jeudi 19 décembre 2013

Affaire Tron: les 2 plaignantes font appel

Les avocats des deux plaignantes accusant Georges Tron de viols et d'agressions sexuelles ont fait appel de l'ordonnance de non-lieu dont a bénéficié l'ex-secrétaire d'Etat délivrée par des magistrats d'Evry.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris se penchera donc dans les mois qui viennent sur ce sulfureux dossier qui a abouti le 10 décembre, après deux ans et demi de procédure, à une ordonnance de non-lieu qui blanchit M. Tron et une adjointe à la Culture.

"Révoltés" par cette décision, Me Vincent Ollivier, avocat de Virginie Faux et Me Yael Mellul, conseil d'Eva Loubrieu avaient indiqué vouloir faire appel de cette ordonnance, immédiatement après qu'elle eut été rendue publique. "Ma cliente épuisera toutes les voies de recours", a indiqué Me Vincent Ollivier.

"Les juges n'ont semblé accorder de l'importance qu'à la seule parole de M. Tron. Des problématiques comme celles de la contrainte moral ou de la subornation de témoins, n'ont pas été prises en compte", a observé Me Mellul.

Les juges avaient suivi le non-lieu requis par le parquet mi-mai.
Accusé de viols et agressions sexuelles par deux anciennes employées de sa mairie de Draveil dans l'Essonne, sur fond de tensions politiques locales, Georges Tron, avait été contraint à la démission en mai 2011, de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique. Il dénonce depuis son non-lieu
un complot fomenté par l'extrême droite dans l'objectif de briser sa carrière d'élu.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/19/97001-20131219FILWWW00590-affaire-tron-les-2-plaignantes-font-appel.php

Affaire du Carlton: "Vous mettez ça dans un roman, personne n'y croit"

mercredi 18 décembre 2013

Affaire du Carlton: la cour d'appel confirme le renvoi en correctionnelle

La cour d'appel de Douai a rejeté les appels des avocats de plusieurs prévenus dans l'affaire du Carlton, selon le parquet général de la Cour d'appel de Douai.
Dominique Strauss-Kahn
et les autres mis en examen pour proxénétisme aggravé seront jugés devant le tribunal correctionnel. Probablement pas avant l'automne 2014.

L'arrêt rendu aujourd'hui est conforme aux réquisitions du parquet général, qui n'avait pas interjeté appel, tout comme le parquet de Lille, de l'ordonnance signée par les juges le 26 juillet.
Estimant que la procédure du Carlton, ouverte et instruite sur une qualification criminelle de "
proxénétisme aggravé en bande organisée", devait être jugée devant les assises, quatre mis en cause avaient fait appel.

Les avocats de Dominique Alderweireld, alias "
Dodo la Saumure", un tenancier français de salons de massage en Belgique, et sa compagne Béatrice Legrain, de René Kojfer, l'ancien chargé des relations publiques du Carlton, et de David Roquet, ex-directeur d'une filiale du groupe de BTP Eiffage, avaient plaidé pour un procès aux assises dans "un souci de logique et de cohérence".

Leur démarche, même si elle est prévue par l'article 186-3 du code de procédure pénale, est rarissime, car la peine encourue est plus lourde aux assises qu'en correctionnelle, vingt ans de prison et trois millions d'euros d'amende dans le premier cas, dix ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende dans le second. Leur décision de faire appel n'avait pas été suivie par les autres mis en examen, dont l'ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, en faveur duquel le procureur de Lille avait requis un non-lieu le 11 juin. Les appelants ont toujours la possibilité de former un pourvoi en cassation, dans un délai de cinq jours.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/18/97001-20131218FILWWW00400-affaire-du-carlton-la-cour-d-appel-confirme-le-renvoi-en-correctionnelle.php

vendredi 13 décembre 2013

Rapport sur l'intégration : Ayrault qualifie Copé "d'irresponsable et de menteur"

Alors que Jean-François Copé dénonce la volonté du gouvernement "d'ériger le communautarisme en nouveau modèle pour la France", le Premier ministre lui répond et assure qu'il ne veut "évidemment pas" réintroduire les signes religieux à l'école.

Jean-Marc Ayrault a assuré ce vendredi que le gouvernement ne voulait "évidemment pas" réintroduire les signes religieux à l'école, accusant le président de l'UMP Jean-François Copé d'être un "irresponsable" et un "menteur" après ses mises en garde au gouvernement concernant la politique d'immigration. "M. Copé est un irresponsable et un menteur parce que faire le procès au gouvernement de la République que je dirige que nous voudrions abandonner le modèle républicain d'intégration, celui des droits et des devoirs, celui de la République démocratique laïque et sociale, c'est une injure. Je le prends comme tel et je ne laisserai pas passer ce qui est en train de se faire", a déclaré Jean-Marc Ayrault devant la presse à l'Hôtel Matignon.
Il était interrogé sur un rapport remis en novembre au Premier ministre, qui propose une "politique repensée" de l'intégration axée sur la lutte contre les discriminations, parmi lesquelles est listée l'interdiction du voile à l'école. Ce rapport a été vivement critiqué vendredi matin par l'UMP, Jean-François Copé et François Fillon en tête. "M. Copé est à côté de la plaque", a déclaré Jean-Marc Ayrault en référence aux vives mises en garde du président de l'UMP, qui a pressé le gouvernement de ne pas mettre en oeuvre les mesures "dangereuses" du rapport, notamment les mesures concernant le voile à l'école.
"Ce n'est pas parce que je reçois des rapports que c'est forcément la position du gouvernement", a rétorqué le Premier ministre. "M. Copé a un problème, l'UMP a un problème, c'est son électorat qui file de plus en plus vers l'extrême droite et le Front national, il ne sait pas comment le retenir au point de mentir. Je dénonce cette façon de faire qui est anti-républicaine, elle n'est pas digne d'un chef d'un grand parti", a-t-il poursuivi. "Il va jusqu'à dire que nous voudrions réintroduire les signes religieux à l'école, le voile à l'école. Mais de quoi parle-t-il? Est-ce qu'on a dit ça une fois? A-t-on cette intention? Evidemment pas. Moi-même, j'ai voté pour la loi interdisant les signes religieux à l'école", a ajouté celui qui fut député et chef de file du groupe PS à l'Assemblée en 2004, au moment du vote de cette loi.
 

jeudi 12 décembre 2013

Fillette noyée par sa mère à Berck : le père se constitue partie civile

Le père d'Adélaïde, 15 mois, noyée par sa mère à Berck-sur-Mer, s'est constitué partie civile. Ce retraité de 63 ans n'avait jamais reconnu la fillette.

L'information a été donnée par Le Parisien et confirmée par le parquet jeudi matin. Le père d'Adélaïde, 15 mois, noyée par sa mère à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais), s'est constitué partie civile. Ce retraité de 63 ans, Michel, qui n'avait jamais reconnu la fillette, a été entendu par le juge d'instruction et s'est constitué partie civile la semaine dernière, a déclaré à l'AFP Nathalie Bany, procureur adjoint de Boulogne-sur-Mer. Adélaïde serait née chez lui à Saint-Mandé le 9 août 2012 mais n'a jamais été inscrite à l'état civil.

En l'absence de tout document légal, il aura fallu des tests ADN pour établir avec certitude que cet homme est bien le père de l'enfant dont le corps avait été retrouvé par des pêcheurs de crevettes sur la plage de Berck au matin du 20 novembre.
La mère, Fabienne Kabou, âgée de 36 ans, a avoué avoir abandonné Adélaïde sur le sable alors que la marée montait et s'être rendue de Saint-Mandé à Berck dans ce but précis. Elle a été mise en examen et écrouée. Selon le parquet, Mme Kabou a avancé des problèmes d'incompatibilité entre la prise en charge de la fillette et sa vie de couple.
 
La fillette a été enterrée vendredi dans l'urgence, sous X, dans le carré des indigents du cimetière de l'Ouest à Boulogne-sur-Mer, sans plaque ni pierre tombale. Mais face à l'émotion suscitée par l'affaire, la maire de Boulogne-sur-Mer a annoncé lundi qu'elle allait offrir une sépulture "digne" à la fillette. Selon la mairie, la tombe devrait rester dans le carré des indigents, mais avec un caveau au prénom de la fillette, régulièrement fleuri par la municipalité.
 

mercredi 11 décembre 2013

Valse à la tête de la police judiciaire

Changements de têtes au Quai des Orfèvres. Le directeur de la PJ parisienne Christian Flaesch est remplacé par Bernard Petit, actuel sous-directeur en charge de la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière à la direction centrale de la police judiciaire.Christian Flaesch a fait l'objet d'une mise en garde du parquet général.  Ce qui lui est reproché? Un appel téléphonique à Brice Hortefeux, dans lequel les deux hommes évoquent une audition comme témoin de l'ex-ministre de l'Intérieur dans le cadre d'une procédure judiciaire.
"Je regrette qu'il ait commis cette faute, parce que c'est une faute, c'est une faute de déontologie d'avoir choisi d'informer l'ancien ministre de l'Intérieur", a expliqué Manuel Valls mercredi matin sur Europe 1. Le ministre de l'Intérieur relativise toutefois cette décision : "Christian Flaesch est un grand flic, c'est un très grand professionnel. Ça fait six ans et demi qu'il est à la tête de la PJ, donc il est par ailleurs normal qu'à un moment ou à un autre, il soit remplacé." Il "sera appelé à d’autres fonctions", peut-on lire dans le communiqué du ministère de l'Intérieur.

La DCPJ dirigée par une femme pour la deuxième fois

Le locataire de la place Beauvau a souligné que "pendant des années, (il y a eu) certaines conceptions de la politisation de la police. Ça n'est évidemment absolument pas ma règle, c'est même une question d'éthique. Il faut choisir des hommes ou des femmes à la tête de la police comme de la gendarmerie, qui aient d'abord les compétences".
Autre changement notable, Mireille Ballestrazzi a été nommée mercredi en Conseil des ministres directrice centrale de la police judiciaire (DCPJ), a annoncé la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem. Agée de 59 ans, elle est déjà numéro 2 de la PJ depuis 2010 et présidente d'Interpol depuis un an. Elle avait été élue à ce poste le 8 novembre 2012 à Rome, devenant ainsi la première femme à présider cette organisation internationale de coopération policière.
Commissaire depuis 1975, Mireille Ballestrazzi remplace à la tête de la PJ Christian Lothion, 61 ans, qui a fait valoir ses droits à la retraite. C'est la seconde fois dans son histoire que la DCPJ est dirigée par une femme. Martine Monteil avait été nommée à ce poste en 2004 par le ministre de l'Intérieur de l'époque Dominique de Villepin.
 

mardi 10 décembre 2013

Accusations de viols : non-lieu pour Georges Tron

L'ex-ministre UMP Georges Tron, accusé de viols et d'agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil (Essonne), a obtenu un non-lieu, a-t-on appris mardi de sources judiciaires.

Les juges d'instruction ont finalement décidé de suivre les réquisitions du parquet. Selon le journal Libération, l'ex-ministre UMP Georges Tron, accusé de viols et d'agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil, dans l'Essonne, a obtenu un non-lieu. Les juges ont également conclu à un non-lieu pour son adjointe à la culture, elle aussi mise en cause dans cette affaire, ont confirmé des sources judiciaires
L'ordonnance d'environ 150 pages prise lundi, n'avait pas encore été reçue ce mardi matin par les parties, qui n'ont pas souhaité faire de commentaires dans l'immédiat. Georges Tron, maire de Draveil et ancien secrétaire d'État, avait été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité.

Les deux juges d'instruction en charge de ce dossier à Évry ont mis près de  sept mois à rendre cette ordonnance après les réquisitions du parquet d'Evry  qui avait requis un non-lieu le 15 mai. La fin de l'instruction avait été notifiée par les juges en octobre 2012, après plus d'un an d'enquête. Après leur mise en examen, Georges Tron, 54 ans, et son adjointe à la culture, Brigitte Gruel, avaient été laissés en liberté sous contrôle judiciaire.

L'affaire avait conduit Georges Tron à démissionner de son poste de secrétaire d'État à la Fonction publique en mai 2011. En juin 2012, il a perdu son siège de député, ravi par le socialiste Thierry Mandon.  
 

Suivez la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela en direct

07 H 26 : Retrouvez en vidéo les moments marquants de la vie de Nelson Mandela en cliquant ici. Redécouvrez sa vie en images en cliquant ici.

07 H 13 : Le président américain Barack Obama est arrivé en Afrique du Sud mardi matin peu après 7 heures avec son épouse Michelle pour assister à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela. Après un vol de 16 heures, leur avion s’est posé sur l’aéroport militaire de Waterkloof, à Pretoria. Les avions officiels des dirigeants étrangers se succédaient sur le tarmac, le chinois et l’allemand juste avant et juste après celui de M. Obama. Tenant un parapluie noir pour protéger son épouse de la pluie, M. Obama a descendu la passerelle suivi de près par son prédécesseur George W. Bush et son épouse Laura. Les anciens présidents Bill Clinton et Jimmy Carter devaient arriver séparément.
07 H 10 :Sud-Africains et étrangers commençaient à affluer en masse mardi matin au stade Soccer City de Soweto, où 80 000 personnes étaient attendues pour une cérémonie historique d’adieu à l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, décédé jeudi soir à l’âge de 95 ans.
Plusieurs milliers de personnes attendaient devant le stade vers 6 heures 45 sous la pluie. Brandissant des drapeaux sud-africains, enveloppés dans des couvertures ou des étoffes jaunes et verts avec les mots «Mandela pour toujours». Certains dansaient sous leurs parapluies, chantant «Le fils est parti» ou «Mandela ne dort pas, il est juste à genoux». Les portes de Soccer City, ont ouvert vers 6 heures 30 avec une demi-heure de retard. Les autorités ont annoncé qu’elles dirigeraient la foule vers d’autres stades de l’agglomération une fois qu’il serait plein.
La cérémonie, diffusée dans le monde entier, ne doit commencer qu’à 11 heures (9 heures GMT). Elle durera quatre heures. Une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement y sont attendus, avec des dizaines de personnalités du monde de la culture et des arts, et bien sûr une foule d’anonymes, tous unis par leur admiration et le respect pour le père de la «Nation arc-en-ciel».


SUIVEZ LE DIRECT EN CLIQUANT SUR CE LIEN..........  http://www.ledauphine.com/france-monde/2013/12/10/suivez-la-ceremonie-d-hommage-a-nelson-mandela-en-direct

lundi 9 décembre 2013

Jacques Chirac est sorti de l'hôpital : Corona, charcuterie et chocolats

Jacques Chirac va prendre des vacances après son hospitalisation d'une semaine. L'ancien chef de l'Etat est sorti ce lundi et, selon son gendre, "va très bien."

L'ancien président Jacques Chirac a regagné lundi son domicile parisien, après une hospitalisation d'une semaine consécutive à une "intervention rénale", et "va bien". Jacques Chirac était entré le 1er décembre à l'hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière pour y subir le lendemain une "intervention rénale" dans le service d'urologie. 
Son entourage a assuré que l'opération s'était "très bien passée" et que Jacques Chirac allait "bien". "Maintenant, il faut respecter sa tranquillité, qu'il puisse reprendre tranquillement le rythme qui est le sien chez lui puis progressivement à son bureau", a déclaré au micro de RTL Frédéric Salat-Baroux, gendre de l'ancien président de la République, précisant qu'il "va partir en vacances". Toujours selon son gendre, l'ancien président aurait par ailleurs apprécié son séjour à l'hôpital. "Charmant avec le personnel soignant, tyrannique avec son entourage. Il leur a pris de la Corona, beaucoup de charcuterie, énormément de chocolats", précise encore Frédéric Salat-Baroux.  
Le 21 novembre, Jacques Chirac avait assisté à la remise, par le président François Hollande, du prix de sa fondation au docteur Denis Mukwege, engagé aux côtés des femmes violées de la République démocratique du Congo, et à l'organisation Femmes Africa Solidarité. Il était apparu la démarche hésitante, comme c'est le cas depuis plusieurs années. L'ancien chef de l'Etat, qui a fêté le 29 novembre ses 81 ans, a été victime en 2005 d'un accident vasculaire cérébral qui l'a affaibli.
 

lundi 18 novembre 2013

."Il a préparé son évasion dès le début" raconte le frère de Francis Collomp

Denis Collomp, le frère de l'ex-otage au Nigeria, Francis Collomp, raconte que son frère a réussi, "dans une minuscule cellule à faire 10 à 15 kilomètres de marche par jour pour pouvoir s'entraîner et prendre la poudre d'escampettes" le moment venu.

"Il est affaibli assurément, il a perdu 38 kilos, mais en grande forme morale". Voilà comment Denis Collomp, ému et soulagé, décrit son frère, Francis Collomp, quelques minutes après son arrivée sur le sol français ce lundi matin. "Je pense qu'il est assez fier de son exploit", a-t-il poursuivi, donnant quelques détails sur l'évasion rocambolesque de son frère, otage 11 mois au Nigeria. "Il a préparé son évasion dès le début puisqu'il arrivait dans une minuscule cellule à faire 10 à 15 kilomètres par jour de marche pour pouvoir s'entraîner et prendre la poudre d'escampettes", raconte-t-il.

