mardi 10 décembre 2013

Accusations de viols : non-lieu pour Georges Tron

L'ex-ministre UMP Georges Tron, accusé de viols et d'agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil (Essonne), a obtenu un non-lieu, a-t-on appris mardi de sources judiciaires.

Les juges d'instruction ont finalement décidé de suivre les réquisitions du parquet. Selon le journal Libération, l'ex-ministre UMP Georges Tron, accusé de viols et d'agressions sexuelles par deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil, dans l'Essonne, a obtenu un non-lieu. Les juges ont également conclu à un non-lieu pour son adjointe à la culture, elle aussi mise en cause dans cette affaire, ont confirmé des sources judiciaires
L'ordonnance d'environ 150 pages prise lundi, n'avait pas encore été reçue ce mardi matin par les parties, qui n'ont pas souhaité faire de commentaires dans l'immédiat. Georges Tron, maire de Draveil et ancien secrétaire d'État, avait été mis en examen le 22 juin 2011 pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité.

Les deux juges d'instruction en charge de ce dossier à Évry ont mis près de  sept mois à rendre cette ordonnance après les réquisitions du parquet d'Evry  qui avait requis un non-lieu le 15 mai. La fin de l'instruction avait été notifiée par les juges en octobre 2012, après plus d'un an d'enquête. Après leur mise en examen, Georges Tron, 54 ans, et son adjointe à la culture, Brigitte Gruel, avaient été laissés en liberté sous contrôle judiciaire.

L'affaire avait conduit Georges Tron à démissionner de son poste de secrétaire d'État à la Fonction publique en mai 2011. En juin 2012, il a perdu son siège de député, ravi par le socialiste Thierry Mandon.  
 

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