La mère de Tristane Banon a répondu aux questions des policiers. La vice-présidente socialiste du conseil général de l'Eure Anne Mansouret a tenu à détailler "le plus précisément possible", selon un enquêteur, le récit de la tentative de viol qu'aurait commise Dominique Strauss-Kahn contre sa fille.
Elle a balayé d'emblée toute idée de manipulation politique. Elle s'est expliquée notamment sur les liens de sa fille avec Pierre Lellouche, l'actuel secrétaire d'État au commerce extérieur, qui a trois enfants avec la demi-soeur de Tristane Banon.
Elle a cité les noms de plusieurs personnes susceptibles de confirmer les accusations de sa fille contre DSK. Notamment Brigitte Guillemette, la deuxième épouse de Dominique Strauss-Kahn, marraine de Tristane Banon. Selon les déclarations d'Anne Mansouret, après que Tristane Banon s'est plainte d'avoir été agressée, elle a contacté Brigitte Guillemette pour lui en parler. D'après une source proche de l'enquête, l'ex-épouse de DSK rechignerait à être entendue par la police.
Par ailleurs, l'enquête se fait plus précise sur le lieu de l'agression présumée. Les policiers de la brigade de répression de la délinquance contre la personne recherchent le propriétaire d'un appartement situé au 13, rue Mayet dans le 6e arrondissement de Paris. "Celui d'un ami de Dominique", d'après les déclarations d'Anne Mansouret aux policiers
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