"Il a commencé à déliter petit à petit le fil de fer barré d'un cadenas sur une porte. Il a profité de la prière du soir et des ablutions rituelles pour s'échapper à un moment qu'il jugeait opportun. Il s'est évadé, il a marché 4 ou 5 kilomètres avant de prendre une moto taxi et de se faire connaître au commissariat", détaille Denis Collomp.
Depuis son arrivée à l'aéroport de Villacoublay, lundi à 6 heures 15, "il n'a pas beaucoup parlé". "Ce sont essentiellement des embrassades, quelques mots avec le Premier ministre et après on s'est assis et il a commencé à raconter. Il faut laisser les choses se faire et laisser au temps le temps d'agir. Il parle à son rythme. Il est fatigué, il y a le voyage, le décalage horaire, la médiatisation après des mois d'isolement, c'est quand même un choc et une fatigue certaine".
 

dimanche 17 novembre 2013

Francis Collomp libéré : l'ex-otage au Nigeria se serait évadé

L'otage français Francis Collomp, qui était détenu au Nigeria depuis le 20 décembre 2012, a été libéré, a annoncé dimanche l'Elysée. D'après une source proche du dossier, il se serait évadé au cours d'une opération de l'armée nigériane contre le groupe islamiste Boko Haram.

Une libération annoncée par François Hollande, en route pour Israël - C'est le Président de la République qui a annoncé dimanche, via un communiqué de l'Elysée, la  libération de Francis Collomp, qui était retenu en otage au Nigéria depuis  décembre 2012. "Le président de la République salue avec joie la libération de notre compatriote Francis Collomp", lit-on dans le communiqué publié par l'Elysée et rédigé par François Hollande lui-même dans son avion qui le mène en Israël où il est attendu pour une visite officielle, a rapporté le journaliste de TF1 Yannick Mahé chargé de le suivre dans ce déplacement. Le chef de l'Etat, qui a exprimé "toute sa gratitude aux autorités du Nigeria (...) pour l'action décisive qui a été la leur, a demandé à Laurent Fabius de se rendre immédiatement au Nigeria pour accueillir Francis Collomp". 
 
Francis Collomp se serait évadé - D'après une source proche du dossier, l'otage aurait profité d'un opération de l'armée nigériane contre le groupe islamiste Boko Haram, pour s'évader. Francis Collomp se serait enfui pendant un échange de tirs entre l'armée nigériane et des membres du groupe Boko Haram, la porte de sa cellule n'étant pas fermée, aprécisé à l'AFP cette source. "Il a couru et s'est réfugié dans un poste de police", a-t-on poursuivi. Une autre source proche du dossier a précisé à l'AFP que ce poste de police était à Kaduna.
 
Laurent Fabius va partir accueillir Francis Colomp - En annonçant la libération de Francis Collomp, le président François Hollande, qui était en vol pour se rendre à Tel-Aviv, a demandé au ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, de se rendre immédiatement au Nigeria pour accueillir l'ex-otage. Laurent Fabius, qui accompagne François Hollande dans ce déplacement, va donc quitter ce pays sitôt arrivé pour rejoindre le Nigeria.
 
Denis Collomp, frère de l'ancien otage surpris et immensément "soulagé" - Le frère de Francis Collomp a exprimé dimanche son "immense soulagement". "J'ai appris cette nouvelle de la bouche du président qui m'a appelé de son avion en partance pour Israël. C'est un immense soulagement", a déclaré Denis Collomp, joint au téléphone par LCI. "Je n'ai pas d'autre détail. Je sais seulement qu'il se trouve à Abuja (la capitale du Nigeria, ndlr). Nous en saurons plus dans les jours qui viennent", a-t-il ajouté. "Je ne m'y attendais pas du tout, d'autant qu'Ansaru (le groupe islamiste ayant revendiqué l'enlèvement, ndlr) n'a jamais remis en liberté un otage. Mais on espère toujours", a poursuivi le frère de l'otage, qui réside près d'Aix-en-Provence.
 

vendredi 14 juin 2013

Dans l'ancien fief de Cahuzac, le FN espère battre le PS

Dix sept candidats se bousculeront dimanche lors de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot pour succéder à Jérôme Cahuzac. Ce scrutin pourrait faire le bonheur du Front national, qui entend profiter du scandale.

Le scrutin est craint dans les états-majors, sauf au FN. Les électeurs de l'ancien fief de Jérôme Cahuzac dans le Lot-et-Garonne voteront dimanche pour désigner son successeur à l'Assemblée nationale. Quelque 75.000 électeurs sont appelés aux urnes pour élire l'un des 17 candidats de ce scrutin très symbolique.

L'enjeu est d'autant plus marqué qu'il intervient après deux défaites électorales pour le PS, lors de législatives partielles dans des circonscriptions de Français à l'étranger, gagnées le week-end dernier par un UDI et un UMP. L'ancien chef d'entreprise à la retraite Bernard Barral, 66 ans, a été désigné par les militants socialistes au milieu d'une campagne troublée par l'indécision de Jérôme Cahuzac: celui-ci a attendu le 18 mai pour renoncer officiellement à sa propre succession dans cette 3e circonscription. Le candidat PS Barral risque, selon les observateurs, d'être éliminé dès le premier tour, au profit du jeune candidat FN Etienne Bousquet-Cassagne, 23 ans. "Il y a un candidat Front de gauche, un candidat Vert, un candidat PS, un contexte national où le PS apparaît en fort recul et le facteur Cahuzac", souligne Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'Ifop.

Le PS, ajoute-t-il, est "très plombé", d'autant que le scrutin intervient dans l'un de ces territoires péri-urbains et paupérisés où règne un "fort sentiment d'abandon et de déclassement", et où le FN, déjà bien implanté, peut s'engouffrer facilement.
 
Une abstention crainte de tous
Un handicap auquel se greffe le risque d'un fort taux d'abstention. La loi exige en effet pour se qualifier au second tour, d'obtenir les voix d'au moins 12,5% des inscrits ou d'être dans les deux premiers, un challenge dans ce contexte de désamour de l'électorat pour la classe politique. "Ce que je redoute le plus c'est l'abstention", déclare d'ailleurs Bernard Barral, qui estime qu'elle risque d'être importante dans les zones urbaines de cette circonscription comprenant Villeneuve-sur-Lot, Fumel et des territoires ruraux.

