S’ils ont existé, les faits dénoncés par Tristane Banon se sont déroulés dans le huis clos d’un appartement parisien, entre l’Assemblée nationale et les Invalides. Sans témoin. Mais l’avocat de la plaignante est formel : l’affaire Banon-DSK ne se résumera pas à un parole contre parole. « Notre dossier est solide, affirme Me David Koubbi.
Nous disposons de témoignages de personnes qui ont récupéré Tristane après les faits et de textos échangés à cette même période. Ces gens ont, comme moi, la conviction que Tristane ne ment pas. » En revanche, la plaignante ne peut pas étayer ses déclarations par des éléments médico-légaux.
Depuis l’annonce du dépôt de plainte contre DSK, Me Koubbi se retrouve sous les feux de l’actualité. « Un avocat qui aime les coups médiatiques », persifle un pénaliste parisien. « Dans cette affaire, je n’ai, au contraire, que des coups à prendre », réplique David Koubbi, 38 ans. Ce Toulousain d’origine a toujours voulu être avocat. Il a prêté serment fin 1999 et a monté avec deux associés le cabinet du 28 Octobre, en 2003 à Paris. Ancien joueur de pelote basque et bon boxeur, Me Koubbi plaide chaque semaine devant la 17e chambre correctionnelle spécialisée dans le droit de la presse. Il compte parmi ses clients quelques célébrités, comme l’ex-trader Jérôme Kerviel ou le neurochirurgien Stéphane Delajoux. Passionné et tenace, il aime défendre les causes difficiles. « Ma plus grosse satisfaction sera le jour où Kerviel sera innocenté », dit ce romancier à ses heures perdues.
Me Koubbi a également beaucoup œuvré pour le rapatriement en France d’orphelins d’Haïti. Il s’est aussi illustré en attaquant Renault, qui avait baptisé sa future voiture électrique Zoé au grand dam de nombreuses personnes portant ce prénom
http://www.leparisien.fr/dsk-la-chute/l-avocat-de-banon-dit-avoir-des-temoignages-06-07-2011-1522091.php
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