dimanche 7 août 2011

Affaire DSK : le déballage continue

Jusqu’où Anne Sinclair boira-t-elle la coupe ? Dernier épisode en date : le témoignage d’une ex-maîtresse de son mari, qui raconte... sa love affair avec l’ancien ministre.
Le grand déballage continue, révélant son lot d’informations glauques et licencieuses. Cette semaine, Anne Sinclair, son épouse, et Camille Strauss-Kahn, sa fille, ont appris que Dominique Strauss-Kahn avait entretenu, entre février et octobre 1997, une relation extraconjugale avec Marie-Victorine M., rencontrée à Sarcelles. Aujourd’hui âgée de 38 ans, la jeune femme a été retrouvée et longuement interviewée par notre confrère suisse de L’Illustré. En réalité, depuis le début de l’affaire DSK aux États-Unis, Marie-Victorine, qui vit à Los Angeles depuis 2009, est pourchassée à la fois par les médias américains et par les services du procureur de New York, Cyrus Vance Jr., qui souhaitent recueillir son témoignage en vue de le produire publiquement lors de la prochaine audience, toujours prévue le mardi 23 août. Mais c’est dans une brasserie parisienne que l’hebdomadaire suisse a interrogé cette nouvelle maîtresse de DSK. « Elle ne cherchait pas la publicité, nous explique Arnaud Bédat, le journaliste auteur du scoop. Elle affirme être traquée depuis des semaines par la presse américaine, qui a mis la main sur une correspondance privée, adressée à son père, et dans laquelle elle évoque sa liaison avec DSK. »
Née d’une mère espagnole et d’un père congolais installés à Sarcelles, en région parisienne, Marie-Victorine, diplômée de la Sorbonne, a travaillé comme juriste auprès de l’ONU à Genève, en Suisse, puis auprès du tribunal pénal international de La Haye, aux Pays-Bas. Le dimanche 2 février 1997, en fin de matinée, en accompagnant son père à une réunion publique à l’hôtel de ville de Sarcelles, elle croise le regard langoureux du maire de la commune. Tout en prononçant son discours, Dominique Strauss-Kahn ne peut détacher son regard de la jeune fille qui vient d’entrer dans son champ de vision. « C’est un coup de foudre, raconte Arnaud Bédat. Après l’allocution, au milieu de la foule, ils sont parvenus à échanger leurs numéros de téléphone. L’après-midi même, ils se sont retrouvés dans un hôtel, dans un quartier chic de la capitale. » La liaison dure jusqu’au mois d’octobre suivant. Neuf mois d’une passion torride, presque adolescente, rythmée de textos fleur bleue, de baisers volés, de rendez-vous secrets. « Marie-Victorine explique que DSK, fraîchement nommé ministre de l’Économie, est évidemment devenu moins disponible et leur relation s’est éteinte quelques semaines plus tard, sur un trottoir parisien, un soir d’octobre 1997 », poursuit le journaliste.
Dans l’interview, la jeune femme détaille encore la voracité sexuelle de l’ancien patron du FMI, évoque même « la brutalité » de certains ébats, mais révèle surtout qu’elle est harcelée par Kenneth Thompson. Le 18 juillet à 9 h 30, après moult tentatives infructueuses, l’avocat de Nafissatou Diallo parvient à joindre Marie-Victorine. « La conversation a duré environ quarante-cinq minutes et s’est déroulée en présence de mon avocate américaine, Gloria Allred. Les questions de Thompson étaient vraiment salaces, chirurgicales. Il m’a proposé aussi de rencontrer sa cliente, mais j’ai refusé. » Elle précise encore que le défenseur de la femme de chambre new-yorkaise s’est évertué à tenter de lui faire dire que DSK était un homme violent. « C’est quoi la violence ? Un homme qui vous plaque au mur et qui vous embrasse, c’est violent ? Il y a violence et violence. Pour moi, ce n’était pas violent. Il ne l’a jamais été avec moi. Ni physiquement ni verbalement. Je considère notre relation davantage comme de la passion que comme de la violence. Nous étions dans une relation consentie. Donc, même s’il l’avait été dans l’intimité, ça ne regarderait que nous. » Marie-Victorine se dit prête à se rendre à New York si le procureur le lui demande. Les services de Cyrus Vance Jr. tentent toujours d’accumuler un maximum de témoignages accréditant la thèse du prédateur sexuel. Pourtant, estime Marie-Victorine, « je pense que ma déposition servirait sans doute plus la défense que l’accusation. Dominique est un homme physique, donc il est tout à fait possible qu’il ait étreint cette femme de façon brusque ou brutale. Mais on en revient toujours à la même question: qu’est-ce que la définition exacte de la violence ? Dominique m’a étreinte parfois de façon brusque, mais, pour moi, c’était de la passion, pas de la brutalité. Dominique n’est pas le genre d’homme qui a besoin de forcer. La force n’est pas le moyen qu’il utilise… Il utilisera le charme, définitivement, mais pas la force… ».
Lire l'article intégral dans VSD n°1771 (du 4 au 10 août 2011)
http://www.google.com/url?url=http://www.vsd.fr/contenu-editorial/l-actualite/les-indiscrets/1902-affaire-dsk-le-deballage-continue&rct=j&sa=X&ei=KH89TuG1JIPDswa3ktDwDw&ved=0CDYQ-AsoATAB&q=annne+sinclair&usg=AFQjCNE4Mhl4yImyFUyIrH0kaCB1rYg9Ig

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