Le Parti socialiste en est bien conscient qui a dépêché son premier secrétaire Harlem Désir, et les ministres Manuel Valls et Stéphane Le Foll pour le soutenir. Ces responsables ont d'ailleurs concentré leurs attaques sur l'extrême droite.   "On a besoin de République, et face à l'extrême droite qui est présente, et face à une droite déboussolée qui ne sait pas où elle va", a déclaré M. Valls sur le marché de Villeneuve-sur-Lot, le 8 juin.

"Tout est possible", admet aussi le candidat de l'UMP, le maire de Fumel (Lot-et-Garonne) Jean-Louis Costes, 49 ans, battu en 2012 par M. Cahuzac (61,48% des voix). Il est favori, sauf en cas de peu probable triangulaire UMP-PS-FN au second tour. "Le désarroi des électeurs vis-à-vis de la classe politique peut se traduire par différents moyens: l'abstention, le vote pour les partis extrêmes (...), pour les hurluberlus, le Parti Pirate, le Parti d'en rire", observe M. Costes.
 

jeudi 13 juin 2013

Affaire Cahuzac : une quinzaine de politiques ont un compte en Suisse, selon un ex-banquier

Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de l'établissement financier suisse Reyl, affirme détenir une liste d'une quinzaine de noms d'anciens et actuels ministres détenteurs d'un compte en Suisse. Il aurait remis "des éléments de preuve" à "une partie tiers".

Il s'agirait d'anciens ou d'actuels ministres. Un témoin entendu dans l'affaire Tapie a affirmé jeudi détenir une liste "d'une quinzaine" de noms de politiques détenteurs d'un compte en suisse. D'après Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de l'établissement financier suisse Reyl, "on a fait du citoyen Cahuzac un fusible, on dit que c'est le mensonge d'un homme, mais des Cahuzac il y en a d'autres". "C'est le mensonge d'un système et d'un Etat", a-t-il assuré, confirmant aux journalistes des informations qu'il avait déjà fournies aux sénateurs mercredi.
Interrogé par l'AFP avant son audition à l'Assemblée nationale par le député PS Yann Galut, rapporteur du projet de loi de lutte contre la fraude fiscale, M. Condamin-Gerbier a affirmé que ses documents, "des éléments de preuve", avaient été remis à "une partie tiers". Interrogé sur l'éventuelle divulgation des noms de la liste qu'il dit détenir, il a répondu : "J'attends le bon moment pour le faire", notamment lorsque cela "aura le moins de répercussions pour moi et ma famille".
Des menaces de morts
M. Condamin-Gerbier a expliqué qu'il subissait "des menaces", notamment des "menaces de mort". Il a raconté jeudi que récemment il avait retrouvé sa moto "trafiquée", "destinée à lâcher" et qu'il avait "porté plainte" à ce sujet. Pierre Condamin-Gerbier a été entendu dans l'affaire Cahuzac, par les policiers dans un premier temps, et ensuite par le juge Van Ruymbeke dans le cadre de l'information judiciaire pour "blanchiment de fraude fiscale" visant l'ex-ministre du Budget. Les juges ont demandé au parquet une extension de leur enquête à d'éventuels autres détenteurs de comptes non déclarés à la suite de l'audition de M. Condamin-Gerbier. Fin avril, M. Condamin-Gerbier avait assuré dans un entretien à l'AFP en Suisse qu'il n'avait pas donné aux juges les noms d'éventuels autres détenteurs de comptes non déclarés en Suisse.
Le fait que de nombreux responsables politiques français ont utilisé des places financières comme la Suisse pour eux-mêmes ou pour leur parti est un "secret de polichinelle", avait-il dit. M. Condamin-Gerbier a été responsable de la délégation UMP en Suisse, notamment lors de la campagne présidentielle de 2007, mais a quitté son poste en 2009.
Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire instruisent une information judiciaire ouverte notamment pour "blanchiment de fraude fiscale" et visant la détention par Jérôme Cahuzac d'argent non déclaré à l'étranger. M. Cahuzac a affirmé qu'il avait environ 600.000 euros sur son compte non déclaré à Singapour.
 

mardi 11 juin 2013

Carlton : le parquet requiert le non-lieu pour DSK

Le parquet de Lille a requis un non-lieu en faveur de Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille.

Le parquet de Lille a requis un non-lieu en faveur de Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille, a annoncé mardi le procureur de la République de Lille dans un communiqué. Le parquet a indiqué requérir un non-lieu pour deux personnes, Jean-Luc Vergin et Dominique Strauss-Kahn. "En effet, en ce qui les concerne, le parquet estime qu'il n'existe pas de charges suffisantes", explique le communiqué.
Le parquet demande le renvoi devant le tribunal correctionnel de 12 personnes, "pour des faits susceptibles d'être qualifiés de proxénétisme en réunion, ainsi que pour certaines d'entre elles, d'escroquerie, abus de confiance, abus de biens sociaux". En revanche, le procureur a demandé un non-lieu pour l'ensemble des mis en examen sur "la circonstance aggravante de bande organisée", qui aurait pu justifier un renvoi devant les assises.
Un non-lieu est également requis pour l'infraction d'association de malfaiteurs. Les juges d'instruction sont libres de suivre ou non les réquisitions du parquet. Ils vont maintenant communiquer le réquisitoire définitif à l'ensemble des parties, qui disposent d'un délai d'un mois pour faire des observations et demander des actes supplémentaires, par exemple des confrontations, a précisé le parquet.
 

lundi 10 juin 2013

Hollande en direct dans Capital sur M6

François Hollande sera l'invité dimanche soir de l'émission Capital sur M6, apprend-on aujourd'hui auprès de la chaîne. Le président de la République répondra en direct sur le plateau aux questions de Thomas Sotto, présentateur du magazine économique de M6.

Capital aura pour thème "La France en panne, comment faire sauter les verrous ?" et abordera à travers ses reportages des sujets comme le travail du dimanche, les arrêts maladie ou le chômage des jeunes.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/06/10/97002-20130610FILWWW00390-hollande-invite-en-direct-de-capital-sur-m6.php

dimanche 9 juin 2013

Un astéroïde de la taille d'un camion a frôlé la Terre samedi

LR6 n'est passé "qu'à" 105 000 km de la Terre ce samedi matin à l'aube. C'est quatre fois moins que la distance Terre-Lune. Il faisait la taille d'un camion.

