Il apparaît ainsi que c'est Dominique Strauss-Kahn lui-même qui a fourni les renseignements grâce auxquels la police devait le retrouver à l'aéroport. Selon le Wall Street Journal, le patron du FMI avait, après son départ, appelé l'hôtel Sofitel de Times Square pour qu'on lui fasse porter ce fameux téléphone portable qu'il pensait avoir oublié. Il avait alors donné les indications nécessaires pour qu'on le lui rapporte. Un point qui a été depuis lors confirmé par le porte-parole de la police de New York.
Quelle caution ?
Pour le reste, la police new-yorkaise se montre prudente et veut multiplier les examens avant une éventuelle libération sous caution du patron du FMI. Une libération dont les conditions restent à préciser (lui serait-il interdit de quitter le territoire des Etats-Unis ? Voire même celui de l'Etat de New York ? Ou pourrait-il voyager en arguant de ses obligations professionnelles ?), et une caution dont le montant n'a pas encore été fixé, mais qui se chiffrerait probablement en millions de dollars.
Les faits dont est accusé Dominique Strauss-Kahn se seraient produits samedi en milieu de journée à l'hôtel Sofitel situé près de Times Square. Un porte-parole de la police de New York a précisé dimanche que la victime, "une femme noire de 32 ans", était entrée dans la suite 2806, croyant qu'elle était vide pendant que DSK prenait une douche. "Il s'est approché d'elle par derrière et l'a touché de manière inconvenante. Il l'a forcée à accomplir un acte sexuel", a affirmé ce porte-parole. La femme de ménage affirme qu'elle se serait débattue mais il l'aurait traînée dans la salle de bains et l'aurait à nouveau agressée, selon le New York Times. Il l'aurait notamment contrainte à faire une fellation, selon la chaîne de télévision MSNBC. Autant de détails de l'accusation qui n'ont pas été confirmés par la police américaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire