dimanche 12 juin 2011

Le retour discret d'Anne Sinclair

L’épouse de Dominique Strauss-Kahn, qui n’avait pas quitté New York depuis le 16 mai dernier, est rentrée en France pour quelques jours. Officiellement pour la naissance de son premier petit-enfant, celui de David, le fils qu’elle a eu avec son premier mari, le journaliste Yvan Levaï. L’ancienne star du petit écran a été aperçue sortant de l’ambassade des États-Unis et de son domicile parisien place des Vosges… Elle se serait rendue chez des amis à Neuilly, les Frydman, chez qui elle avait déjà trouvé refuge après l’arrestation de DSK.
"Je n’ai rien à dire, répond l’une de ses plus proches amies, c’est le meilleur service que nous puissions lui rendre aujourd’hui. Anne a toujours été d’une fidélité exemplaire dans l’épreuve. Elle peut compter sur le soutien sans faille des siens." Le clan Strauss-Kahn se serre les coudes. Laure Adler, historienne et journaliste, qui a confié sur France Télévisions que la journaliste "quittait la table lorsqu’on lui parlait [des infidélités de son mari]" est critiquée dans le petit cercle des intimes. "Est-elle vraiment si proche?", ironise une autre amie de Sinclair. Après le choc des premières semaines, les communicants français de Strauss-Kahn auraient également repris la main. Le patron d’EuroRSCG Stéphane Fouks aurait fait très récemment un aller-retour à New York. "Cette semaine, il leur a fallu gérer la question des différentes biographies et autres livres en préparation sur le couple, raconte un éditeur, ces ouvrages faisaient partie de la stratégie de lancement de la déclaration de candidature de Strauss-Kahn."

Un comité de soutien avec 600 signatures

Sur un autre terrain, à Sarcelles, les soutiens s’organisent d’une autre façon. Le maire, François Pupponi, qui a repris le fief de Strauss-Kahn en 2001, a monté un comité de soutien avec les élus et les amis du département. Il affirme avoir réuni entre 600 et 700 signatures. "On se retrouve cette semaine pour décider des actions à mener, explique Pupponi. On a l’intention d’aller le voir à New York, mais on doit attendre le feu vert des avocats. Nous ne voulons rien faire qui pourrait lui causer préjudice. Nous attendons que la justice tranche, mais j’avoue que je n’arrive toujours pas à croire à cette histoire. Cela fait trente-trois ans que je le connais."
Vendredi matin, entre les étals du grand marché hebdomadaire de la ville, les clients et les commerçants commentaient peu les déboires de leur ancien maire. "Cette affaire est tout de même étrange", lâchaient du bout des lèvres les badauds, visiblement lassés de cette histoire.
L’appel aux victimes, lancé par l’avocat de l’accusatrice de DSK sur le perron du tribunal de Manhattan, a cependant provoqué une terrible onde de choc tant la méthode est inédite en France. Kenneth Thompson a, en effet, demandé aux femmes qui auraient été agressées par Dominique Strauss-Kahn "en France et en Afrique" de se faire connaître. David Vigdor, l’associé de Thompson, prétend avoir reçu plusieurs appels "intéressants".

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