Un astéroïde de la taille d'un petit camion est passé samedi au large de la Terre, à une altitude quatre fois moins élevée que l'orbite de la Lune, rapporte la Nasa.

L'agence spatiale américaine a enregistré le point le plus proche de la surface du globe à 5h42 l'astéroïde 2013 LR6, long de dix mètres, se trouvait alors à 105.000 km à la verticale de la Tasmanie, dans l'océan Pacifique.
 
Une semaine plus tôt, QE2, un autre astéroïde d'une dimension bien plus conséquente (2,7 km de diamètre) était passé dans les parages de la Terre, mais à une distance beaucoup plus lointaine aussi (5,8 millions de km).
A lire aussi : QE2, les photos de l'astéroïde.
 
La Nasa, qui surveille les objets célestes croisant aux abords de la planète Terre, estime avoir identifié 95% des astéroïdes concernés d'un diamètre supérieur à 1 km. Une collision n'est jamais à exclure. LR6 serait le dernier d'une série de petits objets célestes qui sont passés récemment plus ou moins près de la Terre
 
Le 15 février dernier, un petit astéroïde a explosé dans l'atmosphère au-dessus de la ville russe de Tchéliabinsk, où plus de 1.500 personnes ont été blessées par des éclats de verre et des débris projetés en l'air.

Et il y a 65 millions d'années, un astéroïde a frappé ce qui forme aujourd'hui la péninsule du Yucatan, au Mexique, soulevant un nuage de poussière responsable d'un changement climatique vraisemblablement à l'origine de l'extinction des dinosaures
 

vendredi 7 juin 2013

Rejet du recours contre la vente de l'hippodrome de Compiègne

Le tribunal administratif de Paris a rejeté vendredi un recours visant à annuler la vente controversée de trois parcelles de l'Hippodrome de Compiègne (Oise) en 2010 au coeur d'une enquête impliquant l'ancien ministre UMP du Budget Eric Woerth.

La vente de l'Hippodrome de Compiègne reste donc valide. Le tribunal administratif de Paris a rejeté, vendredi, la requête présentée par un syndicat des personnels forestiers de l'office national des forêts visant à annuler la vente de trois parcelles forestières de l'hippodrome du Putois à Compiègne, dans l'Oise.
Alors maire de la ville, Eric Woerth avait signé un arrêté le 16 mars 2010 autorisant la vente des lots à la Société des courses de Compiègne (SCC) pour 2,5 millions d'euros. Mais ces parcelles appartenant à la forêt domaniale, la vente devait être approuvée par le Parlement. Une polémique était née car l'opération n'avait pas été validée par ce dernier. Plusieurs députés socialistes avaient alors porté plainte, certains dénonçant une procédure "bricolée", et un prix de vente largement en-dessous des prix du marché.
Une enquête a été ouverte en janvier 2011 par la Cour de justice de la République pour "prise illégale d'intérêts" visant le député-maire de Chantilly et témoin assisté dans ce dossier.
Pas d'intérêt suffisant pour agir contre la vente 
Précisant qu'il ne se prononçait pas sur le fond de l'affaire, le tribunal administratif de Paris a estimé que "les requérants ne justifiaient pas d'un intérêt suffisant leur donnant qualité à agir contre l'acte qu'ils contestaient". L'arrêté ne porte "pas en lui-même directement atteinte aux droits et prérogatives des personnels forestiers de l'ONF pas plus qu'il n'affectait leurs conditions d'emploi ou de travail", indique le tribunal dans un communiqué.
Le syndicat Snupfen faisait valoir que la vente de la parcelle ferait perdre aux agents de l'ONF certains avantages, notamment la réduction de 20% sur le prix des consommations au restaurant du champ de courses. "La perte de ces avantages présente un caractère indirect et incertain", a estimé le tribunal. Le syndicat pourrait faire appel
 

jeudi 6 juin 2013

Dominique Strauss-Kahn pourrait-il être blanchi de l'accusation de "proxénétisme aggravé en bande organisée" pour laquelle il est mis en examen dans l'affaire du Carlton à Lille ?

Dans son édition de jeudi,
Le Parisien affirme que le procureur adjoint lillois, Georges Gutierrez, a en effet remis mardi un projet de réquisitoire en ce sens à sa hiérarchie. Il revient désormais au procureur général de la cour d'appel de Douai de suivre ou non ce projet de non-lieu. Se basent sur de "bonnes sources", Le Parisien indique que parquet général n'aurait "aucune raison de ne pas se ranger à l'avis du procureur".
Réponse avant le 13 juin
L'instruction de l'affaire étant close depuis le 13 mars, le parquet a jusqu'au 13 juin pour rendre son réquisitoire définitif concernant les douze personnes mises en examen. Même si le non-lieu était requis en faveur de l'ancien ministre et ex-directeur général du
FMI, il appartiendra en dernier ressort aux trois juges chargés d'instruire l'affaire de décider s'il doit ou non être renvoyé devant un tribunal.

Dominique Strauss-Kahn a toujours affirmé ignorer que les femmes présentes aux soirées auxquelles il a participé, notamment à Paris et Washington, étaient des prostituées.
 

vendredi 31 mai 2013

Après les pigeons, les "poussins" autoentrepreneurs en colère

Des milliers d'autoentrepreneurs réunis sous l'appellation de "poussins" se dressent en France contre le projet du gouvernement de limiter leur régime dans le temps et de baisser le plafond du chiffre d'affaires pour les activités d'appoint.


"Ne tuez pas dans l'oeuf nos projets"... Après les pigeons, voici venu le mécontentement des poussins. Des milliers d'autoentrepreneurs protestent en France contre le projet du gouvernement de limiter leur régime dans le temps et de baisser le plafond du chiffre d'affaires pour les activités d'appoint.

