Anne Sinclair : rendre DSK insolvable en divorçant ?

C’est une thèse, et elle tient la route. DSK est en fâcheuse posture, la fortune d’Anne Sinclair pourrait être sérieusement écornée si elle devait à servir à régler une indemnité à la femme de chambre guinéenne. La petite installation new-yorkaise lui coûte déjà bonbon. A cela s’ajoute les émoluments gratinés des avocats de son mari.

Laissons les affaires sentimentales du couple dans les alcôves, elles ne nous intéressent pas. Anne Sinclair pourrait, pour conserver intact son patrimoine, se séparer de son mari, le rendant ainsi quasi insolvable. N’oublions pas que DSK ne possède rien, a perdu son travail et limité ses perspectives financières qui, s’il était condamné au civil, à une forte somme, devrait payer sa vie durant.

L’idéal – pour DSK - serait qu’il ne représente aucune manne pour la victime présumée.

La femme de chambre guinéenne ne pourrait même pas espérer un dollar et ses très chers avocats quitteraient le bateau, l’affaire ne valant plus un fifrelin. A situation perverse solution perverse : dans le cas de l’innocence de DSK, il serait inadmissible qu’un dollar soit versé à la plaignante, dans le cas d’une culpabilité avérée, ce ne serait pas à Anne Sinclair de payer, il s’agit de sa fortune, dans les deux cas DSK ne valant pas un dollar. Reste l’accord à l’amiable, une « petite » somme, disons deux à trois millions de dollars pour Ophélia et chacun rentrerait chez lui le devoir accompli.
Jusqu’où est capable d’aller Anne Sinclair dans ce deal ? Quelle que soit la solution choisie, elle coûtera, en argent et en dignité, Anne Sinclair ayant déjà bien secoué sa tirelire.
Pour les avocats de la plaignante ce serait la seule façon de rentrer dans leurs frais et de justifier leur présence au côté de la victime présumée, qui ainsi, vaudrait tout de même le coup d’être accompagnée jusqu’au bout, enfin jusqu’à la signature d’un chèque consistant duquel ils soustrairaient une bonne partie de leurs honoraires.
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