Ce match devait être une fête, il s'est très vite transformé en véritable calvaire. Dernier représentant tricolore à Roland-Garros, Jo-Wilfried Tsonga avait conscience de porter sur ses épaules le poids des espoirs de toute une nation, mais malgré toute sa bonne volonté, son envie de briller à la Porte d'Auteuil, le Manceau n'a pas été en mesure de défendre ses chances. "Tout de suite, dès le premier jeu, j'ai senti que ça serait difficile", non pas en raison de la qualité de jeu du Russe Mikhail Youzhny, revenu à son meilleur niveau cette semaine, mais d'une blessure contractée au tour précédent.
Victime d'une contracture aux muscles fessiers face au Néerlandais Thiemo de Baker, le numéro un tricolore avait réussi, malgré une "douleur insoutenable", à trouver les ressources physiques et morales pour arracher son billet pour les huitièmes de finale. Deux jours plus tard, malgré de nombreux soins, le soutien d'un court Philippe-Chatrier entièrement acquis à sa cause, il n'a été que l'ombre de lui-même.
Incapable de tenir ses appuis en bout de course, notamment côté coup droit, le protégé de Winogradsky a traversé le match tel un fantôme, accumulant les fautes directes (18), et a malheureusement été obligé de déposer les armes à la fin de la première manche. "J'arrive à peine à poser le pied. J'ai essayé de commencer en étant le plus chaud possible et assez agressif", a-t-il expliqué au micro de France Télévisions, ne pouvant cacher son immense déception, lui qui rêve de briller un jour à la Porte d'Auteuil. "Je me prépare toute l'année pour ce genre d'événement et puis quelque chose vient tout gâcher. C'est le tennis, j'en suis le premier désolé". Et Wimbledon arrive très vite
http://fr.sports.yahoo.com/30052010/70/roland-garros-tsonga-a-terre.html
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