Le mouvement des "poussins", qui a lancé une pétition en ligne, espère faire reculer les pouvoirs publics comme y sont parvenus à l'automne dernier les "pigeons", les patrons de startups, sur les plus-values de cession. Plus de 20.000 personnes avaient signé vendredi matin le texte,
relayé sur Change.org, adressé à Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, et Arnaud Montebourg, son collègue du Redressement productif. Le texte dénonce "la mise à mort programmée des autoentrepreneurs" à un moment où le chômage poursuit son envol, mois après mois. La fédération des autoentrepreneurs, qui a rompu les négociations avec le gouvernement, appelle également sur son site internet à signer la pétition.

Sylvia Pinel a semé l'inquiétude la semaine dernière dans un communiqué confirmant son intention de limiter dans le temps la possibilité d'utiliser le régime d'autoentrepreneur pour une activité principale. Dans le journal Les Echos, publié vendredi, la ministre va plus loin en envisageant l'abaissement du plafond de chiffre d'affaires pour les seules activités secondaires. "C'est encore à l'état de discussion, mais le plafond atteindrait 10.000 euros annuels pour les services et 27.000 euros pour les commerçants", précise-t-elle. Ces montants représentent à peine le tiers des plafonds actuels (32.600 euros pour les services, 81.500 euros pour les commerçants). Ce dispositif, entré en vigeur en 2009, fait par ailleurs l'objet de critiques, certains lui reprochant de dérégulariser le marché de l'emploi et de concurrencer le régime des
artisans.
"Cet acquis doit être préservé"
Or, les autoentrepreneurs jugent leur situation déjà fragilisée par la récente hausse des cotisations sociales et par le format de la cotisation foncière des
entreprises. Selon une mission de l'Inspection générale des finances et de l'Inspection des affaires sociales, il y a actuellement 828.400 autoentrepreneurs actifs pour cinq milliards d'euros de chiffre d'affaires. Les "poussins" évoquent 15 milliards de chiffre d'affaires.
En outre, seuls la moitié des autoentrepreneurs enregistrent un chiffre d'affaires et le dispositif a généré des revenus faibles pour les bénéficiaires, inférieur au smic pour 90% d'entre eux, souligne le rapport remis en avril. Toutefois, la mission juge "délicat et même inopportun de bouleverser ce régime qui est en train de parvenir à maturité". "Cet acquis doit être préservé", peut-on lire en conclusion.
Dans Les Echos, l'entourage de Sylvia Pinel explique que la réforme vise à détecter plus tôt les entreprises qui ont un potentiel de développement et de mieux les accompagner vers la croissance lorsqu'elles basculent dans le régime principal. "La volonté qui est la nôtre", a assuré le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, sur Canal+, "c'est de faire en sorte que ce dispositif soit stabilisé, sécurisé, amendé à la marge, il n'est pas question de le remettre en cause".
 

mercredi 29 mai 2013

Redoine Faïd, transféré à Lille, va être présenté à un juge

Redoine Faïd, évadé le 13 avril de la maison d'arrêt de Séquedin, a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi, dans un hôtel en Seine-et-Marne. Il est arrivé au palais de justice de Lille et va être présenté à un juge.

Sa cavale n'a duré que six semaines. Le braqueur Redoine Faïd a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi, vers 3 heures du matin en Seine-et-Marne, un mois et demi après sa spectaculaire évasion de la maison d'arrêt de Séquedin, dans le Nord. Les policiers ont l'on cueilli l'homme dans un hôtel bon marché de Pontault-Combault, à 15 kilomètres de Villiers-sur-Marne, où Faïd est accusé d'avoir participé avec d'autres braqueurs à une fusillade qui a coûté la vie à la policière municipale Aurélie Fouquet le 20 mai 2010.
Après avoir été interrogé par le juge d'instruction, Redoine Faïd va être présenté au juge des libertés et de la détention (JLD) qui "statuera sur son incarcération", indique le procureur de Lille, Frédéric Fèvre. "Le juge d'instruction et l'administration pénitentiaire" décideront ensuite du lieu de son incarcération, précise-t-il.
Plusieurs armes et une voiture ont été saisies lors de cette interpellation menée par l'Office central de lutte contre le crime organisé, avec les Brigades de recherche et d'intervention (BRI) de Lille et de Versailles. Des clients ont témoigné des bruits entendus cette nuit-là
Répéré il y a 24 heures. Les enquêteurs ont acquis au "cours des dernières 24 heures", "la quasi-certitude" que Redoine Faïd se cachait là, a dit à la presse le Directeur central de la police judiciaire (DCPJ) Christian Lothion, soulignant que son arrestation était "le fruit d'un travail fait par de grands professionnels sans relâche depuis six semaines". "C'est un point de chute que nous avons découvert au cours des dernières 24 heures et qui était le sien depuis quelques jours", a poursuivi le patron de la PJ française. "Interrogé sur le lieu de l'arrestation, M. Lothion a affirmé que Redoine Faïd "n'avait pas forcément de moyens d'aller ailleurs. Vous savez la cavale ça coûte cher" et "il avait peu d'argent", évoquant "quelques milliers d'euros" retrouvés sur lui.
 

dimanche 26 mai 2013

Départ du PSG d'Ancelotti : "C'est un choix personnel"

Une semaine après avoir fait part de son envie de quitter le PSG, Carlo Ancelotti a expliqué samedi que son départ n'est pas dû à "un problème d'argent".

