samedi 25 juin 2011

Anne Sinclair : son joker c’était l’Elysée, DSK l’a grillé dans la chambre 2806 du Sofitel de New-York

La surmédiatisation de l’affaire DSK a fait une victime collatérale : Anne Sinclair. Cette femme n’a rien demandé, rien déclaré, rien confié. Si elle a fait parler d’elle, c’est par plumes et caméras interposées lui prêtant mille et une vertus, aucun vice caché, que de la pureté. Femme admirable soutenant son mari en position délicate, jusqu’ au-boutiste dans son amour, tout a été lu et entendu mais jamais un mot de l’intéressée. Certaines descriptions journalistiques ont fait parler les photos d’Anne Sinclair : une quasi-sainte dans une attitude de soutien sacrificiel. Un tissu insupportable d’affabulations ? Pas si insupportable que cela puisque le voyeurisme a atteint son paroxysme lors du passage en boucle des tribulations policières et judiciaires de son mari. On affectionne le malheur, chez les puissants, il est encore plus exquis, « avec tout ce qu’ils ont » … On s’est vautré dans celui là, on se l’est approprié et on a extrapolé les misères de Sainte Anne, béatifiée par la somme des péchés de son intenable coureur de jupons de mari. La pauvre Anne, et on a vu des traits tirés là où il y avait du décalage horaire, des larmes là où il y avait de la sueur, de la peine là où il y avait de la fatigue.
C’est vrai qu’elle n’avait pas l’air fière sur les photos et on a raconté n’importe quoi : le sacrifice de sa carrière, mais personne ne s’est demandé si elle n’avait pas mieux à faire du côté de la gestion de son patrimoine artistique autrement plus intéressant et prenant que d’interviewer les Chirac & Cie ? Anne Sinclair a certainement distillé plus de rage que de chagrin dans cette aventure.
La réalité est sûrement moins poétique, Anne n’est pas une sainte, ce n’est pas vraiment non plus une femme roulée dans la farine par son homme, un peu gredin, un peu vaurien certes mais aux perspectives alléchantes . Il n’y a ni bravoure ni dignité dans sa conduite ni soumission, tout est calculé. La fin justifiant les terribles moyens. Anne ne sort pas non plus d’un roman de Zola, même si l’image est agréable, elle ne met pas sa paie sur la table entre le litron de rouge et le paquet de « petit gris ». Chez les DSK tout à un sens, un objectif contractualisé qui aurait simplement dérapé. Le fond DSK était toxique tout le monde le savait, Anne la première. Ce qui devait exploser explosa…
Triste image d’une femme soumise à l’ancienne, dominée par son homme ? Tsss tsss, la vie, les relations intimes sont souvent un jeu, avec des règles et dans le jeu d’Anne et de DSK, le joker de l’Elysée, atout suprême, a été perdu dans la chambre 2806 du Sofitel de New-York. Anne Sinclair première dame de France, ça sonnait pourtant bien !
http://www.armees.com/anne-sinclair-son-joker-c-etait-l-elysee-dsk-l-a-grille-dans-la,44585.html

1 commentaire:

Anonyme a dit…

consternant.... on ne voit pas pourquoi cette dame devrait être considérée comme une Sainte. Elle n'a rien de cela et elle aurait d^ju rester vers M. Levai, c'était une autre classe d^homme...