La communauté internationale réfléchit à des options militaires...
12h27: La Chine est réticente à toute intervention militaire en Libye
La Chine a laissé transparaître ses réticences sur une éventuelle intervention militaire en Libye ou sur la création d'une zone d'exclusion aérienne pour contraindre Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir. Les Etats-Unis affirment qu'aucune hypothèse n'est exclue face au régime libyen et ils évoquent ouvertement la possibilité de créer une zone d'exclusion aérienne. «Nous accordons une grande attention à ce qui se passe en Libye. Nous espérons qu'elle pourra retrouver la stabilité aussi rapidement que possible et que ses problèmes pourront être réglés pacifiquement par le dialogue», a déclaré la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Jiang Yu. La France a elle aussi paru réticente à l'idée d'une utilisation de moyens militaires au sujet de la Libye. La Chine a voté samedi au Conseil de sécurité de l'Onu en faveur de la résolution imposant des sanctions à Mouammar Kadhafi et à ses proches et saisissant la Cour pénale internationale (CPI) au sujet de la situation en Libye. Li Baodong, ambassadeur de Chine auprès des Nations unies, a déclaré que le sort des expatriés chinois en Libye avait joué un grand rôle dans la décision de son pays de voter en faveur de cette résolution. La Chine a envoyé des navires et des avions pour évacuer plus de 30.000 de ses ressortissants en Libye.
12h25: La production de pétrole de la Libye réduite de moitié
La production de pétrole de la Libye a été réduite environ de moitié en raison du départ de travailleurs du secteur, a déclaré le président de la compagnie nationale libyenne. Chokri Ghanem a en outre assuré que sa compagnie continuait de superviser la production et les exportations de la Libye. Les insurgés qui se sont soulevés contre le régime de Mouammar Kadhafi assurent pour leur part contrôler des gisements et des terminaux pétroliers, notamment dans l'est du pays.
11h44: L'armée libyenne renforce sa présence à la frontière tunisienne
L'armée libyenne a renforcé ce mardi sa présence à Dehiba, poste-frontière avec la Tunisie, dans l'ouest de la Libye, ont constaté des journalistes présents du côté tunisien. Des véhicules militaires et des soldats armés de kalachnikovs se sont déployés à ce poste-frontière, qu'ils ont orné de drapeaux verts de la Libye. Lundi, il n'y avait aucune présence militaire à Dehiba, situé à une soixantaine de kilomètres de Nalout. L'armée libyenne a aussi déployé des renforts à Nalout pour ne pas voir la ville tomber aux mains des insurgés qui acculent le régime de Mouammar Kadhafi dans l'ouest du pays.
10h49: L'approvisionnement en essence ne devrait pas être affecté par les troubles au Moyen-Orient et au Maghreb, a déclaré le ministre de l'Industrie, Eric Besson.
10h25: Les Etats-Unis bloquent 30 milliards de dollars d'avoirs appartenant au clan Kadhafi
Le gouvernement américain a annoncé avoir bloqué près de 30 milliards de dollars (environ 21 milliards d'euros) d'avoirs appartenant au clan Kadhafi, rapporte la BBC.
10h15: L'Autriche va geler plus d'un milliard d'euros d'avoirs libyens
En accord avec les sanctions prévues par l'Union européenne, l'Autriche va geler plus d'un milliard d'euros d'avoirs libyens, rapporte la BBC. La banque centrale autrichienne doit encore déterminer à qui appartiennent ces avoirs entre Mouammar Kadhafi, sa famille et ses associés.
9h59: Nouvelles manifestations au Yémen
Les opposants au pouvoir au Yémen poursuivent leur mouvement au Yémen au grand dam du président Ali Abdullah Saleh qui a accusé les Etats-Unis et Israël d'«orchestrer» les manifestations dans le monde arabe, rapporte la BBC.
9h44: L'armée intervient pour disperser des manifestants à Oman
L'armée d'Oman est intervenue à Sohar, grand port industriel du nord du pays, pour tenter de disperser des manifestants exigeant des emplois et des réformes démocratiques dans le sultanat, ont rapporté des témoins. Une personne a été blessée lors de cette quatrième journée de manifestations à Oman, théâtre de troubles politiques et sociaux comme de nombreux autres pays arabes. «Nous étions entre 200 et 300 dans la rue. L'armée a commencé à tirer en l'air», a dit un manifestant. «Beaucoup de personnes ont fui. L'homme blessé par balles tentait de calmer l'armée», a-t-il ajouté. La foule s'est dispersée puis s'est de nouveau rassemblée sur un carrefour près du port, ont rapporté des témoins. L'armée s'est retirée. Six personnes sont mortes dimanche à Sohar lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants, selon un médecin et des infirmières. Les autorités ont fait état d'un seul mort.
8h38: Laurent Fabius favorable à une interdiction de survol de la Libye
«Ce n'est pas facile à mettre en place», mais «il faut contrôler le ciel libyen», a estimé ce mardi matin sur France Inter Laurent Fabius. Le député socialiste a indiqué qu'il était nécessaire de «prévenir la folie massacreuse de Mouammar Kadhafi» et «éviter des bombardements et des débarquements de mercenaires».
8h28: Une intervention militaire n'est pas à l'ordre du jour en Libye selon François Baroin
La priorité en Libye est à l'aide humanitaire d'urgence et non à une intervention militaire contre le régime Kadhafi, a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement français, François Baroin. Deux avions transportant du matériel médical et des médecins ont décollé de Paris dans la nuit pour Benghazi, la deuxième ville de Libye désormais aux mains des opposants à Mouammar Kadhafi. «Il y en aura d'autres», a dit François Baroin sur France 2. Interrogé sur une éventuelle intervention militaire, il a répondu: «Ce n'est pas l'ordre des priorités. La priorité elle est humanitaire. Elle ne peut plus être diplomatique». «Nous sommes absolument horrifiés par ce qui se passe. Nous sommes déterminés. Nous coordonnons nos actions avec les autres membres de l'Union européenne», a fait valoir le porte-parole qui a qualifé les dernières déclarations de Kadhafi d'«absolument délirantes». «Voilà un homme qui a basculé dans un autre monde psychologique», a-t-il ajouté.
8h24: Hugo Chavez veut créer une médiation internationale pour résoudre la crise libyenne
Le président vénézuélien a fait part lundi de son souhait de créer une médiation internationale pour résoudre la crise en Libye et a accusé les Etats-Unis et ses alliés de l'Otan de vouloir utiliser la force. «Pourvu que nous arrivions à créer une commission qui aille en Libye pour discuter avec le gouvernement et les leaders de l'opposition», a déclaré Hugo Chavez. Ce dernier, qui a entretenu des relations proches avec Mouammar Kadhafi ces dernières années, espère rassembler des pays de l'alliance Alba, qui réunit les gouvernements de gauche latino-américains, mais aussi des pays européens. Le président vénézuélien estime qu'il est vital de chercher «une solution politique plutôt que d'envoyer des "marines" en Libye». Le chef d'état du pays pétrolier a affirmé qu'il ne suivrait pas les sanctions prises par l'Onu contre le régime de Mouammar Kadhafi. «Je serais un lâche avec celui qui a été mon ami et notre ami pendant tant d'années. (...) Moi, je ne suis ni un lâche, ni une girouette», a soutenu Hugo Chavez, qui a rencontré six fois Kadhafi lors de ces douze dernières années et à qui il a offert une copie d'une épée de Simon Bolivar. «Comme le monde entier dit aujourd'hui Kadhafi est un assassin, alors Chavez aussi va dire qu'il est un assassin?», a poursuivi le chef d'Etat vénézuélien.
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