mercredi 27 juillet 2011

DSK / Nafissatou : une version pas si folle de l’affaire

Joli couple que DSK et Nafissatou, de quoi faire rager de honte Anne Sinclair non ? Cet homme si distingué, aux si beaux atours a eu une subite passion hormonale et matinale pour la jeune femme de chambre au point de chercher, puis de trouver une embrouille pas possible.

Ma version, enfin celle que je tiens de ma voisine de palier, serait que ce matin là, il y aurait eu deal. DSK, qui aurait tourné toute la nuit, en prise à une crise hormonale sérieuse se serait trouvé en manque ce fameux matin là et… Il aurait profité de la présence de Nafissatou pour calmer ses pulsions. Pas dans la violence gratuite mais dans l’acte tarifé.

Du tout compris, coups et griffures. Pure fiction, je le rappelle, afin de ne pas brouiller les versions « officielles » du clan DSK (« les » parce qu’il y en a eu au moins deux, la première réfutant toute relation sexuelle , la seconde reconnaissant une relation sexuelle). Pure fiction donc, mais, thèse tout de même… Rappelons que Nafissatou ne saurait ni lire ni écrire selon la presse new-yorkaise, ce qui ne l’empêcherait pas de savoir compter. De compter ? Oui, mais pas de s’en laisser conter : et c’est peut-être une histoire mal soldée qui aurait conduit DSK là où il se trouve.
Voilà comment ma voisine de palier voit l’affaire : Nafissatou aurait fortuitement fait connaissance de DSK ce matin là, alors qu’il furetait depuis la veille. Lui, expert en femmes, aurait tout de suite détecté la pro du « boumboum service ». Il lui aurait proposé la botte avec un petit défraiement pour la prestation. Imaginons que ce soit pour 100 euros, le prix de la passe, pardon, du temps passé ensemble. Ils font leur petite affaire, en y mettant du cœur et la gomme et au moment de remballer l’attirail , comme il n’aurait pas payé d’avance, il sort un billet de … 100 dollars et c’est à ce moment que la furia commence ! 100 dollars ce n’est pas 100 euros et bing et bang, pas d’accord sur le taux de change les tourtereaux s’empoignent. Comme c’est lui le patron du FMI, c’est lui qui fait les comptes. Et le compte n’était pas bon.
Fin du premier acte. Les autres on les connaît. Cette version en n’est une parmi tant d’autres, mais elle est plausible. Plausible parce que DSK est un politique et que les politiques sont capables de vous faire prendre des vessies pour des lanternes. Pas tous, non, pas tous… Mais enfin…
Quant à Nafissatou, elle aimerait bien tirer profit de l’affaire et voir le puissant banquier en prison tout en passant par la case départ empochant au passage une somme rondelette. Entre les deux personnages de cet incroyable méli-mélo, un acte sexuel et des tonnes de mensonge. Je ne peux croire, un seul instant à la version de la tentative de viol et de l’agression sexuelle par DSK, c’est impensable. Ce qu’il a fait, ce matin là, n’est peut-être pas jojo mais j’ai - aujourd’hui - l’intime conviction que cet homme est innocent de ce dont on l’accuse.
Une version qu’aucun des deux protagonistes ne voudrait reconnaître. L’un parce que ce serait admettre qu’il puisse pratiquer l’amour tarifé. L’autre parce que ce serait dire adieu à ses rêves d’énormissimes dédommagements. Un menteur sur le lot tout de même non ?!
Le poker menteur de Nafissatou

Sur le devant de la scène après avoir été cachée au monde entier alors que son agresseur présumé faisait la une des médias, Nafissatou est sortie du bois.

Après avoir été rudoyée, ses versions à géométrie variable, ses approximations et ses mensonges faisant d’elle une peu crédible victime, elle tente, par avocats interposés, de refaire surface et redorer un blason médiatique salement écorné.
Ses histoires de téléphones portables aux multiples abonnements, ses appels échangés avec un dealer emprisonné et la conversation enregistrée plus proche d’une conversation de voyou flairant la bonne affaire que celle d’une madone apeurée n’ont fait qu’accréditer la version de ceux qui la prétendent menteuse. Pour une pauvresse, les quelques 100.000 dollars versés sur son compte sans justification de travail effectué dénotent une certaine propension à chercher des gains faciles. Elle n’a pas hésité à faire passer pour sien un enfant d’une connaissance pour tromper les services sociaux de la ville de New-York ni même à inventer une sordide histoire de viol collectif alors qu’elle était encore au pays. Une fille bien sous tous rapports (y compris sexuels tarifés ?)
Le mobile ?
Le chantage en serait un et c’est, en somme, bien un chantage qu’elle tenterait de bâtir : obtenir réparation alors que l’acte sexuel n’aurait pas été arraché. Il s’est bien passé quelque chose ce matin du 14 mai, mais peut-être pas ce que Naffisatou tente de faire croire. Des spécialistes en larmes n’hésitent pas à qualifier les siennes de forcées, tandis que - il faut le reconnaître - la spécialiste psychologue indique un fond de sincérité qu’elle ne peut inventer alors qu’elle parle de son agression ; mais bon, en terme de spécialiste, Nafissatou a montré qu’elle avait plus d’une (l)arme dans son sac.
Facile tout de même quand le fil conducteur est une rambarde : il y a eu acte sexuel, toutes les broderies autour de cet acte, y compris celles qui auraient pu être inventées par sa défense ne sont que des accessoires destinés à faire pencher la balance du côté de la pauvresse.
Il ne faut surtout pas oublier qu’un des plateaux de la balance de crédibilité de Nafissatou est chargé de mensonges sur un passé travesti pour obtenir avantages et subsides. Dans la case intime conviction de mon cerveau, Nafissatou n’est pas claire !
En matière de préjudice, celui de DSK est colossal et même si cet homme s’est mis dans un sacré pétrin. Les mesures à son encontre ont été démesurées. Nafissatou n’aura jamais assez d’une vie pour en réparer les dégâts s’il s’avère qu’elle avait manipulé la version de ce petit matin du 14 mai à son profit.
http://www.armees.com/dsk-nafissatou-une-version-pas-si-folle-de-l-affaire,46936.html

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