dimanche 29 mai 2011

Georges Tron serait sur le point de démissionner

Le sort du secrétaire d'Etat à la Fonction publique aurait été réglé samedi, indique Le Journal du Dimanche. François Fillon se serait chargé de fixer les modalités de ce départ.
Samedi, Georges Tron semblait avoir encore un espoir de pouvoir rester au gouvernement. Vingt-quatre heures après, la donne a changé : selon Le Journal du Dimanche, son départ semble en effet désormais inévitable : le secrétaire d'Etat à la Fonction publique devrait en effet poser sa démission dans la journée auprès de Nicolas Sarkozy. La décision, indique l'hebdomadaire, aurait été réglé samedi. C'est François Fillon en personne qui se serait chargé de fixer les modalités de ce départ.
Dans les colonnes du Parisien de samedi, Georges Tron, accusé d'agression sexuelle et de viol par deux anciennes employées, reconnaissait que la question de son départ du gouvernement se posait. «Je ne veux pas devenir gênant», expliquait le secrétaire d'Etat à la Fonction publique qui s'était entretenu vendredi matin avec François Fillon à Matignon.
Pour autant, le maire de de Draveil confiait ne pas se sentir «assiégé». «Je suis extraordinairement serein», indiquait-il au quotidien. Samedi dans l'après-midi, son avocat indiquait qu'il démissionnerait si le chef de l'Etat ou le premier ministre le lui demandaient.

«Un départ imminent»

Samedi matin, en Conseil national, Jean-François Copé appelait, devant quelques journalistes, à la «retenue»et «à la plus grande prudence» dans cette nouvelle affaire. Interrogé sur les propos de Georges Tron dans Le Parisien, le secrétaire général de l'UMP estimait que c'était «sans doute une attitude extrêmement respectable». «Mais elle n'est pas de ma compétence, elle est de celle du ministre, du président de la République et du Premier ministre et c'est à eux d'en décider ensemble», ajoutait Jean-François Copé, sans autre commentaire.
Dans les couloirs du Parc des expositions Porte de Versailles, où se tenait le conseil national du parti présidentiel, des sources UMP n'excluaient pas déjà un départ «imminent» du secrétaire d'Etat, «demain (dimanche)», pour ne pas occulter le Conseil national de samedi, «ou alors dans les jours qui viennent».

Une troisième plaignante ?


Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique est actuellement la cible de plaintes de deux ex-employées municipales de la commune de Draveil (Essonne), dont il est le maire. Le parquet d'Evry a confié à la police judiciaire une enquête préliminaire pour agression sexuelle et viol. Les deux femmes ont longuement été entendues jeudi par les enquêteurs, à qui elles ont fourni une liste de témoins, employés municipaux pour la plupart, susceptibles de corroborer leurs versions.

Dimanche, le JDD révèle qu'une troisième victime présumée se serait manifestée et devrait être entendue dans la semaine par les enquêteurs. Il s'agit d'une commissaire de Draveil, déplacée «à la demande» de Georges Tron en début d'année. Si on ignore encore les détails de cette histoire, un syndicaliste policier a confié à l'hebdomadaire que le secrétaire d'Etat «s'est acharné sur elle (cette femme) pendant des mois. (...) Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé entre eux, mais je sais qu'elle a très mal vécu tout ca», a-t-il confié
http://www.lefigaro.fr/politique/2011/05/28/01002-20110528ARTFIG00390-georges-tron-je-ne-veux-pas-devenir-genant.php

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