me chercher un américain pour moi et de prendre un kebab pour lui. Il a ramené deux kebabs, alors moi ça m'a énervé, parce j'aime pas les kebabs et je voulais un américain. En fait, il m'a manipulé et ça m'a mis en colère. Alors, chuis allé à la Poste pour m'en prendre à quelqu'un. Voilà.» Autrement dit, si la postière a été braquée, c'est à cause d'un kebab mal digéré. Sauf que Driss Menad s'est dirigé tout droit vers le guichet, en ignorant les autres clients, remarque le procureur Puyo. Son intention n'était donc pas de s'en prendre à n'importe qui au hasard : «On ne peut pas retenir le mouvement de colère, puisqu'il va tout droit au guichet et c'est bien pour braquer qu'il rentre. L'employée a été particulièrement traumatisée et elle l'a échappé belle : avec ce couteau imposant, il aurait très bien pu la blesser, voire lui faire un sort. Je demande, compte tenu de la gravité des faits et d'un casier déjà très chargé, 4 ans de prison ferme et le maintien en détention. Je rappelle qu'il était sorti de prison à peine 15 jours auparavant.» Pour la défense, Me Coarraze va insister sur le fait que Menad, à sa sortie de prison, n'a bénéficié d'aucun suivi, d'aucun soutien et a été livré à lui-même, à l'errance, à la rue, aux mauvaises fréquentations. Quand le jugement tombe, lui infligeant 4 ans de prison ferme, Menad explose : «Un braquage raté et au trou ? 4 ans, faut les faire ! Faudrait être un peu plus clément, quoi !» fulmine t-il tandis que le tribunal lui demande de se calmer. «Bon, ça va, allez, on fait comme on a dit, 4 ans…» répond-il en haussant les épaules.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/17/1607556-lourdes-il-braque-la-poste-enerve-apres-un-kebab.html

CHU de Montpellier : la gestion du drame Delous évoquée à nouveau

En mars 2010, le suicide du docteur anesthésiste Eric Delous, suspendu à la suite d’une erreur médicale, avait ému tout l’hôpital. Des médecins réclament 1 € de préjudice moral.
La direction du centre hospitalier portait-elle une responsabilité dans le suicide du docteur Eric Delous ? Au printemps 2010, la mort de cet anesthésiste suspendu à la suite d’une erreur médicale avait provoqué une vive émotion dans l’ensemble de la communauté médicale hospitalière. Quelques jours après le drame, le directeur général du CHU, Alain Manville avait été suspendu de ces fonctions mais sans qu’un lien direct avec l’affaire soit établi.
Gestion peu "cohérente"

C’est précisément pour obtenir ce lien que l’association des chefs de clinique et assistants des hôpitaux de Montpelllier-Nîmes a décidé de saisir la justice administrative. Hier, son avocat, Me David Paget a soutenu la demande de versement d’un euro symbolique "suite à la désorganisation du service causée par la façon dont la direction du CHR a traité la situation du docteur Delous". "Les deuxième et troisième suspensions dont il a fait l’objet l’ont laissé pendant près d’un mois dans l’incertitude."»
Compte tenu de la situation exceptionnelle
Cette gestion peu "cohérente" avait déjà été soulevée par l’inspection du travail et l’Agence régionale de Santé dans un rapport. Selon le rapporteur public, cependant le directeur pouvait bien décider, en vertu de ses pouvoirs et compte tenu de la situation exceptionnelle liée à l’erreur médicale "de suspendre dans l’attente d’une décision de l’autorité compétente". Selon le magistrat, le préjudice moral dont l’association se prévaut ne paraît "pas établi" et n’est donc pas indemnisable.
es conclusions logiques pour l’avocat du centre hospitalier. Selon, Me Régis Constans, les suspensions prises contre l’anesthésiste étaient des "mesures pour l’extraire du service. Plus pour le protéger que pour le sanctionner". Le jugement sera rendu le 30 avril prochain.

http://www.midilibre.fr/2013/04/16/chu-la-gestion-du-drame-delous-evoquee-a-nouveau,679813.php