samedi 6 août 2011

DSK /Anne Sinclair : "Soeur, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?"

C’est la saga de l’été, pourrie comme l’a été le mois de juillet. Toute la presse, du bas en haut de la gamme s’est emparée de l’histoire pour en gargariser ses lecteurs et, aussi, faire de l’audimat à bon compte.
L’affaire intéresse, passionne, déchire, s’éteint puis renaît de ses cendres moites. On vide les tiroirs dès qu’il n’y a plus rien de frais à croquer. Moiteur des ébats relatés entre gens de belle compagnie. Pour garder un morceau de territoire. Pour une poignée de mauvaises raisons on accepte la brutalité d’une baise éclair sur un coin de bureau. Pitoyables acrobates du sexe, des 17 à 17.15 dans des bureaux payés par le contribuable entre ou sur deux dossiers qui attendront ! C’est cela aussi la puissance (sans la gloire) : pouvoir jouir de tout, à toute heure. Prendre et profiter. Et puis, la carrière, les nuisances dont on craint la portée pour ceux et celles qui passent "à la casserole" finissent par se biograder dans les urnes et autres perspectives. Les avantages et prébendes ne sont jamais très loin de ces cinq à sept rapides. On se repantalonne la gourmandise consommée. Anne Mansouret en a croqué. Amie de la famille, proche d’Anne Sinclair - au moins par personnes intimes interposées – elle reconnaît une sauterie minute avec le boss. Et... produit salade sur salade pour expliquer qu’à l’époque, blabla, la carrière, blabla. On s’en moque Madame la Conseillère générale !
Anne Sinclair se serait bien passée de ce fatras encombrant. Les trahisons de son mari, à mon humble avis, elle les avait digérées. Elle visait plus haut, plus loin et plus fort. Elle se voyait certainement, ambition présumée, être celle qui, en entendant toc-toc à la porte de l’Élysée, ouvrirait l’huis à ses hôtes. En grande dame. Accueillante et tout sourire. La victoire suprême après avoir tant enduré. La saveur du pouvoir brut. Peu en importe le prix pourvu qu’elle puisse se déguster sans rivale cette fois. L’ex-future première dame potentielle de France doit fulminer. DSK a perdu le contrôle du projet. A elle les pots cassés. Sans doute les recollera-t-elle avec la même énergie mais il sera trop tard pour le grand jour.
L’histoire d’amour d’Anne Sinclair nous renvoie à nos histoires respectives, passées, actuelles ou futures sauf que pour nous autres, enfin en général, les incartades marquent la fin d’une période et non pas la continuité. Anne Sinclair a épousé un coureur. Femme prévenue en valant deux, il a doublé la dose. Dire qu’elle a adoré serait faux, elle a continué à adorer son mari. Le yoyo était en haut, elle a continué à jouer avec au lieu de le pincer très fort et de le garder bien en main. Le yoyo est allé se balader, escapade fatale, dans la chambre 2086 du Sofitel. Il a croisé la route de Nafissatou, tombeuse du présumé présidentiable DSK. La ficelle du yoyo est à présent engluée de sperme. Il ne remontera plus, si haut en tout cas et les explications, cette fois, seront à fournir devant la planète entière. Anne Sinclair se serait bien passée d’un tel déballage.
Les hommes volages finissent souvent par se prendre le pied dans un élastique de slip, un mensonge ou une baise de trop.
Anne Sinclair a pris une claque, assénée par l’homme qu’elle vénère. Les déballages sordides des derniers jours ne doivent pas lui remonter le moral. Une certaine Marie Victorine Mbassa enfonce le clou en relatant son histoire présumée, émaillée d’esclavage sexuel, de grossesse avortée et de tentative de suicide, on ne peut que réprouver ses propos, destinés, dans sa démarche, à secourir DSK. Une épine de plus en plein cœur de la belle Anne, qui n’a rien vu ou rien voulu voir venir. Et selon la rumeur à Sarcelles, - seulement la rumeur - il y aurait de belles histoires à raconter…
« Je ne vois rien que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie. »
http://www.armees.com/anne-sinclair-soeur-ma-soeur-anne-ne-vois-tu-rien-venir,45905.html

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