mercredi 12 mars 2014

Un eurodéputé veut lancer une procédure contre la France... Taubira connaissait le contenu des écoutes selon Le Monde...


Suivez les évènements heure par heure sur l'affaire Sarkozy... sur ce lien ........ http://www.20minutes.fr/article/1320922/20140312-direct-savait-ecoutes-nicolas-Sarkozy

19h34: Christiane Taubira avait notamment assuré: « Je n'ai pas et je n'ai toujours pas d'informations concernant la date, la durée et le contenu des interceptions judiciaires. » Autant d'affirmations contestables selon Le monde puisqu'un communiqué du procureur national financier, publié mercredi après-midi, précise que, dans le cadre de l'affaire libyenne, Nicolas Sarkozy avait été placé sur écoute depuis le 3 septembre 2013.
19h09: Selon Le Monde, Christiane Taubira était bien au courant du contenu des écoutes téléphoniques. Les documents qu'elle brandissait devant la presse contrediraient sa propre défense. Le quotidien, qui s'est procuré les documents en question, indique que la Ministre en savait beaucoup plus que ce qu'elle prétend. Les documents révèlent notamment les conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat, Me Thierry Herzog.

Selon Le Monde, ils mettent en exergue le rôle joué par un magistrat à la cour de cassation, qui renseignait Me Herzog des avancées de la procédure dans l'affaire Bettencourt. L'avocat, selon les retranscriptions téléphoniques, aurait également été informé à l'avance de perquisitions prévues dans le dossier libyen.
18h50: Un déput européen UMP, Jean-Pierre Audy, a appelé mercredi la Commission européenne à étudier le lancement d'une procédure d'infraction contre la France après l'affaire des écoutes de l'ex-président Nicolas Sarkozy. Dénonçant au cours d'une intervention en plénière, en allusion au placement sous écoute de l'ancien président, des faits graves, qui "portent atteinte à la démocratie et à l'Etat de droit, il a rappelé que «l'article 7 de la charte des droits fondamentaux indiquait que toute personne avait droit au respect de sa vie privée, familiale, de son domicile et de ses télécommunications».
17h56 : Elus PS de la Gauche Forte monte au créneauElus PS de la Gauche Forte, dont Yann Galut vole au secours de la ministre de la Justice dans un communiqué : «Que la Garde des Sceaux ait pu être informée, selon les modalités légalement prévues, est tout à fait normal. Jamais elle n'a nié avoir été mise au courant mais a seulement précisé qu'il n'y avait eu aucune intervention de sa part dans la procédure dans le respect du principe d'indépendance de la justice (...) Jean-François Copé joue avec le feu et accuse pernicieusement le gouvernement de procès politique, entretenant la théorie du complot qui ne pourra que se retourner contre lui (...) il alimente la suspicion envers le personnel politique qui ne peut que favoriser la montée des extrêmes».
17h45: «Il n'est pas possible de croire à la fable que l'on essaye de nous vendre» selon Sauvadet Dans un communiqué, François Sauvadet, député UDI et ancien ministre n'épargne pas la Garde des Sceaux: «Pour faire cesser ce scandale d'Etat qui affaiblit l'ensemble de notre système démocratique, il y a une double urgence : la démission immédiate de Madame Taubira et des explications claires du président de la République devant les Français sur ce qu'il savait et depuis quand ! (...) Comment comprendre que la Garde des Sceaux était informée d'écoutes téléphoniques visant l'ancien président de la République, le Premier Ministre informé, mais ni le Ministre de l'Intérieur, ni le président de la République ? (...) il n'est pas possible de croire à la fable que l'on essaye de nous vendre».
17h11: Selon Emmanuelli, il faut pas «confondre l'accessoire de l'essentiel»
Dans un communiqué, Henri Emmanuelli, député PS et ancien ministre réagit : «A lire et à écouter les commentaires de ce jour, c'est le gouvernement qui serait enferré dans l'affaire des écoutes Sarkozy. On ne voit pas pourtant, sauf à confondre l'accessoire avec l'essentiel, ce que la connaissance ou la méconnaissance du gouvernement pourrait changer quoi que ce soit à la réalité des faits incriminés. En particulier, au fait que, sous le quinquennat précédent, le président en charge de la sécurité des Français n'était même pas été capable d'assurer la sécurité de son propre bureau».
 

Aucun commentaire: