lundi 8 février 2016

Une mère jugée pour avoir planté un couteau dans le coeur de son fils

VU SUR... La Provence. Une femme de 49 ans est jugée devant les assises d'Aix, dans les Bouches-du-Rhône. Son crime présumé ? Avoir blessé grièvement un de ses enfants en lui plantant un couteau dans le coeur.

Les faits remontent au 30 octobre 2013. Comme le raconte La Provence, ce soir-là, à l'heure du dîner, un voisin entend la mère de famille hurler. Il se dirige alors vers l'appartement et constate que le petit Haitem, 10 ans, est allongé au sol. Sa maman, qui a du sang sur les mains, implore le voisin d'appeler les secours. L'enfant est alors rapidement pris en charge.

 
10 à 15 centimètres de profondeur

Selon le rapport du médecin urgentiste, la lame d'un couteau a transpercé le corps du petit au niveau du thorax sur environ 10 à 15 centimètres de profondeur, atteignant le cœur. Haitem a dû subir une sternotomie, ce qui lui a sauvé la vie.

Interpellée, la maman tente d'abord de convaincre les policiers que son fils s'est blessé seul. Puis, de concéder avoir porté elle-même le coup, mais involontairement.
"Maman arrête !"
 
Soucieux, de protéger sa mère, Haitem, interrogé sur son lit d'hôpital, explique avoir heurté la table du salon, que le couteau est tombé au sol et que la lame s'est plantée dans son thorax.
Lors de sa mise en examen, la maman de cinq enfants indique "avoir voulu faire peur à son fils sans l'agresser". Selon La Provence, "elle aurait pointé le couteau vers sa poitrine et c'est lui qui s'est jeté dessus". La maman ne se serait aperçue de son geste que lorsque son fils lui dit "Maman arrête !".
 
Des précédents
Si Fahima est jugée pour "tentative de meurtre" devant les assises d'Aix, dans les Bouches-du-Rhône, ce n'est pas la première fois qu'elle a affaire à la justice. D'après La Provence, en 2002 déjà, une enquête de police avait été diligentée pour des violences volontaires sur un autre de ses enfants. Quelques années plus tard, les services sociaux avaient été de nouveau alertés pour des suspicions de coups de ceinture, notamment sur Haitem, alors âgé de 8 ans.
 
La personnalité et la vie de cette femme de 49 ans, qui a dû fuir l'Algérie après le massacre de sa famille, doivent également être étudiées lors de son procès.
 

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