mercredi 25 mai 2011

Accusé de harcèlement sexuel, Georges Tron se défend

A peine publié l'article du Parisien évoquant des accusations de harcèlement sexuel, Georges Tron a contre-attaqué par la voix de son avocat, Me Olivier Schnerb. Il évoque des "balivernes". Et "si une plainte a été déposée, il répondra par une plainte en dénonciation calomnieuse". "Je ne suis pas naïf, on cherche à faire écho à une affaire qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique...", relève encore Georges Tron, en faisant référence aux accusations d'une employée d'hôtel portées contre Dominique Strauss-Kahn. Et le secrétaire d'Etat à la Fonction publique souligne : "J'observe que cela vient de Me Gilbert Collard, qui est un proche de Marine Le Pen, avec laquelle je suis en conflit depuis des mois". C'est en effet Me Collard qui assure la défense des accusatrices. Et plusieurs contentieux opposent Georges Tron à la famille Le Pen à Draveil.

Qui sont les femmes qui accusent Georges Tron ? Selon Le Parisien, il s'agit de deux ex-employées municipales, qui ont travaillé à Draveil, ville dont Georges Tron est le maire, "la première, de janvier 2007 à mars 2009, la seconde de septembre 2008 à septembre 2010". Selon Le Parisien, c'est donc à la mairie de Draveil qu'elles se "sont croisées".

"Elles ont quitté Draveil il y a un et deux ans"

"L'une comme l'autre dénoncent les très nombreux gestes déplacés du maire dans la foulée de leur embauche. Sous couvert de réflexologie (massage thérapeutique des pieds), Georges Tron se serait permis de leur caresser les pieds en toutes circonstances", ajoute le quotidien affirmant que les plaignantes ont fait état ensuite de "véritables agressions sexuelles". Ces dernières, écrit le journal, "sont devenues dépressives au point de tenter de mettre fin à leurs jours".

Georges Tron a une autre version : affirmant avoir appris "cette affaire avec stupéfaction dans la presse", il ajoute avoir "découvert dans Le Parisien le nom de deux personnes que j'identifie parfaitement qui ont, dans des situations différentes, eu maille à partir avec la collectivité qui les employait. Elles ont quitté Draveil il y a un et deux ans".

Le quotidien assure qu'une plainte a été déposée. Ce que confirme Me Collard : "Une plainte a bien été adressée par voie recommandée au parquet par deux ex-employées de la mairie pour harcèlement sexuel mardi à 12 heures", a déclaré l'avocat. En revanche, au parquet d'Evry, on assurait encore mardi matin qu'aucune plainte n'avait été reçue.

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