Alors qu'il a fait part dimanche dernier de son envie de quitter le club de la capitale,Carlo Ancelotti s'est présenté devant la presse samedi matin, à la veille du dernier match de la saison, contre Lorient. L'envie de partir du Paris SG relève d'un "choix personnel", a déclaré l'entraîneur italien, qui a précisé qu'il devait encore discuter avec le club. Interrogé sur ce qui manque au PSG pour qu'il ait envie de continuer, le technicien, au club depuis janvier 2012,  a répondu : "Si je réponds, je donne la raison pour laquelle je veux quitter le club, et je ne veux pas la dire". "Ce n'est pas un problème d'argent, j'en gagne beaucoup, j'en ai beaucoup gagné", a-t-il aussi avancé.
Concernant d'éventuelles négociations avec le PSG, Ancelotti a dit : "Les choses sont comme la semaine passée, on n'a pas parlé cette semaine, on doit encore discuter avec le club et trouver une solution pour moi et le club. On doit prendre le temps, ce n'est pas facile de trouver une solution".
Il a aussi souligné qu'il avait de "bons rapports avec tout le monde" au club : le directeur sportif "Leonardo est un ami, c'est comme la famille. Avec Nasser (Al-Khelaifi, le président, ndlr), nous avons eu une très bonne relation durant toute l'année". Le PSG, champion de France 2013, dispute à Lorient son dernier match de la saison, dimanche pour la 38e journée de L1.
 

samedi 25 mai 2013

L'Etat condamné après le suicide d'une détenue

Le tribunal administratif de Rouen a reconnu la responsabilité de l'Etat dans le suicide d'une détenue et l'a condamné à verser au total 25.000 euros pour le préjudice moral de sa mère et de ses filles.

Le tribunal administratif de Rouen a reconnu la responsabilité de l'Etat dans le suicide d'une détenue survenu en juin 2007 à la maison d'arrêt de Rouen. Le tribunal administratif a condamné l'Etat à verser 10.000 euros à la mère de la détenue, et 7.500 euros à chacune de ses deux filles au terme du préjudice moral.
Placée en détention provisoire en avril 2005 à la maison d'arrêt de Rouen, Lydie M. avait fait l'objet en juin 2007 d'un placement en quartier disciplinaire à la suite de violences entre détenues. Elle avait été découverte pendue à l'aide de son drap dans sa cellule.
14 actes d'auto-mutilation et une tentative de suicide
Selon le rapport d'un expert, la détenue, âgée de 32 ans, souffrait depuis de nombreuses années d'une importante pathologie addictive, liée notamment à sa consommation d'héroïne. Elle souffrait en outre d'un syndrome dépressif sévère constant. De plus, à la suite de son incarcération, elle avait procédé à 14 actes d'auto-mutilation, ainsi qu'à une tentative de suicide par pendaison.
Le tribunal a noté qu'elle avait été placée seule dans une cellule du quartier disciplinaire, "situation qui n'implique pas de surveillance spécifique des détenus concernés". Il a estimé que l'administration pénitentiaire, qui n'avait pas prévu de surveillance particulière alors que la détenue, seule et disposant de draps lui permettant de réitérer un passage à l'acte, n'avait "pas pris les mesures suffisantes et adaptées à la personnalité de l'intéressée".
 

vendredi 24 mai 2013

USA : un pont s'effondre, des voitures emportées dans une rivière

Un pont autoroutier au dessus d'une rivière s'est partiellement rompu jeudi dans l'Etat américain de Washington, provoquant la chute de voitures et de personnes dans l'eau, a annoncé la police.

L'accident est spectaculaire mais a priori, sans conséquence dramatique. Le pont autoroutier qui enjambe la rivière Skagit dans l'Etat de Washington (nord-est des Etats-Unis) s'est partiellement rompu jeudi, provoquant la chute de voitures et de personnes dans l'eau, a annoncé la police.
Trois personnes secourues

Sur Twitter, de nombreux clichés pris par des témoins directs de l'accident ainsi que par les medias montrent l'ampleur de la rupture du pont, dont une grande partie de la travée centrale s'est affaissée. Ce pont, qui enjambe la rivière au nord de Seattle, est l'ouvrage par lequel transite l'autoroute Interstate 5.
"Des gens et des voitures sont tombés dans l'eau", a indiqué un porte-parole de la police autoroutière de l'Etat de Washington sur son compte Twitter. La police n'a pour l'instant pas fourni de plus amples détails, notamment sur d'éventuelles victimes. Mais selon les medias, on ne dénombrerait aucun mort dans l'effondrement de ce pont.
A l'origine du drame, un camion surchargé ?
Selon les premières constatations des autorités locales, le pont à quatre voies construit en 1955 s'est effondré jeudi vers 17h locales (3 heures à Paris vendredi) sur une longueur d'environ 140 mètres. Une voiture, un camion et une remorque sont tombés 40 mètres plus bas dans la rivière.
 

jeudi 23 mai 2013

Double attentat au Niger: Au moins 23 morts... Un terroriste retranché avec des otages...

Suivez les évènements en direct en cliquant sur ce lien .... http://www.20minutes.fr/monde/1160447-20130523-double-attentat-niger-visant-groupe-areva-base-militaire
 
15h39: Un mort sur le site Areva d'Arlit
Le groupe français Areva annonce le décès d'une victime sur son site à Arlit, et 14 blessés.

15h32: François Hollande assure qu'il appuierait «tous les efforts des Nigériens pour faire cesser la prise d'otages» en cours.
«Que chacun comprenne bien que nous ne laisserons rien passer», a mis en garde François Hollande en marge d'un déplacement à Leipzig en Allemagne. «Il ne s'agit pas d'intervenir au Niger comme nous l'avons fait au Mali mais nous aurons la même volonté de coopérer pour lutter contre le terrorisme», a-t-il dit.

15h03: François Hollande a assuré que Paris appuierait «tous les efforts» du Niger pour «faire cesser» la prise d'otages à Agadez.
15h00 «Un deuil national de 72 heures sera observé sur le territoire national à compter de ce jour», a précisé le ministre de la Défense Mahamadou Karidjo.
 

14h45: 50 blessés à Arlit «A Arlit, nous déplorons malheureusement cinquante blessés», a indiqué Abdou Labo.
L'un d'eux est «un civil», «les 49 autres blessés sont tous des agents des forces de défense et de sécurité», a-t-il détaillé.
Areva a de son côté fait état de 13 blessés parmi ses travailleurs nigériens.
 


14h45: «Les dispositions sont prises pour arrêter le kamikaze et libérer les élèves officiers», a assuré le ministre de l'Intérieur Abdou Labo.